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Rencontre handicap / Actualité du handicap

GB : des actes de torture dans un centre pour handicapés

2011-06-02 19:07:00.015




Un reportage diffusé mardi par la BBC montre des patients physiquement et verbalement agressés par leurs soignants. Une pensionnaire y est même poussée au suicide. Quatre personnes ont été arrêtées.




Des patients frappés ou injuriés. Une autre traînée sous la douche alors qu'elle est habillée. Filmées par un reporter du magazine britannique Panorama, ces images ont été diffusées mardi soir par la BBC. Elles ont été tournées dans un centre pour handicapés situé à Hambrook, près de Bristol, au sud-ouest de l'Angleterre. Elles témoignent de mauvais traitements dont ont été victimes plusieurs patients.




Embauché comme assistant soignant, un journaliste de ce programme d'investigation a filmé, en caméra cachée, dans le centre privé de Winterbourne View. Cet établissement héberge des adultes ayant des difficultés d'apprentissage, des autistes et des handicapés mentaux. Le tournage a duré pendant 5 semaines, en février et mars.



Les images du reportage, disponibles sur YouTube, montrent notamment une patiente de 18 ans, Simone, insultée et arrosée d'eau froide par des soignants qui l'aspergent de savon. La scène se répète deux fois dans la même journée. La jeune fille, qui souffre d'un problème génétique, oppose cette phrase au traitement qu'on lui impose : «C'est froid maman». Dans une autre scène, Simone est conduite à l'extérieur. Alors que la température est glaciale, un soignant lui jette de l'eau froide sur la tête. Les parents de Simone, en pleurs, ont témoigné dans le programme télévisé, expliquant que leur fille leur avait confié avoir été frappée mais qu'ils ne l'avaient pas crue «parce que c'est interdit».




D'autres images montrent un soignant intervenant après qu'une patiente a tenté de se suicider en franchissant une fenêtre au deuxième étage. «Vas-y, fais-le maintenant que je suis là, tu vas t'envoler», lance-t-il à la patiente, en pleurs. «Quand tu vas toucher le sol, tu crois que tu vas faire un plat ou un splash ? Tiens, je vais maintenir la fenêtre ouverte». «Il s'agit d'une institution thérapeutique. Où est la thérapie ? Je dirais que c'est de la torture», a réagi dans l'émission un psychologue, Andrew McDonnell.



13 employés suspendus



L'émission Panorama a pris la décision de filmer en caméra cachée après avoir été saisie par un ancien infirmier du centre, indigné par le comportement de ses collègues. Ce soignant, Terry Bryan, avait alerté des dirigeants de l'institution en octobre 2010, puis la Commission de contrôle de la qualité des soins (CQC), chargée d'inspecter les établissements de santé, en décembre, sans succès.



Première conséquence de la diffusion du reportage, trois hommes de 42, 30 et 25 ans et une femme de 24 ans, soupçonnés de mauvais traitements, ont été arrêtés puis relâchés sous caution en attendant l'issue d'une enquête policière. La CQC a présenté ses excuses pour n'avoir pas agi aussitôt. Paul Burstow, secrétaire d'État en charge des personnes âgées, a demandé que l'inaction de la CQC fasse l'objet d'une enquête. Le ministre a aussi demandé des contrôles dans d'autres structures similaires au centre concerné.



Quant à la société privée en charge du centre, Castlebeck, elle a suspendu 13 employés et annoncé un audit interne dans ses 56 centres, qui accueillent 580 patients. Son directeur général, Lee Reed, a déclaré pendant l'émission avoir honte de ce qui s'est passé et a aussi présenté ses excuses.






Article original sur Le Figaro


Retour sur Rencontre-Handicap

Ouvrir l'accès aux étoiles aux handicapés

2011-06-01 09:26:52.25




Mal-voyants, sourds, handicapés moteurs, enfants hospitalisés doivent, eux aussi, avoir accès aux étoiles, selon le collectif "Astronomie vers tous". Maquettes à toucher, fauteuil avec télescope incorporé : des initiatives pionnières sont déjà recensées.




