Le manque d'accompagnants pour les élèves handicapés provoque la colère des parents de Bara-Cabanis
2011-09-07 08:37:52.078

Bilal est atteint de trisomie 21, Nathan est paralysé du côté droit,
mais leurs mères, Meriem et Cindy, parlent d'une même voix : « On dirait que tout est fait pour nous décourager de les scolariser en milieu ordinaire. » En plus de Bilal et Nathan, l'école Bara-Cabanis compte huit autres élèves atteints d'un handicap. D'où la stupeur des parents, lundi matin, quand ils ont découvert qu'un seul EVS (emploi de vie scolaire, comprendre un accompagnant pour les élèves porteurs d'un handicap) avait fait sa rentrée. En juin, la directrice de l'école, Nicole Taquet-Leroy, avait pourtant fait la demande pour en recevoir cinq. Hier, les parents de certains élèves concernés mais également des représentants des parents d'élèves et du syndicat d'enseignants SNUIPP-FSU, ainsi que Michelle Demessine, adjointe au maire, tenaient une « réunion de crise ».
Déscolarisation
« On nous dit que les personnes ont été trouvées mais que les contrats ne sont pas encore signés », explique les parents qui dénoncent un imbroglio administratif.
Autant que de la colère, on sentait de la lassitude car cette « crise » n'est pas la première. En mars de l'année passée, l'école s'était déjà mobilisée pour un problème similaire. Car les conséquences de ce manque d'encadrants peuvent être graves. « Même si ce n'est pas une déscolarisation dans les faits, si l'élève n'est pas accompagnée... », déplorent ces parents qui relatent le cas d'une petite fille attendue en maternelle depuis un an mais qui, faute d'EVS, vient de rater une seconde rentrée.
« Action, il doit y avoir et action il y aura », posait hier Nicolas Senechal, représentant des parents d'élèves. Des personnalités devraient être sollicitées afin de remplir le rôle d'EVS. De guerre lasse, Sabine Wilson, dont le fils, atteint d'un handicap physique, est scolarisé depuis trois ans, a même décidé de renvoyer l'affaire devant les tribunaux. Soit en portant plainte, soit en déposant un référé au tribunal administratif pour non-respect de la loi sur l'égalité des chances.
Quatre contrats de six mois
Éric Guillez, inspecteur de l'Éducation nationale adjoint annonçait hier que « la situation (allait) être réglée dans les prochains jours ». Les contrats de deux EVS devraient être renouvelés et deux personnes supplémentaires sont en cours de recrutement.
Mais les contrats d'EVS, des emplois aidés, ne durent que six mois et ne sont renouvelables qu'une fois. « Le manque d'accompagnant est un problème qui se répète tous les six mois. La situation n'est pas facile en soi. Là je suis vraiment fatiguée », expliquait Sabine Wilson.
Article original sur La Voix du Nord
Retour sur Rencontre-HandicapRentrée scolaire : plus d'handicapés mieux accompagnés
2011-09-05 08:25:53.821
La scolarisation des enfants handicapés, qui n'a cessé d'augmenter depuis la loi «Handicap» de février 2005, bénéficie à partir de la rentrée scolaire du 5 septembre 2011 d'assistants aux contrats moins précaires, mais la diminution des enseignants spécialisés désoriente associations et syndicats.
212.640 enfants scolarisés en milieu ordinaire
A la rentrée 2011, 212.640 élèves handicapés sont scolarisés en milieu ordinaire (90% à temps complet), soit 11.250 de plus qu'à la rentrée 2010 et 45% de plus qu'en 2004-2005, selon le ministère de l'Education nationale. L'an dernier, ils étaient 126.294 en primaire et 75.094 dans le secondaire.
Mais cette évolution, depuis la loi de février 2005 qui pose le droit pour chaque enfant handicapé d'être scolarisé dans l'école de son quartier, ne s'est pas faite sans mal, notamment en doublant le nombre d'accompagnants avec parfois des contrats très précaires.
A chaque rentrée, avec le non-renouvellement de certains contrats, parents et professionnels du handicap interpellaient le gouvernement, dénonçant les difficultés que créaient pour les enfants les changements d'accompagnants et le manque de véritables perspectives professionnelles pour ces derniers.
Pas de perspectives pour les accompagnants au-delà de six ans
Aussi Nicolas Sarkozy a-t-il annoncé, lors de la Conférence nationale du handicap le 8 juin 2011, une amélioration: les « contrats aidés » les plus précaires seront progressivement remplacés par des « contrats d'assistants d'éducation de trois ans, renouvelables une fois ».
Dans une lettre du 4 juillet 2011 du ministère aux recteurs, cet engagement est précisé: 2.000 assistants seront recrutés en cette rentrée (un bilan très précis est demandé avant le 5 octobre prochain), 2.300 en 2012 et à terme l'accompagnement sera exclusivement pris en charge par eux.
« Il y a une volonté de répondre de façon plus pérenne à l'accompagnement des élèves, ça va dans le bon sens pour les enfants et leurs familles », a commenté, auprès de l'AFP, Nelly Paulet qui suit ce sujet au Syndicat des enseignants (SE-Unsa). « Mais on n'ouvre pas de perspectives professionnelles pour les accompagnants au-delà des six ans et ça ne va pas forcément dans le bon sens pour le fonctionnement de l'école », ajoute-t-elle.
En effet, comme priorité sera accordée à la prise en charge du handicap, l'assistance administrative aux écoles, qui se faisait aussi via des contrats aidés, sera réduite.
S'agissant des contrats correspondant aux assistants administratifs de directeurs d'école et aux autres fonctions, il a été demandé pour cette rentrée aux recteurs « de ne procéder à aucun recrutement ni renouvellement, y compris pour les contrats n'ayant pas atteint la durée maximum ».
Diminution régulière d'enseignants spécialisés
D'autre part, syndicats et associations dénoncent la diminution régulière, pour cause de suppressions de postes ou faute de formation, d'enseignants spécialisés dans le handicap qui travaillaient dans les classes d'inclusion scolaire (Clis), les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) et au sein des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased).
« La logique est de recourir le plus possible à l'éducation en milieu ordinaire », répond-on au ministère, « tout enseignant va maintenant s'occuper d'enfants handicapés et on va rapprocher les compétences des professeurs des milieux ordinaires et spécialisés ».
Sauf que « le ministre ne propose pas de plan de formation au sein de l'Education nationale », déplore Nelly Paulet, dans un contexte où les budgets de formation continue ne cessent de baisser.
Article original sur Parlonsen83
Retour sur Rencontre-HandicapA Nevers, la mairie fait payer les handicapés !
2011-09-02 08:07:30.546

