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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Canada : Des enseignants portent un casque de hockey pour se protéger des handicapés avec troubles du comportement.

2011-05-20 09:18:16.484




Le Canada et plus précisément la région Albitimi – Témiscamingue est confronté à une situation pour le moins insolite.

Les enseignants du pavillon L'Élan demandent à leur commission scolaire d'assurer leur sécurité.

La cause ? Des situations de crise auxquels ils sont confrontés vis à vis de jeunes présentant des troubles envahissants du développement, comme des autistes.




L'école accueille entre autre cette catégorie de jeunes élèves.

Deux classes de quatre élèves, du primaire et du secondaire, sont encadrées par un enseignant, une éducatrice et une préposée or dans les situations de crise, ces derniers se sentent physiquement en danger.

La seule solution qu'ils ont trouvé à ce jour pour répondre à cette angoisse générée lors des situations de crise, c'est de porter un casque de hockey pour se protéger la tête contre d'éventuels coups.




On imagine aisément le spectacle insolite au sein de l'établissement. La situation pourrait se cantonner du domaine de l'insolite si ce n'est que des parents ont retiré leur enfant handicapé de l'école par crainte pour sa sécurité.

Pour les partenaires spécialisés dans le domaine du handicap, de telles situations peuvent être évitées mais faut-il encore connaître les bon « trucs » et méthodes pour désamorcer l'escalade de l'agressivité lors de telles crises. D'autres établissement n'ont jamais du avoir recours à de telles méthodes, il y a donc un problème à la source.



La Société de l'autisme de l'Abitibi-Témiscamingue s'interroge donc sur cette façon de procéder et suggère une approche différente qui permettrait de diminuer les risques de crises. La coordonnatrice de l'organisme, Doris Dubé, comprend par contre qu'il s'agit d'une solution de dernier recours de la part des enseignants pour éviter les blessures.

Elle pense que l'ensemble des intervenants du milieu de l'autisme de la région doit travailler ensemble sur le dossier. La direction du pavillon l'Élan, quant à elle, ne ferme pas la porte à une expertise extérieure. C'est pourquoi un spécialiste montréalais des troubles envahissants du développement a été engagé, pour une durée de quelques jours, afin d'offrir de la formation aux enseignants.



Peut-être touche-t-on ici de la nécessaire formation des enseignants et du personnel qui entre en contact avec des jeunes qui présentent des troubles envahissants du comportement.


Une situation insolite qui trouvera sans doute sa solution dans l'échange d'expérience entre acteurs spécialisés ou non .






Article original sur Handimobility


Retour sur Rencontre-Handicap

Les détenus handicapés au bout de leur peine

2011-05-19 09:09:09.062




Un pré-rapport d'expertise, versé au dossier d'un recours en indemnisation déposé par des détenus en fauteuil roulant, révèle que leurs conditions d'incarcération sont particulièrement difficiles à la Maison d'arrêt de Fresnes. De façon générale, le milieu carcéral français semble peu adapté à l'accueil de prisonniers à mobilité réduite.




Un prérapport d'expertise, dont L'Express a eu connaissance, suggère que le recours en indemnisation de neuf prisonniers handicapés pourrait trouver une issue favorable. Ces détenus en fauteuil roulant, étant ou ayant été incarcérés à la Maison d'arrêt de Fresnes, avaient conjointement déposé, en septembre 2010, un recours devant le tribunal administratif de Melun, à l'encontre du Ministère de la Justice. Ils dénonçaient des conditions de détention jugées "indignes".




es conclusions de l'expert-architecte semblent aller dans ce sens: les locaux de soins, la bibliothèque, la salle de culte, les douches ou encore la salle de spectacle sont inaccessibles aux personnes à mobilité réduite. Impossible donc pour les requérants de participer aux quelques activités proposées par la Maison d'Arrêt. Cette prison, ouverte en 1898, comprend tout de même quatre cellules, de deux places, spécialement aménagées: les lits sont médicalisés et les sanitaires adaptés. Mais, l'espace résiduel reste tellement exigu que deux détenus en fauteuil roulant ne peuvent se croiser... à moins que l'un ne sorte de la cellule.




