Le fauteuil électrique wHing reçoit le Grand Prix National de l'Ingénierie
2011-10-21 10:27:42.531

SEGULA Technologies et l'Association Française contre les Myopathies (AFM) se réjouissent de l'obtention ce jour du 2e Grand Prix National de l'Ingénierie 2011 (GPNI) récompensant le développement du wHing, premier fauteuil roulant électrique conçu comme un petit véhicule électrique individuel au service des personnes à mobilité réduite. Ce prix décerné au cours des Rencontres de l'Ingénierie par le Ministère du Développement Durable et Syntec-Ingénierie récompense les meilleurs projets de conception français, qui se distinguent par leur complexité et leur caractère innovant.
Pour cette 6e édition, le Grand Prix a été remis à l'équipe d'ingénieurs du groupe SEGULA Technologies qui a travaillé pendant 3 ans au développement du premier fauteuil roulant électrique de conception et de fabrication française. Ces ingénieurs spécialisés dans l'automobile, qui découvraient complètement le secteur des aides techniques aux personnes handicapées, ont abordé la conception du wHing avec une vision large et ouverte des problématiques de mobilité. Ils sont partis des besoins exprimés par les utilisateurs en collaboration avec l'AFM pour imaginer un petit véhicule individuel intégrant en série des fonctionnalités avancées à un coût 40 % inférieurs aux prix constatés sur le marché.
« Lorsque l'on parle du wHing, innovation et inventivité sont indissociables de la demande des personnes handicapées d'accéder à plus de mobilité et d'autonomie. Le fauteuil a été conçu avec pour objectif clair de supprimer le coût restant à la charge de l'utilisateur après déduction du remboursement de la sécurité sociale, de leur mutuelle et des aides disponibles et ce, en complète cohérence avec la politique de l'AFM », explique Bruno Cazé, Chef de Projet chez SEGULA Matra Technologies, le département Automobile & Véhicules Industriels du groupe. « Cela nous a inspiré une conception design-to-cost permettant au rôle social du projet d'être compatible avec une viabilité économique, ce qui représente un gage de durabilité pour les utilisateurs. »
Le développement du wHing a nécessité plus de 60 000 heures de recherche et développement et le dépôt de plusieurs brevets. L'équipe d'ingénieurs récompensée a su apporter au monde des aides techniques ses compétences et savoir-faire issus de l'automobile électrique : « Le fauteuil wHing mobilise les dernières innovations automobiles en matière de simulation numérique, de liaison au sol, de lois de commande, mais aussi de système électrique / électronique et de batteries, avec l'intégration d'une nouvelle technologie de batteries Lithium-ion », précise Bruno Cazé.
L'équipe qui a reçu le Grand Prix National de l'Ingénierie est parvenue à des innovations majeures dans le domaine des fauteuils roulants électriques : des vérins électriques permettent de passer d'une position assise à une position verticale en toute autonomie, grâce à la personnalisation et la mémorisation des différents réglages de l'assise, du dossier et des accoudoirs. De même, l'électronique de commande du véhicule intègre à la fois son pilotage (conduite, réglage de la position) et le contrôle de son environnement par infrarouge (lumières, portes, télévision, …). Le tout est commandé par une interface très attrayante, ergonomique et parfaitement adaptable à toutes les personnes quel que soit leur handicap.
Article original sur Handicapinfos.com
Retour sur Rencontre-HandicapDécès de l'otage handicapée détenue en Somalie
2011-10-20 07:49:27.234

Marie Dedieu, 66 ans, était tombée amoureuse de l'archipel de Lamu au début des années 1990. Elle y coulait des jours heureux depuis.
C'était le combat de trop. Tétraplégique, atteinte d'un cancer en phase de rémission et d'insuffisance cardiaque, Marie Dedieu n'a pas survécu à sa captivité. Hier matin, le ministère des Affaires étrangères a annoncé le décès de la Française de 66 ans enlevée le 1er octobre sur l'île de Manda, au large du Kenya.
Les circonstances et la date précise de sa mort restaient hier soir inconnues, son corps n'ayant pas été restitué par ses ravisseurs, dont on ignore par ailleurs toujours l'identité. Pourtant, « les informations recoupées par nos différents intermédiaires sur place ne laissent aucun doute sur son décès », assurait hier soir une source diplomatique.
Les autorités kényanes avaient établi la présence de la Française dans une zone assez vaste du sud de la Somalie, un territoire contrôlé par les islamistes shebabs. Selon nos informations, les services du renseignement français ont pu établir différents contacts jugés solides dans les jours suivant l'enlèvement. Des médicaments ont été remis à ces intermédiaires, mais rien n'a permis de confirmer qu'ils ont été administrés à la captive. En milieu de semaine dernière, les diplomates auraient demandé une preuve de vie formelle de la Française, préambule à l'ouverture de négociations. Une requête qui serait restée sans réponse, laissant présager le pire.
Installée dans l'archipel de Lamu depuis une quinzaine d'années, Marie Dedieu avait été une personnalité importante du mouvement féministe des années 1970. « A l'époque, elle faisait des études de cinéma, se souvient Antoinette Fouque, fondatrice du MLF (Mouvement de libération des femmes). Elle fréquentait Jean-Paul Léaud et François Truffaut. » Le cinéaste lui offre alors un petit rôle dans « Domicile conjugal » en 1970. L'année suivante, Marie est victime d'un grave accident à bord d'une voiture conduite par un ami. Elle en ressort tétraplégique, mais ne sombre pas pour autant. Elle signe le Manifeste des 343, prend la tête d'une revue féministe éphémère, avant de devenir responsable de la Librairie des Femmes à Paris.