Des enfants déficients visuels ont pu découvrir le ciel grâce à des intensificateurs de lumière de l'armée qui multiplient par mille la luminosité, une idée de Jean-François Soulier, fondateur de l'association "Des étoiles pour tous".




Les aveugles n'ont pas été oubliés : ils ont pu toucher un vrai télescope pour en apprécier la taille, comprendre la forme du système solaire grâce à des planètes à palper et placer à la bonne distance. Et même appréhender les couleurs grâce à différentes textures correspondant aux gammes de longueurs d'onde d'un spectre lumineux.



Comment utiliser un télescope lorsqu'on est cloué dans un fauteuil roulant? Deux prototypes ont été mis au point : le nanoscope, un minitélescope posé sur une tablette fixée au fauteuil et le handiscope conçu pour venir au plus près de l'oeil sans que l'observateur ait besoin de bouger la tête.



Grâce à cette invention brevetée de Jean-François Soulier, même des tétraplégiques à la nuque raide peuvent regarder le ciel depuis leur fauteuil, relève Gabriel Bernard de l'association Planète sciences. Mais il faudrait 15.000 euros pour développer d'autres exemplaires du handiscope.



M. Bernard raconte avoir utilisé le prototype existant pour permettre à des enfants et adolescents hospitalisés à Garches d'observer la Lune et Jupiter depuis l'héliport de l'hôpital Poincaré. A la mi-juin, un lancement de fusées est prévu à Garches, des engins à eau conçus par les jeunes patients.



D'autres animations sont conduites dans plusieurs hôpitaux en région parisienne et en province.

L'objectif est de "mettre l'astronomie à la portée de ceux qui n'y ont pas accès", parce qu'ils sont en milieu carcéral, hospitalier ou à cause d'un handicap, résume Dominique Proust, astronome à l'Observatoire de Paris qui a lancé "Astronomie vers tous" (AvT) en partenariat avec Planète sciences.



Les sourds peuvent regarder le ciel, mais ils manquent de mots pour le comprendre. M. Proust qui anime chaque mois une séance d'astronomie en langue des signes à l'Observatoire de Meudon près de Paris avait fait ce constat.

Avec l'aide de linguistes, il a entrepris d'élargir la palette des termes d'astronomie dans un dictionnaire, "Les mains dans les étoiles", publié en 2009 (éd. Burillier). La majorité des nouveaux signes ont été adoptés au niveau international, se félicite-t-il.



Un quasar est désigné comme "une petite région qui émet de l'énergie très puissante". Pour la planète Jupiter, c'est la tache rouge à sa surface qui sert de signe distinctif.



Comment échanger en langue des signes lors d'une observation astronomique nocturne ? Spécialisée dans l'animation scientifique à destination d'enfants et d'adolescents, Planète sciences a trouvé la solution : une lampe frontale rouge éclaire les gants blancs des participants qui "signent".



Selon Jérôme Galard, animateur scientifique, toutes ces initiatives ouvrent de nouveaux horizons: au sein de l'Observatoire populaire de Laval (Mayenne), un féru d'astronomie devenu aveugle, une personne sourde et plusieurs en fauteuil roulant coopèrent selon leurs talents.




Article original sur 20minutes


Retour sur Rencontre-Handicap

A Montpellier une ronde de nuit auprès des handicapés

2011-05-31 09:56:47.531





Priscilla aimerait aller plus souvent voir des concerts. Au Zénith de Montpellier, en particulier. Pour elle, c'est un peu plus compliqué que pour les jeunes filles de son âge. Car Priscilla est lourdement handicapée. Accompagnée toute la semaine par une auxiliaire de vie sociale, elle a droit à une assistance 24 heures sur 24.




Il lui est impossible de se déplacer par ses propres moyens. Priscilla est loin d'être la seule dans cette situation. Et c'est pourquoi le GIHP (Groupement pour l'insertion des personnes handicapées physiques) de Sète-Bassin de Thau (1) a décidé de mettre en place une “ronde de nuit”. Un service expérimental lancé à Montpellier, où il connaît un véritable boom. "Il va permettre non seulement à des personnes handicapées comme Priscilla de pouvoir sortir tard le soir et d'être ramenées à leur domicile, explique Nicolas Lafont, le responsable GIHP de Sète.



