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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Devenir aveugle, c'est perdre la vue, mais pas la vie

2011-03-29 08:47:55.0




Dans la vie de Franck Piteau, il y a un avant et un après ses 28 ans. Avant, une vie comme tout le monde. Après, la nuit : un accident qui le laisse aveugle. Passé le désespoir, il a compris " qu'on peut vivre comme ça ". Et le savoir lui permet d'aider ceux que le handicap isole.





Il ouvre sa porte et derrière les lunettes de soleil qui ne le quittent pas, on jurerait que Franck Piteau nous voit. Un franc sourire, le regard justement orienté, au son de la voix sans doute. Une ombre le suit, qui jauge la visiteuse d'un coup de truffe. Pita a l'air satisfaite de son examen : le labrador retourne d'un pas débonnaire au salon et derrière elle, son maître referme la porte. Un geste banal, en apparence seulement. " La vie d'un non-voyant exige beaucoup d'ordre. Une fois, cette porte était restée ouverte et je me suis cogné sur la tranche. Je peux vous dire que ça fait mal... "



Dans son appartement qu'il a meublé lui-même, tout prouve une exigence du rangement qui tient plus de la sécurité que la maniaquerie. Les jouets de Pita s'empilent dans un coin, le chat trahit le moindre de ses déplacements du son de sa clochette et dans les armoires, pas question de bousculer l'ordre établi ! " J'ai déjà passé trois jours pour retrouver une paire de ciseaux. " Une sonnerie l'interrompt. Celle du fixe. " Il y a le répondeur. " Le portable s'y met, mais lui est programmé pour annoncer le numéro ou le nom du correspondant. La mairie en l'occurrence : un grand loto est prévu ce dimanche au profit de deux enfants polyhandicapés et des détails restent à régler. Du canapé, il n'a qu'à tendre la main. Le fixe est en bout de table, le portable à côté, près du porte-stylos où il range son dictaphone. Précieux dictaphone qui lui sert de bloc-notes.



Ses gestes ont l'air naturel pourtant, il suffit de fermer les yeux et d'essayer rien que de se servir un verre d'eau pour comprendre tout ce que perdre la vue implique. Jusqu'à ses 28 ans, Franck Poteau n'était pas plus sensibilisé que ça au handicap. À la détresse et à la misère, oui. Futur comptable qui se demande encore pourquoi il n'a pas plutôt bifurqué vers une carrière d'éducateur social, il s'implique " dès 12 ans pour le Secours populaire. Vers 16-17 ans, j'ai contribué à la création de l'antenne de Vermelles ", où il réside alors.



" Je me suis cru mort "



Il rencontre le père Léon. " C'était un ami. " Au point que c'est le charismatique Bruaysien qui le marie à son ex-épouse ! " Il devait partir à Paris alors il nous a bénis avant que nous passions à la mairie ! On s'est mariés à Emmaüs. " Des compagnons jouaient de l'accordéon et en fait de riz, on lançait des tracts CGT...



28 ans. L'accident. " En région parisienne. Piéton, j'ai été heurté par une voiture. Pas un ongle cassé, c'est la tête qui a tout pris." Dix jours de coma et quand il ouvre les yeux... il est dans le noir. Première réaction : " Je suis mort, ou dans une cave, on a oublié d'ouvrir les volets... " C'est sa soeur qui lui annonce que la réalité est pire. " Tout s'est écroulé... Les premiers mois, je suis resté végétatif. " Il retourne vivre chez son père mais ça se passe mal. Par chance, ses frères et soeurs l'épaulent. " Le handicap est un monde fermé " et c'est à une assistante sociale qu'il doit de trouver l'un des deux centres de rééducation fonctionnelle, à Marly-le-Roy. Trois mois acharnés. " J'ai appris le braille, à me déplacer avec une canne blanche, à cuisiner, à devenir autonome le plus possible... Ça a été le déclic. Je me suis dit qu'on pouvait vivre comme ça."