Dans le reste des cas, les détenus doivent s'accommoder de cellules ordinaires. Il en découle des problèmes récurrents pour la vie quotidienne: les fenêtres sont trop hautes, les armoires sont inutilisables, les fauteuils roulants ne passent pas par la porte des cellules, les douches accessibles sont éloignées, les toilettes n'ont pas de barre de relevage...



La bricole comme solution



"Ce rapport d'expertise est consternant", commente Me Laure Heinich-Luijer, du barreau de Paris, qui défend plusieurs de ces requérants handicapés. L'administration pénitentiaire n'a, quant à elle, pas souhaité réagir.



Pour faire face à la situation, il faut improviser. "J'avais un client en fauteuil roulant que je rencontrais dans des conditions déplorables, raconte Me Heinich-Luijer. Dans le parloir, il fallait enlever la chaise et pousser la table pour lui permettre d'entrer. Moi, je restais donc debout, avec la porte ouverte et dans l'incapacité de prendre des notes! " De son côté, un détenu a choisi une solution plus radicale: il a "bricolé" son fauteuil roulant pour réduire sa largeur et ainsi passer les portes. L'opération est source de renversements et accidents.



Dans la majorité des cas, ces prisonniers handicapés sont aidés par des co-détenus. Ces derniers sont parfois rémunérés par l'administration pénitentiaire, pas plus de 3 euros de l'heure. Mais il s'agit, la plupart du temps, de bénévolat. " Il existe encore peu d'interventions professionnelles", souligne François Bès, responsable santé à l'observatoire international des prisons (OIP). "Cela peut créer des situations de racket obligeant les détenus à cantiner pour "remercier" la personne".



Environ 200 à 300 personnes à mobilité réduite se trouvent dans les prisons de France. "Actuellement, il existe 208 cellules aménagées. Ce nombre devrait être porté à 223 en 2011 et 229 en 2012 car certains établissements sont en cours d'ouverture", souligne l'administration pénitentiaire. Pour autant, l'ensemble des prisons n'est pas encore aux normes. "Dans les nouveaux établissements, le problème ne se pose plus. Mais dans les vieilles prisons ainsi que celles construites au début des années 2000, il reste des endroits qui ne sont pas adaptés aux personnes à mobilité réduite", explique François Bès.



D'ailleurs, la France a déjà fait l'objet d'une condamnation par la CEDH, en 2006, pour violation de l'article 3 prévoyant que "nul ne peut être soumis à (...) des traitements inhumains ou dégradants". La Cour a alors donné raison à Olivier Vincent, un détenu à mobilité réduite, incarcéré plusieurs mois à la maison d'arrêt de Fresnes. "Le fait que, pour passer des portes, le requérant ait été contraint d'être porté pendant qu'une roue de son fauteuil était démontée, puis remontée après que le fauteuil eut été passé l'embrasure de la porte peut en effet être considéré comme rabaissant et humiliant, outre le fait que le requérant était entièrement à la merci de la disponibilité d'autres personnes," souligne l'arrêt.



"Les vieux établissements ne sont pas adaptés"



Fort de cette première victoire, Olivier Vincent, paraplégique depuis un accident de voiture en 1989, persévère dans son combat. Méthodique, il compte poursuivre chaque établissement dans lequel ses conditions de détention ont été "indignes". La liste est longue. Condamné à dix ans de réclusion criminelle pour complicité d'enlèvement de mineur et séquestration d'otage, il a eu l'occasion de visiter de nombreuses prisons. Entre 2002 et 2009, treize transferts lui ont permis de découvrir successivement Nanterre (Hauts-de-Seine), Fresnes (Val-de-Marne), Osny (Val-d'Oise), Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne), Villepinte (Seine-Saint-Denis), Châteaudun (Eure et Loire), Sequedin (Nord), Loos (Nord) et Liancourt (Oise).