La carte européenne de stationnement, apposée sur le pare-brise d'un vÉhicule, permet au propriétaire de celui-ci de garer sa voiture sur les emplacements réservés, et, si ceux-ci sont indisponibles voire absents, de se garer généralement sans acquitter le droit de stationnement.
Même si cette exemption reste une tolérance, elle est généralement observée par les municipalités.
Généralement, mais pas à Nevers !
Saise d'une réclamation à propos d'un PV dressé pour "non-paiement du droit de stationnement" à l'encontre du propriétaire d'un véhicule dûment muni du macaron ad hoc, la mairie de Nevers (58) répond par une prose pour le moins surprenante, puisqu'elle prétexte de la discrimination qui résulterait de la dispense du droit de stationnement accordée aux handicapés !
En réponse à cette réclamation, la mairie, par un courrier signé de l'adjoint au maire délégué à la mobilité et au handicap, et de la conseillère municipale déléguée au handicap, expose en effet que " (cette politique volontariste en faveur des handicapés) étant le reflet d'une recherche permanent d'équité entre les citoyens, notamment par la suppression de toupet situation discriminante ou stigmatisante à l'égard des personnes handicapées. C'est pourquoi… Je vous confirme l'absence de prérogative sur m'ensemble du parc de stationnement payant de la commune. C'est à dire que, comme tout un chacun, les détenteurs handicapés porteurs de la signalisation ad hoc paient le stationnement".
Par ce raisonnement admirable, la mairie de Nevers explique ainsi que faciliter la vie des handicapés, c'est faire de la "discrimination". Si l'on adhère à cette logique, il faudrait demander à cette municipalité d'interdire la signalétique "discriminante" signalant aux autres usagers un véhicule comme étant celui d'un handicapé…
Article original sur Le Post
Retour sur Rencontre-HandicapColin Farrel révèle la maladie de son fils
2011-09-01 09:13:37.421

Colin Farrell parle de son fils malade. Il évoque la maladie génétique rare de James, 7 ans, avec émotion et grand espoir. Colin avait assisté à l'émission de Letterman où il faisait la promotion de son film « The Fright Night ». En évoquant ses enfants, l'acteur a profité de l'occasion pour faire connaître la maladie de son garçon qu'il a eu avec le modèle Kim Bordenave. Il a avoué que James avait une maladie très rare et qui est le syndrome d'Angelman.
Ce syndrome se caractérise par un trouble sévère du développement neurologique dont l'origine est génétique et qui est sous forme de retard sévère du développement avec retard mental, déficit important de la parole, trémulations des membres et les enfants atteints sont très joyeux et rient de façon inappropriée.
Le syndrome d'Angelman est souvent confondu avec l'autisme et c'est ce qui s'était passé avec l'enfant de Colin. L'acteur, qui a deux enfants, Henry presque 2 ans avec la chanteuse et actrice polonaise « Alicja Bachleda » et James 7 ans, n'a jamais pensé à la maladie de son fils comme un handicap. Il a déclaré qu'il est béni d'avoir un fils comme James et que ce dernier avait des besoins particuliers pour se sentir bien et ce n'est aucunement un handicap. Il a profité de la soirée aux côtés de Letterman pour faire un appel aux dons « CureAngelman.org » pour la recherche de remède pour cette maladie en déclarant qu'un médecin avait réussi à guérir la maladie chez des souris et les fonds sont vraiment nécessaires pour des essais cliniques.
Il a ajouté aussi que depuis qu'il a commencé à parler de la maladie de son fils beaucoup de parents ont pu identifier le mal de leurs enfants qui était toujours confondu avec l'autisme. Farrell a expliqué que l'erreur de diagnostic est souvent présente car l'autisme partage beaucoup de trait de ressemblance avec le syndrome d'Angelman. Ce syndrome est très rare et touche un enfant sur 30.000.
Article original sur viefemme.com
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