Il se lance. En studio d'abord, à Béthune. En appartement aujourd'hui. Si une aide ménagère l'assiste pour les courses ou le ménage, il se sent autonome et l'informatique y est pour beaucoup (lire ci-dessous). Il a des amis - " Une seule d'avant ma cécité ". Et Pita, fidèle entre les fidèles. Elle vient de passer son évaluation et malgré ses 11 ans, a resigné pour un an.

En forme malgré quelques poils gris, opérée de deux glaucomes, elle ne voit plus son maître que d'un oeil plein de tendresse. Lui plaisante : " Un non-voyant guidé par un malvoyant ! " Elle, a compris : " On ne voit bien qu'avec le coeur.

L'essentiel est invisible pour les yeux. "






Article original sur La Voix du Nord


Retour sur Rencontre-Handicap

Sexualité des handicapés: La grande hypocrisie

2011-03-28 08:25:06.937




Dans les foyers spécialisés, les rapports sexuels sont interdits mais tolérés...




Les personnes handicapées ont bien du mal à avoir une vie sexuelle, surtout quand elles sont accueillies en établissements spécialisés, qui interdisent les rapports sexuels tout en les tolérant, un système «hypocrite» selon les professionnels. Plusieurs textes français et une convention de l'Onu garantissent, même de façon indirecte, aux personnes handicapées le droit à la sexualité et le respect de leur intimité, qu'elles habitent chez elles ou en institution, lesquelles sont quasiment toutes mixtes depuis plusieurs années.



Mais en pratique, comment faire quand les impératifs de sécurité du foyer exigent, par exemple, que les portes restent ouvertes la nuit, s'est interrogée une directrice d'établissement lors du colloque «Sexualité et Handicap» organisé vendredi par la Croix Rouge française. Et en général, il n'y a pas de chambre double dans ces établissements où sont accueillis environ 250.000 adultes et plus de 100.000 enfants et adolescents.



«L'un des derniers tabous»



Les foyers, comme les établissements d'aide par le travail, interdisent les rapports sexuels dans leur règlement intérieur, notent les intervenants. Alors que «les personnes handicapées vivent dans un désert affectif», relève le pédopsychiatre Roger Salbreux. Pour Laurent Cobac, psychologue dans un établissement pour jeunes handicapés situé en Seine-et-Marne, «l'institution se protège, par peur du scandale, peur de l'image que les parents pourraient avoir» du foyer si les rapports sexuels étaient officiellement autorisés.



La sexualité des handicapés, moteurs ou physiques, «c'est sans doute l'un des derniers tabous» même si on commence, timidement, à en parler, affirme le directeur général de la Croix Rouge. Le récent débat autour des «assistants sexuels» pour personnes handicapées pourrait d'ailleurs aider à une prise de conscience de l'opinion publique, estime-t-il. Pour une partie de la société, la sexualité des handicapés est «bestiale ou inexistante», ajoute le Dr Salbreux, d'où la difficulté d'aborder le problème, pourtant bien réel pour les personnes handicapées, dont beaucoup passent leur vie en institution.



«Il y a plein d'endroits sympas, des chambres ou les toilettes»



Véronique Vernoux, éducatrice spécialisée dans l'établissement de Villepatour en Seine-et-Marne, évoque ainsi l'exemple de la mère d'une jeune femme de 20 ans, déficiente mentale accueillie dans l'établissement. «Quand on lui parle de contraception, elle dit que sa fille n'en est pas là». Pourtant, plus encore que les autres, les handicapés «sont en demande d'amour» et cherchent le contact, témoigne Christine Emond, infirmière dans cet institut pour jeunes poly-handicapés. «On leur explique la notion de pudeur, qu'ils peuvent se faire des bisous mais pas plus», ajoute l'infirmière, mais «c'est compliqué».