De ce tour des prisons du nord de la France, Olivier Vincent conserve un souvenir impérissable. Il pointe les défaillances de chaque lieu: "un lit au ras du sol", "des fenêtres inaccessibles", ou tout simplement "l'enfer". Il attribue aussi les bons points: "un directeur exceptionnel et plein d'humanité", "un agencement meilleur qu'ailleurs"... Au bilan: "seuls les plans 4000 (ndlr: pour 4000 places) sont accessibles pour les détenus en fauteuil roulant. Contrairement à ce que peut dire l'administration pénitentiaire, les plans 13 000 ainsi que tous les vieux établissements ne sont pas adaptés", conclue-t-il.




Cette "forte tête" a profité de sa longue incarcération pour étudier le droit afin de "mieux se défendre". "J'ai lu tout le code de procédure pénale de A à Z, jurisprudence comprise", insiste-t-il. Passant de la théorie à la pratique, il obtient, le 17 avril 2009, une suspension de peine devant la cour d'appel de Douai. Cette décision marque l'une des premières victoires d'un détenu handicapé en application de la loi du 4 mars 2002. Ce texte prévoit la sortie de prison anticipée des personnes condamnées atteintes d'une "pathologie engageant leur pronostic vital" ou de celles présentant "un état de santé durablement incompatible avec leur maintien en détention". C'est ce dernier critère qui a été retenu pour Olivier Vincent.




Le vieillissement n'arrange rien




Pour autant, cette jurisprudence reste en construction et son application semble, aujourd'hui, assez restrictive. Elle se heurte à deux écueils: "D'abord les experts évaluent le degré d'impotence des détenus sans tenir compte des conditions d'incarcération. Ils se disent qu'il sera bien soigné en prison mais ne vont pas sur place!, commente Me Etienne Noel, du barreau de Rouen, spécialiste du droit des détenus. Ensuite, l'absence de structures d'hébergement est un critère qui restreint les aménagements de peines". Pour les personnes handicapées, les suspensions de peine sont donc souvent le fruit d'un combat juridique de plusieurs années. L'issue en est incertaine. Par exemple, à la maison centrale de Poissy (Yvelines), la requête d'un détenu aveugle et en fauteuil roulant a été refusée deux fois. Il s'est suicidé en janvier 2011 relate l'observatoire international des prisons.



Ces difficultés à obtenir des sorties anticipées ainsi que l'adaptation croissante des prisons au handicap traduisent le regard particulier de la société française sur l'enfermement. "Il faut poursuivre une détention coûte que coûte. Pour une personne handicapée, c'est de l'acharnement. On adapte les prisons dans la seule finalité d'aller a bout de la peine, ce qui est cruel", s'indigne Me Noel. Aux yeux de l'opinion, l'exécution de la peine doit passer par la prison, synonyme de sanction. "Les peines alternatives sont sous-utilisées car on manque de lieux, précise François Bès. L'aménagement des prisons est une façon de valider le fait que l'on puisse incarcérer des personnes âgées, malades ou handicapées". Le problème risque d'ailleurs de s'aggraver dans les années à venir car le vieillissement de la population carcérale va entraîner une hausse des situations de handicap.




Article original sur L'EXPRESS


Retour sur Rencontre-Handicap

Un voyageur handicapé tombe d'un train sur la voie

2011-05-18 08:27:49.828




La mère d'un voyageur handicapé tombé sur la voie depuis un train grande ligne entre Paris et Orléans a porté plainte contre la SNCF "pour mise en danger d'autrui", a-t-elle annoncé mardi.




Louis, un jeune homme de 22 ans, handicapé moteur à 80% et se déplaçant avec des béquilles, est tombé par une porte lors d'un arrêt en pleine voie peu avant la gare d'Artenay (Loiret), vendredi soir, selon cette source.

Le train était reparti sans lui et le jeune homme, qui par chance ne souffrait que de contusions légères, avait regagné la gare à pied.




Louis avait été contraint de s'installer sur une plate-forme de voiture, près de la porte d'accès au train, "car aucun voyageur n'avait jugé utile de lui laisser une place" dans le train bondé, a indiqué Ghislaine Vallé, sa mère, à un correspondant de l'AFP.
"J'ai été obligé de me mettre sur la porte qui donne sur la voie. En m'appuyant sur la poignée, quand le train a freiné, la porte s'est dépressurisée et je suis tombé sur la voie", a témoigné le jeune homme, soulignant avoir eu "beaucoup de chance qu'il n'y ait pas eu de train à ce moment-là".



