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Rencontre handicap / Actualité du handicap

La MDPH n'aime pas l'handi-parentalité

2011-11-07 08:24:07.39




La Maison Départementale des Personnes Handicapées du Val d'Oise conteste à une jeune maman le droit d'organiser sa vie de famille en gérant elle-même les aides humaines dont elle a besoin. Enquête.




L'amour, la vie à deux et la naissance d'un enfant : voilà une réalité que les Maisons Départementales des Personnes Handicapées gèrent plus ou moins bien. Et plutôt mal dans le Val d'Oise, où réside Marie-Antoinette Vicaire. Elle y a rencontré l'amour avec Sébastien : on vous l'a raconté il y a tout juste quatre ans. Depuis, ils se sont mariés et un petit Alix est né, il y a 15 mois; déjà très autonome, comme s'il avait déjà compris qu'il devait se faire tout léger pour ses parents... Des parents qui pensaient pouvoir gérer au mieux les aides humaines dont Marie-Antoinette a besoin. La Commission des Droits et de l'Autonomie de la Personne Handicapée (CDAPH) de la MDPH du Val d'Oise en a décidé autrement, au mépris du projet de vie demandé à Marie-Antoinette : après 14 mois de péripéties (narrées sur un blog) elle lui a accordé près de cinq équivalents temps-plein d'aides humaines, mais sans laisser à la famille la liberté de les gérer ainsi que la réglementation le permet. Marie-Antoinette souhaitait salarier son mari comme aidant : elle en a le droit, la CDAPH le refuse, n'accordant qu'un "dédommagement familial" équivalent à deux temps-plein payés à 29% d'une aide humaine salariée. La Commission n'accepte qu'un seul temps-plein en emploi direct, pour un salaire de 1.817€, et deux temps-plein en mode prestataire, coûtant l'équivalent de trois temps-plein en emploi direct !



Au terme de longs mois de dialogue difficile, Marie-Antoinette a obtenu le volume d'heures d'aides à domicile que sa dépendance nécessite. Mais la répartition de ces aides dépossède la famille de la gestion de sa vie, et ce pour des raisons difficiles à comprendre : l'emploi direct demandé par Marie-Antoinette faisait réaliser au Département 20% d'économies, tout en respectant la vie de famille et le choix de vie. Marie-Antoinette, qui aurait pu gérer les interventions de ses personnels, se voit imposer par un prestataire des aides humaines peu ou mal formées, aux horaires qui conviennent... au prestataire.



Une MDPH injoignable.



Contacter la Maison Départementale des Personnes Handicapées du Val d'Oise est un parcours du combattant qui rappelle le vieux sketch de Fernand Raynaud "Le 22 à Asnières" : le numéro de téléphone indiqué sur la page dédiée du site web du Conseil Général n'est plus en service ! Les appelants sont dirigés vers un numéro d'informations générales. Là, on indique que la directrice, Isabelle Du Couédic, répond à un autre numéro vers lequel (évidemment) il n'est pas possible de basculer l'appel... Enfin, au bout d'une longue d'attente à ce numéro, un correspondant annonce à son tour qu'il ne peut transférer l'appel à la directrice de la MDPH ! Une employée, contactée un peu plus tard, confirme qu'Isabelle Du Couédic ne peut être jointe par téléphone : "On peut communiquer par courrier", ajoute-t-elle...



Pas davantage de succès auprès du Médiateur du département du Val d'Oise, Robert Daviot : il est hospitalisé depuis peu et le dossier de Marie-Antoinette, "assez gros et conséquent" selon sa secrétaire, est dans la pile de dossiers qui attendent d'être étudiés depuis juin 2011 ! "Il est aussi maire, ajoute la secrétaire; je le ne verrai que début décembre. C'est la première fois depuis 2004 que le Médiateur est absent, cela n'a pas été prévu." A son retour, Robert Daviot trouvera une masse de litiges concernant les relations entre personnes handicapées et MDPH, qui constituent la plupart des demandes adressées au Médiateur.