Alors, les adolescents «se cachent, il y a plein d'endroits sympas, des chambres ou les toilettes, tout le monde le sait, c'est totalement hypocrite», explique Laurent Cobac, qui serait favorable à ce qu'on autorise les rapports sexuels en établissement et les assistants sexuels à domicile. «Oui, il y a de l'hypocrisie», abonde Olivier Brault. «On ne va pas dire que l'on autorise les relations sexuelles mais on refuse de se voiler la face, on met la question sur la place publique», argumente-t-il, tout en reconnaissant que sa position est «inconfortable». La Croix Rouge s'attelle à former ses personnels à faire face aux situations délicates, aux questionnements des résidents, notamment grâce à l'intervention du Planning familial dans les établissements.






Article original sur 20minutes.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

6ème édition du festival Art et Handicap

2011-03-25 09:23:42.265




Du 2 au 8 avril, se tiendra la 6ème édition du Festival Art et Handicap organisé par les établissements APAJH de la Haute-Marne. Une manifestation multiculturelle où pendant une semaine l'art se conjugue avec le handicap.




Les Tambours du Fronx et le groupe de percussions Les Percus et Chemise issus des ESAT Breuvannes et de Froncles qui s'étaient produits aux Trophées 2010 feront l'ouverture du Festival sur la Place de l'hôtel de ville de Chaumont.
Jean-Marie Munier, administrateur fédéral de la Fédération des APAJH inaugurera cette 6ème édition du festival à la salle des fêtes de Chaumont lors du vernissage d'une exposition sur le thème de l'eau.



Quand l'art devient un médiateur de la relation sociale



L'idée du festival Art et Handicap est née d'une volonté de valoriser la pratique artistique (musique, écriture, art plastique) existante depuis plusieurs années dans les établissements APAJH de la Haute-Marne.
Le festival Art et Handicap propose une image positive du handicap par le biais d'échanges et de rencontres avec le public. Il s'articule autour de différentes thématiques, telles que la musique, le théâtre, le cinéma, les expositions, des ateliers artistiques, des débats …



« Ce qui fait la force de l'art et de ce festival, c'est qu'ils réunissent des personnes d'univers et d'histoires fortes et diverses. C'est la volonté de ne pas rester isolé mais, bien au contraire, de s'enrichir mutuellement. »
Cette sixième édition du festival repose sur le partenariat de la Fédération des APAJH avec différents acteurs : la Ville de Chaumont, le Conseil Général de la Haute-Marne, le tissu associatif local et l'Education Nationale.



Retrouvez le programme du festival sur : http://art.handicap.free.fr/






Article original sur le site de l'Apajh


Retour sur Rencontre-Handicap

Des financements accordés à 7 étudiants handicapés

2011-03-24 10:13:24.937




Quatre mois après le lancement du concours Handicap Passerelle, l'association vient d'accorder 16 500 euros de financement à sept étudiants en situation de handicap




L'association Handicap Passerelle a réuni une première commission le 2 mars pour étudier 12 dossiers de financement à destination d'étudiants handicapés. Elle a statué favorablement pour sept d'entre eux, les cinq autres n'entrant pas dans le champ de l'aménagement de parcours.

Ces aides s'étalent de 720 € pour des séances d'orthophonie en anglais accordées à une étudiante déficiente auditive à 5 225 € pour un accompagnement humain lors des déplacements d'une autre, invalide. Les autres financements concernent essentiellement des frais de secrétariat en examen et de prise de notes.





Cette commission étudiera deux fois par an les demandes de financements relatives à l'aménagement et l'adaptation du parcours de formation inhérent au handicap de l'étudiant.

Chacune des cinq grandes entreprises qui soutiennent le dispositif (TF1, IBM, Société Générale, Crédit Mutuel Arkéa et la BPCE) accorde un financement annuel de 7 500 € pour « l'amélioration de l'accessibilité au savoir et aux formations d'excellence des étudiants en situation de handicap ».



Le 17 janvier dernier était organisé un déjeuner inédit, les « référents Handicap » qui ont répondu présents ont vécu une expérience des sens hors du commun, dans le noir. L'évènement s'est d'ailleurs déroulé dans le restaurant Dans le Noir rue Quincampoix dans le 4e arrondissement de Paris tenu par des non-voyants. Un petit clin d'œil, en parfaite adéquation avec l'évènement et la cause.





Article original sur Ma chaîne étudiante


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