Mais cette ronde peut aussi se déplacer à domicile la nuit, par le biais de passages réguliers ou ponctuels, adaptés aux besoins : retournements, aides physiologiques… Ou tout simplement pour rassurer". Pour Priscilla, "cela soulagerait aussi ma maman". La ronde de nuit devrait être effective dans quelques semaines avec un premier véhicule, et grâce à la création de deux emplois d'auxiliaires de vie.



"Il pourra y avoir un deuxième véhicule en fonction des demandes", précise Nicolas Lafont. Le GIHP, qui assure un accueil de jour et offre une prestation de transport adapté avec Thau agglo, compte également développer les formes d'aide à domicile. Autant d'initiatives destinées, pour reprendre son slogan, à rendre "plus facile la vie".




Article original sur Midi Libre


Retour sur Rencontre-Handicap

Tétraplégique, Francis Joannis se bat pour garder son droit de vote

2011-05-27 21:32:41.546




Atteint de la maladie de Charcot, qui l'a rendu tétraplégique, Francis Joannis lutte pour conserver son statut de citoyen. Il a écrit au président de la République pour défendre son droit de vote.




«Prisonnier dans un carcan de chair et d'os. »



C'est ainsi que Francis Joannis, monestésien de 62 ans, se décrit. Atteint d'une maladie neuro-dégénérative, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), cet ancien chef d'entreprise est progressivement devenu tétraplégique.



« Parfois, je me demande si j'ai envie de vivre et peur de mourir, ou envie de mourir et peur de vivre », explique-t-il.

Francis Joannis ne peut plus ni bouger, ni parler, ni écrire. Il s'exprime en clignant des yeux. Ses proches déchiffrent ses signaux grâce à une grille de consonnes et de voyelles. Mais s'il est prisonnier de son corps, l'homme n'en garde pas moins toutes ses facultés mentales. Et il s'accroche à ce qui lui reste, sa dignité.



Lors des élections cantonales, au mois de mars, c'est donc naturellement qu'il a demandé à son épouse, Simone, d'établir une procuration afin que sa voix soit entendue au même titre que celle de tout autre citoyen.

« J'ai téléphoné à la gendarmerie de Seignelay pour demander des renseignements, raconte Simone Joannis. On m'a demandé si mon mari pouvait parler et écrire. J'ai dit non, ce à quoi on m'a répondu qu'il ne pouvait pas voter. »



Lorsqu'elle a transmis cette information à Francis Joannis, ce dernier était « fou furieux ». D'autant plus qu'en 2010, pour les élections municipales, ladite procuration lui avait été accordée.

« Le problème serait qu'étant donné que mon mari n'a plus la parole, on ne peut être sûr de ses intentions de vote. Notre communication et ma propre parole sont mises en doute », s'indigne Simone Joannis.



Contactée, la gendarmerie de Seignelay s'est contentée de rappeler la procédure habituelle et n'a pas souhaité s'exprimer pour l'instant, affirmant de pas avoir connaissance de ce cas précis.

En désespoir de cause, Francis Joannis a écrit, le 18 avril, une lettre au président de la République, Nicolas Sarkozy. Il y expliquait son cas et concluait :

« Je suis enfermé dans un carcan de chair et d'os, en plus on me retire le droit civique qui m'est dû. Comprenez ma déception et ma souffrance. »



Une réponse décevante de l'Élysée




Le 10 mai, Francis Joannis a reçu une réponse de l'Élysée.

« C'est la première chose qu'il m'a dite, ce jour-là », se souvient Sylvie Dancin, son auxiliaire de vie.

« Nous étions heureux, mais aussi déçus », raconte Simone Joannis.

Car la lettre, signée Guillaume Lambert, chef de cabinet du président, ne résout rien. Elle rappelle la loi du 11 février 2005 et promet :

« le chef d'État poursuivra sans relâche ses efforts pour assurer la pleine reconnaissance des droits et des besoins des personnes handicapées. »

Depuis, plus rien. Francis Joannis ne veut pas lâcher. « C'est un battant », assure Sylvie Dancin.

« Je vais écrire à Carla », fait comprendre avec les yeux, plein d'humour, Francis Joannis.





Article original sur L'Yonne


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