Finalement, après avoir saisi le Conseil Général, la directrice de la MDPH, Isabelle Du Couédic, apporte in extremis les précisions suivantes : "La CDAPH a décidé que le conjoint serait dédommagé au titre de la solidarité familiale." Elle confirme le refus par cette Commission de salarier le mari en tant qu'aidant de son épouse, sans toutefois exprimer un avis sur l'éventuel caractère abusif de cette décision au regard de la réglementation. Et ajoute qu'un service d'aide à domicile vient s'occuper de l'enfant quelques heures dans la semaine, pour soulager le père. Mais Isabelle Du Couédic admet que c'est bien le père valide que l'on aide à s'occuper de son fils, et non la mère handicapée...


Aucune aide à l'handi-parentalité.



L'idée qu'une femme handicapée dépendante puisse être mère n'est manifestement pas entrée dans l'esprit des auteurs et législateurs de la loi de février 2005 : l'aide humaine pour s'occuper d'un enfant né d'une mère handicapée n'est pas prise en charge. En 2009, Valérie Létard alors secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, avait annoncé que cette question serait incluse dans la création du 5e risque Dépendance. Depuis, le sujet est tombé aux oubliettes et la situation demeure ubuesque : la réglementation fait que les aides humaines sont financées pour s'occuper d'une femme handicapée ne pouvant effectuer tous les actes de la vie quotidienne, à l'exclusion de son enfant ! Seule réponse de Roselyne Bachelot-Narquin, ministre chargée des personnes handicapées : l'augmentation, annoncée en juin 2012, du complément de libre choix du mode de garde d'un enfant.



Une travailleuse familiale a bien été proposée à Marie-Antoinette, mais aux frais de celle-ci, ce qu'elle ne peut assumer avec son unique revenu : l'Allocation aux Adultes Handicapés. Sans sourciller, le président de la CDAPH a même osé proposer une solution radicale : puisque le mari dit ne pouvoir s'occuper, à la journée et la nuit longue, de sa femme et de son fils, plaçons la mère dans un foyer et le fils dans une famille d'accueil ! A croire que le département du Val d'Oise veut faire payer, au prix fort, l'amour que se portent Marie-Antoinette et Sébastien, en brisant leur famille et en sacrifiant leur enfant sur l'autel de la bureaucratie.



Article original sur Yanous !


Retour sur Rencontre-Handicap

Handicap : 7 entreprises sur 10 font appel au secteur adapté ou protégé

2011-11-04 08:58:41.531




A l'approche de la 15ème semaine pour l'emploi des personnes handicapées (qui se tiendra du 14 au 20 novembre dans toute la France), Humanis vient de publier son premier baromètre "Entreprises, osez l'ESAT" de la sous-traitance avec le secteur protégé et adapté [1]. On apprend ainsi que plus de 68 % des entreprises ont acheté des produits ou des services à des entreprises adaptées (EA) ou des établissements et services d'aide par le travail (Esat) entre 2010 et 2011. En 2006, elles n'étaient que 26 % selon la Dares, 33 % en 2008. « C'est une surprise, admet Alain Gisselbrecht, directeur conseil chez HandiExpeRH. Le taux de recours a eu une envolée spectaculaire, le changement de comportement des entreprises vis-à-vis du secteur est très net. »




Un beau résultat à nuancer toutefois : la somme médiane dépensée à destination du secteur protégé ou adapté n'est que de 1 500 euros par an et 75 % des montants sont inférieurs à 4 750 euros. « Des entreprises ont effectué des achats symboliques », reconnaît Alain Gisselbrecht.



Un taux de satisfaction de 95 %



Les entreprises justifient le recours à ces secteurs par une volonté de "faire une action citoyenne en direction des personnes handicapées" (à 70,1 %). Mais également afin de faire baisser leur contribution Agefiph (à 56,7 %) : depuis 1987, les entreprises de plus de 20 salariés ont l'obligation d'employer au moins 6 % de personnes handicapées, faute de quoi elles doivent verser une contribution à l'Association nationale de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph). Le fait de sous-traiter certaines activités à des entreprises protégées ou adaptées (voir encadré) permet de réduire cette contribution.