Selon Mme Vallé, le système de verrouillage de la porte ne fonctionnait pas et "une autre personne aurait pu tomber de la même manière".
La SNCF a évoqué "un fait exceptionnel extrêmement regrettable qui ne doit pas se reproduire". "Nous voulons savoir ce qui s'est passé: des investigations ont été diligentées et une enquête de gendarmerie est en cours", a indiqué une porte-parole régionale.
L'Association des paralysés des France (APF) a estimé dans un communiqué que cet "accident (qui) aurait pu être dramatique pose une nouvelle fois les questions de l'accueil des personnes en situation de handicap dans les gares et les trains de la SNCF et de l'attitude des passagers".
"Comment se fait-il que la porte du train ait pu s'ouvrir à cet endroit ? Comment le train a-t-il pu repartir dans l'indifférence générale ?", s'interroge l'APF.
Mme Vallé s'est en outre indignée que la SNCF n'ait prévenu "ni les pompiers, ni la gendarmerie", quand le jeune homme s'est présenté en gare après sa chute.






Article original sur Le Parisien


Retour sur Rencontre-Handicap

Handicap visuel : la FAF a fait son tour de France

2011-05-17 08:37:26.906




Après avoir fait étape dans sept villes de l'Hexagone, le président de la Fédération des Aveugles de France dresse un sévère constat de la piètre accessibilité urbaine pour les déficients visuels.




La voirie des grandes villes est globalement inadaptée, ou mal adaptée aux déficients visuels : tel est le bilan que fait la Fédération des Aveugles de France (FAF) au terme d'une opération nationale médiatique d'information du public et de sensibilisation des décideurs politiques. Sept villes ont été visitées : Montpellier, Marseille, Metz, Bordeaux, Nantes, Lille et Paris. Aucune n'est exemplaire : bandes d'éveil de vigilance mal posées ou absentes des traversées piétonnes, trottoirs encombrés, incivisme des automobilistes et des livreurs, saleté des trottoirs, les principaux griefs et risques mettant en danger la circulation de tous les piétons (aveugles ou pas) varient selon les villes.




A Paris, ville complexe de par sa densité urbaine et sa fréquentation touristique, les incohérences d'aménagements ainsi que la piètre qualité des feux sonores ressortent, ainsi que l'encombrement des trottoirs par une multitude d'obstacles obligeant à marcher sur la chaussée, tels que des panneaux, des terrasses sauvages ou autorisées, des véhicules. Des désagréments compensés par l'aide spontanée : "Les parisiens, et aussi les touristes étrangers, sont très prompts à aider un piéton aveugle, précise le président de la FAF, Vincent Michel. Ça, c'est typique à Paris. Marseille est assez épouvantable. Il y a énormément de bruit, ce qui est très désorientant. Il faut faire une navigation entre les crottes de chiens digne des plus grands slalomeurs de la planète ! A Metz, la place de la République est un bel outil à fabriquer des personnes handicapées : un magnifique espace plan, tout lisse, sans bande d'éveil de vigilance, et au bout de l'espace, sans qu'elle soit signalée, vous avez une marche de 80 centimètres ! Il paraît qu'on ne peut pas y toucher parce que c'est l'oeuvre d'art d'un architecte... Quand je parle de formation des professionnels, c'est là l'exemple de ce qu'un architecte sensé n'aurait jamais dû faire. Nantes, pour les aveugles, ce n'est pas la gloire, avec les fameuses 'dents de requins' [plots triangulaires] qui jalonnent certaines places, les quais de tramways étroits et sans bande d'éveil de vigilance, des rames qui commencent à être vétustes".

Les villes les plus faciles pour les déplacements des piétons déficients visuels semblent être Lille et Bordeaux.






Article original sur Yanous


Retour sur Rencontre-Handicap

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