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Rencontre handicap / Actualité du handicap

L'accessibilité des bâtiments aux handicapés reste un sujet de controverse

2011-06-08 09:52:12.921




Nicolas Sarkozy clôture aujourd'hui la conférence nationale du handicap. Malgré des progrès, les associations critiquent les dérogations aux obligations d'accessibilité.




En clôturant la conférence nationale du handicap, cet après-midi, Nicolas Sarkozy mettra bien évidemment l'accent sur les avancées intervenues dans ce domaine depuis le vote de la loi du 11 février 2005. Les moyens consacrés à la politique du handicap, par l'Etat, les collectivités locales et la Sécurité sociale, ont progressé de 5,5 % par an, dépassant 37 milliards d'euros l'an dernier, selon les chiffres fournis par le cabinet de Roselyne Bachelot, la ministre en charge du dossier. Mesure phare du quinquennat, l'allocation aux adultes handicapés (AAH) aura été revalorisée de 25 % entre 2007 et 2012, pour atteindre 777 euros par mois.




L'accessibilité des bâtiments, des transports et des espaces publics aux personnes handicapées était un autre grand axe de la loi de 2005. Cinq ans plus tard, le bilan est plus mitigé, soulignent les associations. « Il y a eu de réels progrès dans certains domaines, à la SNCF par exemple, observe Jean-Marie Barbier, président de l'Association des paralysés de France (APF). Mais l'objectif d'une société accessible à tous en 2015, fixé par la loi, ne sera pas tenu. » « Je ne suis pas aussi pessimiste, explique la sénatrice Sylvie Desmarescaux, qui préside l'Observatoire de l'accessibilité. La prise de conscience a certes été tardive, mais il nous reste quatre ans. » Difficile de savoir précisément où l'on en est, en l'absence d'indicateurs. L'APF a mis en place son propre baromètre de l'accessibilité dans les 96 préfectures de métropole. « La moyenne nationale n'est que de 11 sur 20, et elle n'a progressé que d'un point en un an », déplore Jean-Marie Barbier.



Annulation en Conseil d'Etat



Les associations dénoncent les « remises en cause permanentes » des principes fixés par la loi, qui, il est vrai, impliquent des investissements considérables. Pour les établissements recevant du public (restaurants, administrations...), une proposition de loi, qui doit être examinée au Sénat le 28 juin, prévoit que le préfet pourra autoriser « des mesures de substitution lorsque est démontrée l'impossibilité technique de respecter les exigences de mise en accessibilité de bâtiments neufs en raison de certaines contraintes ». « En réalité, il s'agit bien de dérogations, critique Arnaud de Broca (Fédération des accidentés de la vie). Qu'il y ait des dérogations pour les bâtiments anciens, nous le comprenons. Dans le neuf, le principe de l'accessibilité doit s'appliquer. » Un décret de 2009 prévoyait d'autres dérogations pour les lieux de travail neufs. Saisi par les associations, le Conseil d'Etat « vient d'annuler ces possibilités », se sont-elles réjouies hier.





Article original sur Les Echos


Retour sur Rencontre-Handicap

Les handicapés sont-ils des citoyens de seconde zone ?

2011-06-07 09:16:35.39




Le 8 juin, le gouvernement réunit, en présence du président de la République et de nombreux ministres, la deuxième conférence nationale du handicap, afin, notamment, de dresser un bilan des conditions de vie de près de 10 millions de français. Les discours de satisfaction des pouvoirs publics et les attentes fortes exprimées par les personnes handicapées, dont les conditions d'existence restent discriminantes, risque de présenter un décalage important et être source d'une forte déception.




La loi du 11 février 2005 sur la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, malheureusement peu connue du grand public, constitue une des grandes lois que la République ait adoptée ces dernières années. Une année de débat au Parlement avait été nécessaire pour adopter ce texte de compromis, comportant virtuellement de profondes avancées pour les personnes handicapées mais, au-delà, pour tous les citoyens.




Force est de constater que cette loi s'est heurtée, de plein fouet, aux conservatismes de notre société et aux lobbies de tout poil ! Et voilà, l'industrie du tourisme qui nous assure de la ruine économique si le principe généralisé d'accessibilité devait s'appliquer réellement au secteur. Et voici, l'éducation nationale qui, au prétexte d'assurer une partie du financement des auxiliaires de vie scolaire, refuse de payer sa contribution au fonds d'insertion des personnes handicapées. Bref, au lieu de chercher les moyens de faire avancer l'égalité réelle, on a laissé prospérer et se multiplier les attaques en règle. Dès lors, il ne faut pas s'étonner que les relations entre les associations de personnes handicapées et les pouvoirs publics se soient tendues ces derniers mois au gré de l'adoption de textes régressifs : remise en cause de l'obligation d'accessibilité, vision purement comptable de l'attribution de l'allocation aux adultes handicapés, désengagement de l'Etat de la politique d'emploi des travailleurs handicapés…