La sous-traitance se fait principalement dans le domaine de l'informatique/bureautique (58,8 % des produits ou services achetés en 2010-2011), la propreté/entretien (29,1 %) et les espaces verts (22,1 %).
Finalement, 95 % des entreprises ayant recours aux secteurs protégé et adapté sont satisfaites des prestations fournies.




Les entreprises, clientes comme non clientes, voient cependant un frein à la sous-traitance : les prix jugés trop élevés des produits et services (59,9 % des sondés). « Les entreprises n'intègrent pas forcément l'intégralité du calcul économique », souligne Alain Gisselbrecht, en référence à la réduction de la contribution Agefiph que la sous-traitance apporte par ailleurs.
Si le secteur se développe, il n'est pas dit que l'"envolée" actuelle se poursuive l'an prochain : Humanis prévoit une infime hausse de 0,34 % des achats en 2012 et plus de 70 % des entreprises non clientes ne comptent pas faire appel à des entreprises adaptées ou protégées à l'avenir.




Article original sur viva.presse.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

Un camion percute un car transportant des handicapés

2011-11-03 09:50:03.765





Un poids-lourd a violemment percuté un car qui transportait 27 adultes handicapés, ce mercredi, vers 9 heures, sur la RD 619, à Evry-Grégy-sur-Yerres, près de l'A5b. Il est rentré de plein fouet dans l'arrière du car qui freinait devant lui. Un gendarme a constaté que plusieurs pneus du camion étaient lisses et que certaines bandes de roulement, témoins indiquant le besoin de changer un pneu, étaient très usées.




De gros moyens de secours ont été déployés, vu le grand nombre de victimes potentielles. L'accident a fait six blessés légers dans le car. Tous les passagers venaient du foyer de Villebouvet à Savigny-le-Temple, qui accueille des personnes souffrant de lésions cérébrales, souvent des traumatisés crâniens «ayant déjà vécu un accident de la route», confie Jérôme Poirier, directeur adjoint du foyer. Ils se rendaient à leur travail à l'ESAT de Coubert.






Article original sur Le Parisien


Retour sur Rencontre-Handicap

La compagnie L'Oiseau-Mouche en représentation théâtrale

2011-11-02 10:00:34.859




La compagnie L'Oiseau-Mouche est une troupe permanente composée de vingt-trois comédiens, handicapés mentaux.




Inclassable et singulier, son théâtre s'adresse avant tout à l'humain. Depuis la naissance de la compagnie en 1978, ce projet demeure unique en France.




Depuis juin 2001, la compagnie est installée au théâtre de L'Oiseau-Mouche-Le Garage, à Roubaix. Il est avant tout un espace de création et de recherche théâtrale. Il s'ouvre chaque saison à d'autres équipes artistiques animées par l'envie d'un partenariat actif avec la compagnie.



Dans le cadre du dispositif « Les belles sorties » initié par Lille Métropole communauté urbaine, la compagnie de L'Oiseau-Mouche sort de ses murs et part à la rencontre des habitants et leur proposent notamment un regard nouveau sur le handicap.



Six comédiens, six personnages, six histoires intimes qui, sous l'apparence du quotidien, donnent à voir et à entendre un récit, leur histoire, à une ou deux voix. Le spectateur se retrouve dans une pièce, une chambre, un bureau, il est dans un univers on ne peut plus banal, mais parce qu'il a ouvert cette porte, il est soudainement projeté dans un monde de théâtre, un monde magique...



Représentation ce vendredi 4 novembre, à 19 h, à la salle polyvalente de Capinghem. 3 E. Renseignements et réservations auprès de Céline Parmentier, Tél : 03 20 92 60 78.





Article original sur La Voix du Nord


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