C'est à l'invitation d'un ami que Marie se rend à Lamu, au début des années 1990. Elle tombe amoureuse du lieu. « Cet endroit lui faisait tellement de bien qu'elle s'est remise à marcher avec une canne », souligne Antoinette Fouque. Très appréciée de la population locale, elle était devenue l'une des figures de l'archipel. « C'est un acte de barbarie qui devra faire l'objet des sanctions les plus exemplaires », a prévenu hier François Fillon. Les deux enquêtes ouvertes en France et au Kenya devront notamment déterminer si les ravisseurs ont pu bénéficier de complicités locales.
Article original sur Le Parisien
Retour sur Rencontre-HandicapIls séquestraient des handicapés pour toucher leurs allocations
2011-10-19 08:00:01.531
La police a découvert les captifs samedi dans un sous-sol en terre battue et contenant quelques lits de fortune
Une femme et deux hommes ont été arrêtés par la police à Philadelphie (Pennsylvanie, Est des Etats-Unis), où ils séquestraient quatre adultes déficients mentaux dans une cave pour toucher leurs allocations.
Au domicile de Linda Ann Weston, 51 ans, arrêtée dimanche, les forces de l'ordre ont retrouvé des documents d'identification appartenant à une cinquantaine d'autres personnes, ce qui laisse à penser qu'elle aurait pu exploiter des dizaines d'autres personnes dans d'autres Etats du pays.
Elle a déjà purgé huit ans de prison après avoir été condamnée en 1985 pour avoir laissé mourir de faim un homme de 25 ans dans son appartement quatre ans auparavant.
Son compagnon Gregory Thomas, 47 ans, et un autre homme, présenté par la police comme sans domicile fixe, Eddie Wright, 49 ans, ont également été interpellés dimanche. Tous trois ont été mis en examen pour avoir séquestré dans une cave trois hommes et une femme âgés de 29 à 40 ans.
La police a découvert les captifs samedi dans un sous-sol en terre battue et contenant quelques lits de fortune. Ils souffraient de malnutrition et avaient des escarres. L'un d'entre eux au moins était enchaîné à un conduit de chauffage.
"On ne peut pas tomber plus bas que ce qu'ils ont fait pour exploiter ces gens", a déclaré le lieutenant Ray Evers, de la police de Philadelphie, cité par des médias locaux.
Selon la chaîne de télévision locale CBS 3, les adultes emprisonnés, portés disparus depuis quelque temps déjà, avaient les capacités mentales d'enfants de 10 ans.
Les trois personnes arrêtées ce week-end sous également sous le coup d'une enquête de la police fédérale, qui cherche à déterminer s'ils ont auparavant commis des actes similaires dans d'autres Etats.
Article original sur DH.be
Retour sur Rencontre-HandicapLe verticaliseur offre aux handicapés la force suffisante pour jouer au golf
2011-10-18 07:58:52.718
Christian Salomé est l'un des premiers à essayer le verticaliseur. Cette drôle de machine motorisée lui permet malgré son handicap physique de pratiquer le golf, ce qu'il ne croyait pas possible avant d'obtenir l'information.
Il abandonne son fauteuil roulant et attache les sangles du verticaliseur un peu au-dessus des genoux. Il appuie sur boutons et manettes. Le verticalisateur monté sur des roues l'emmène sur la pelouse à la vitesse désirée. À l'arrêt, il passe en quelques secondes de la position assise à celle debout. L'engin, fabriqué par des Allemands, est adapté.
Je suis inscrit à l'école handigolf depuis seulement trois semaines. J'ai découvert par hasard sur Internet que cet appareil existait , explique Christian Salomé qui veut que cette information se sache, Sans l'Internet, je chercherai encore ! » Depuis trois ans, le club de golf de Saint-Omer travaille sur l'intégration des handicapés au club. De l'hôtel au point d'accueil, les accès sont adaptés aux handicapés.
Mai 2011 qui correspond à l'ouverture de l'école handigolf a été l'occasion pour le club de disposer d'un verticalisateur. Le deuxième appartient à l'équipe de France d'handigolf qui a choisi de le poser au club de Saint-Omer. « L'objectif, c'est d'en parler et que l'école handisport se développe », indique clairement Xavier-Pierre Six, directeur de l'Open de Saint-Omer. Qui note aussi que c'est le seul sport où handicapés et valides peuvent jouer ensemble. Pour le moment, quatre personnes y adhérent. Le prix de l'abonnement au handigolf est le même qu'une personne valide.
Dans la philosophie de Jean-Jacques Durand, le club souhaite intégrer tous types d'handicaps, physiques et mentaux.
« Nous avons un autiste qui joue ici. Il s'ouvre beaucoup plus au golf que sur une activité proposée par son centre », acquiescent Xavier-Pierre Six et Mathieu Avart, responsable de la gestion sportive.
Quant à Christian Salomé, il vient tous les mercredis jouer et admirer le paysage. Son professeur, Sylvain Raout, l'aide beaucoup, il suivra d'ailleurs une formation handigolf en octobre.
« Il m'aide à compenser mon handicap, indique l'ancien chef d'entreprise équipementier automobile, Je n'ai pas la rotation complète alors à la différence d'un joueur valide plutôt que de me mettre en position verticale par rapport à la balle, je me mets de biais. » « Au golf, qu'on soit valide ou handicapé, il faut de toute façon adapter son swing », souligne Xavier-Pierre Six. Autre exemple, pris par Christian Salomé lorsqu'il rencontre des difficultés à bouger les mains, il effectue une rotation des poignets. Des Christian Salomé, Xavier-Pierre Six en souhaite beaucoup pour à la fois développer l'école handigolf mais aussi, par la suite, accueillir des compétitions sportives.
Article original sur La Voix du Nord
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