DISCRIMINATIONS



Trois ans après la première conférence nationale, on ne peut que dresser un triste bilan de l'application des annonces et des promesses qui avaient été faites. La politique nationale du handicap ne parvient pas à sortir la majorité des personnes handicapées de leur statut de "citoyens de seconde zone". Si le handicap fait peut-être moins "peur" aujourd'hui, il n'en reste pas moins que le quotidien des personnes handicapées ne s'est globalement pas amélioré. Des milliers d'enfants handicapés restent exclus des écoles publiques de leur quartier. Discriminées, les personnes handicapées le sont aussi pour accéder à un emploi, le taux de chômage étant de manière constante deux fois supérieur à celui du reste de la population. Un accident ou une maladie en cours de carrière professionnelle se traduit encore trop souvent par un licenciement pour inaptitude et la spirale de l'exclusion ; sans oublier tous ceux qui, ne pouvant travailler du fait de leur handicap ou de leur état de santé, perçoivent une allocation qui, même revalorisée, les confine sous le seuil de pauvreté.




Le rendez-vous très formel que constitue la conférence nationale du handicap peut-il être alors de nature à rassurer les personnes handicapées ? Au-delà des discours, les éventuelles annonces devront surtout être mises rapidement en œuvre et reposées sur des engagements financiers inscrits dans les prochaines lois de finances, pour permettre, par exemple, dès la prochaine rentrée scolaire une meilleure intégration des élèves handicapés ou pour redonner au chantier de la mise en accessibilité non pas une ambition catégorielle, mais bien universelle, dans le contexte d'une France vieillissante. Sortons donc le débat sur la politique du handicap d'un cercle d'initiés, et surtout donnons aux personnes handicapées la possibilité de devenir des citoyens à part entière. En cette période pré-électorale, l'enjeu pour le gouvernement n'est pas mince, les personnes handicapées et leurs familles représentant plusieurs millions de personnes.






Article original sur Le Monde


Retour sur Rencontre-Handicap

Le chômage des handicapés progresse malgré un effort accru des entreprises

2011-06-06 09:04:04.843




Alors que la Conférence nationale du handicap s'ouvre mercredi, l'Agefiph dresse un bilan contrasté : le renforcement de l'obligation d'emploi s'est révélé efficace, pas assez cependant pour éviter une augmentation du chômage des handicapés en 2010.




Des progrès, mais doit mieux faire. C'est le constat que l'on peut dresser de la loi Chirac de 2005 en matière d'emploi, à deux jours de la Conférence nationale du handicap. Comme le montre le bilan 2010 de l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées), la mobilisation des entreprises s'est accrue, mais n'a pas empêché la progression du chômage des handicapés.




Point positif : le renforcement de l'obligation d'emploi a porté ses fruits. La surcontribution applicable aux entreprises ne faisant aucun effort pour atteindre les 6 % d'emploi de handicapés dans leurs effectifs est entrée en vigueur l'an dernier. En 2008, 23.600 établissements étaient à « quota zéro ». Ils n'étaient plus que 10.721 à fin 2010, soit 21 % des entreprises concernées. « Cela a fonctionné au-delà de nos espérances », se félicite Pierre Blanc, le directeur général de l'Agefiph.



Autre point à noter, la hausse des interventions de l'agence. Grâce aux surplus de cotisations liées à la réforme de 2005, elle a financé un plan de soutien limitant l'impact de la crise sur ce public fragile. L'an dernier, les interventions de maintien ou de création d'activité ont dépassé les 100.000, en hausse de 19 %. 109.000 actions de formation ont été menées, en augmentation de 13 %. Le réseau Cap emploi, spécialisé dans l'insertion professionnelle des handicapés, a pour sa part contribué à l'embauche de 62.386 personnes (+ 19 %).



Malgré tout, la situation des handicapés s'est dégradée en 2010. En 2009, leur chômage avait progressé deux fois moins vite que la moyenne (+ 8,3 % contre + 18,2 %). Mais, en 2010, ça a été l'inverse. Leur nombre de demandeurs d'emploi a crû plus de deux fois plus vite (+ 11,2 % contre + 5,1 %). Et leur taux de chômage est le double de la moyenne, à 19,3 %, du fait à la fois du manque de mobilisation des entreprises mais aussi d'un manque de qualification.



Dans le secteur privé sans accord spécifique, le taux d'emploi réel en équivalent temps plein des handicapés était de 2,6 % en 2008, dernière année connue. La fonction publique est à 3,1 % pour l'Etat, la Sécurité sociale et La Poste, 4,8 % dans les hôpitaux et 4,9 % dans les collectivités locales.



Collecte en baisse



Comme le reconnaît la ministre des Solidarités, Roselyne Bachelot, « beaucoup reste à faire ». L'exercice ne sera pas facile du fait de la baisse des moyens de l'Agefiph. La collecte va revenir à 585 millions d'euros en 2011 (- 50 millions) et à 490 millions en 2012. C'est en soi une bonne nouvelle : si les entreprises paient moins, c'est qu'elles font plus. Mais, dans le même temps, l'Agefiph devra faire face à des dépenses supplémentaires transférées par l'Etat, notamment le financement du marché conclu avec l'Afpa sur la formation ou la gestion de la déclaration obligatoire annuelle des entreprises.






Article original sur Les Echos


Retour sur Rencontre-Handicap

Bethany Hamilton, l'incroyable surfeuse handicapée

2011-06-03 17:10:10.703




Il y a huit ans, Bethany Hamilton se faisait dévorer un bras par un requin. Aujourd'hui, malgré son handicap, l'américaine de 21 ans réussit à défier les vagues, rivalisant avec l'élite du surf réunie en France jusqu'à dimanche. Elle assure que c'est « sa foi » qui l'a sauvée.




En cet après-midi d'entraînement sur la plage des Bourdaines à Seignosse, les violents rouleaux de l'Atlantique rejettent tous les quarts d'heure Bethany Hamilton vers le rivage.
Mais à chaque plaquage de l'océan, la surfeuse américaine de 21 ans court, les cheveux blonds dans le vent, sur le sable mouillé et s'en retourne à l'eau pour défier et dompter, avec un sourire Colgate, les déferlantes hexagonales. Replonger, c'est un réflexe presque vital chez elle. En 2003, quand un requin tigre de plus de 4 m lui arrache le bras gauche sur son île natale de Kauai à Hawaï et lui fait perdre 60% de son sang, il lui faut moins d'un mois avant de repiquer une tête et de remonter sur une planche. Cette force de la nature est l'une des vedettes de la Swatch Girls Pro, étape des Championnats du monde de surf féminin qui a démarré mercredi et s'achève dimanche à Hossegor. A chaque fois qu'elle fait son « take off » (décollage), qu'elle se met debout pour conquérir le sommet de la vague, elle offre un incroyable numéro d'équilibriste sur sa planche tatouée d'une méduse. Son handicap ne lui confère aucun traitement de faveur. « Je ne mérite aucun passe-droit », assène-t-elle. L'unique différence avec les autres concurrentes : une poignée qui lui permet de retenir son surf quand elle passe sous la vague. Le plus difficile pour elle, c'est de ramer jusqu'à la déferlante. Elle y arrive.




Dans le milieu des top-surfeuses, elle est très respectée. « C'est une compétitrice dangereuse, personne ne la veut dans sa série. Elle est bien dans son corps et dans sa tête. Elle est courageuse, hyper-volontaire et heureuse de vivre », encense son amie Pauline Ado, 20 ans, numéro un française. Aujourd'hui, Bethany, du haut de son mètre quatre-vingts, se situe environ au 25e rang mondial.



Cette fille-là a le surf dans la peau. « Mes parents, passionnés par ce sport, m'ont mis sur une planche avant même que je ne sache marcher. » A 4 ans, elle s'illustre lors de son premier concours. A 8 ans, on lui offre sa première planche personnalisée. « Elle était de couleur bleue, avec une tortue dessinée », se souvient-elle. Gamine, elle rêvait d'être « chanteuse ou surfeuse pro ». « Comme je n'avais pas une bonne voix, j'ai choisi le surf », confie-t-elle. Mais à l'âge de 13 ans, ce 31 octobre 2003, elle est victime d'un squale, un épisode tragique de son existence qu'elle ne raconte plus aujourd'hui dans le détail, lassée par des centaines d'interviews outre-Atlantique. « Cet accident, c'est la volonté de Dieu, je l'accepte », concède-t-elle. Trois mois après le drame, elle reprend la compétition, bluffant toute une Nation qui l'élève instantanément au rang d'héroïne. Elle ne cesse de répéter que c'est « la religion, sa foi, Jésus Christ » qui l'ont sauvée.



Elle prie tous les jours et « pas seulement avant une compétition ». Et n'éprouve aucune haine à l'égard des gros poissons à aileron. « Je ne suis pas du tout en colère contre les requins. En surfant, on vient un peu les embêter dans leur environnement. Je ne fais pas de cauchemar de mon accident, je le vis désormais très bien », jure la demoiselle à la plume d'Indien en guise de boucle d'oreille. Elle positive. A outrance? On a du mal à croire que cette survivante n'a jamais été au creux de la vague. Ce qui est sûr, c'est qu'elle a un moral d'acier, dépassant, sans la moindre rancune, « les quelques moqueries dans son dos ».



Elle réussit tout ce qu'elle entreprend. Enfin presque. « J'aimerais pouvoir jouer du ukulélé, la guitare hawaïenne. C'était ma deuxième passion avant l'accident », précise-t-elle. En surf, elle vise à long terme la place de « number one ». Après avoir vaincu la vague géante de Pipeline à Hawai — 10 m de haut —, elle est bien capable d'atteindre d'autres sommets. « C'est difficile, mais c'est possible », se motive-t-elle dans la langue de Molière qu'elle veut parler couramment d'ici quatre ans. Et de déclarer sa flamme à notre pays. « J'adore la France, ses plages, ses vagues, son chocolat. »






Article original sur Le Parisien


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