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Rencontre handicap / Actualité du handicap

De nouvelles méthodes pour sensibiliser les managers au handicap

2011-11-18 09:11:03.093




Six ans après le vote de la loi Handicap, des employeurs préfèrent désormais des opérations de sensibilisation matures et individualisées aux campagnes de communication "paillettes" .




Estelle Dauchy, chef de projet Jeu responsable à la Française des jeux, a participé, en juin dernier, au Raid de la mixité organisé par Terre d'équilibre. Pendant un week-end, des équipes de quatre personnes, constituées de deux collaborateurs valides, d'une personne handicapée mentale et d'une autre, en situation de handicap physique, s'affrontent dans des défis en lien avec le handicap, en pleine campagne clermontoise. "Au début, je ressentais de l'appréhension, j'avais peur de ne pas rester naturelle. Mais, au bout de cinq minutes, nous agissions avec spontanéité", se souvient Estelle Dauchy. Cette expérience lui a permis de relativiser l'importance du handicap chez une personne: "Cette sensibilisation extraprofessionnelle gomme le côté institutionnel et permet de libérer davantage ses émotions."




Les opérations de sensibilisation mettant en scène les collaborateurs handicapés des entreprises n'ont pas porté les fruits escomptés. "La violence de certaines campagnes d'affichage a parfois pu être rejetée par les collaborateurs. Les employeurs doivent désormais être plus subtils s'ils veulent changer le regard sur cette question au travail", souligne Laurent Ryckelynck, fondateur de Handi-partage.fr. Exit, donc, les grandes manoeuvres à mi-chemin du marketing et de la communication RH. Place aux actions de formation et de sensibilisation à plus petite échelle.



Ainsi, les Amis de Raymond (voir l'encadré) réunissent une dizaine de salariés volontaires de Sagem Eragny-sur-Oise (Val-d'Oise). Ce groupe de réflexion s'est donné pour mission de parler librement du handicap et d'imaginer de nouvelles idées pour faire évoluer le regard des collaborateurs du site sur la question.



L'Ocirp, organisme commun des institutions de rente et de prévoyance, a envoyé un questionnaire à ses 70 salariés pour comprendre leur ressenti. Bilan: une quarantaine de répondants. "Nous les avons alors invités à un atelier d'échange et de partage des résultats. Une quinzaine de personnes sont venues parler de leurs motivations et des bonnes pratiques à dupliquer en interne", explique Véronique Binet, responsable RH et du projet handicap.


Moins d'actions "tapageuses"



Pour les salariés présents et impliqués, le sujet doit encore mobiliser davantage de personnes, notamment le top management. Pour la tenue du deuxième atelier, les salariés très motivés, baptisés "ambassadeurs", remettent en main propre les cartons d'invitation. Résultat: 32 participants à cette deuxième session, dont le directeur général. Ces brainstormings ont débouché sur la rédaction d'un guide de bonnes pratiques. Aujourd'hui les salariés de l'Ocirp évoquent le handicap sur un registre différent. "Auparavant, on parlait d'emblée aménagement de poste et aspect matériel lors du recrutement d'une personne handicapée. Désormais, nous accompagnons le collaborateur à choisir son mode d'intégration personnelle", conclut Véronique Binet.



STMicroelectronics a également choisi la voie du baromètre pour sonder ses collaborateurs sur le sujet. "Notre objectif est double: nous situer par rapport aux résultats nationaux mais aussi permettre à chacun de faire son introspection sur le sujet en répondant aux questions. C'est une première étape importante pour aller plus loin", argumente Claude Boumendil, responsable du pôle responsabilité sociale et environnementale à la DRH.



Cet adepte de la politique des petits pas ne croit plus aux actions "tapageuses". Pour lui, chaque cas nécessite un traitement sur mesure. "Les managers sur le point d'intégrer des collaborateurs en situation de handicap peuvent, s'ils le désirent, échanger avec des psychologues du travail, mais aussi avec des pairs dans une situation similaire", précise-t-il.



STMicroelectronics a remis le pied à l'étrier à six demandeurs d'emploi handicapés via un programme de préparation à l'alternance, à Crolles, en Isère. A la suite de cette remise à niveau, le groupe de microélectronique les a recrutés en contrat d'alternance.


Faire bouger les lignes



Pour sensibiliser avec efficacité l'ensemble de l'entreprise, il est essentiel de rendre les collaborateurs acteurs du dispositif. La Cité de l'architecture et du patrimoine vient de se voir décerner le "trophée intégration" par le réseau P-H-A-R-E d'IBM. Cet établissement a opté pour une intégration participative en accompagnant à la fois la collaboratrice malvoyante Marie-Pierre Warnault, l'équipe au sein de laquelle elle exerce et le management. Lorsqu'en janvier 2010 Marie-Pierre Warnault débute comme chargée de projet à la Cité de l'architecture, tout va pour le mieux.



Les adaptations de poste ont été effectuées rapidement. "Arriver dans une équipe de 16 personnes permet de ne pas se reposer toujours sur les mêmes personnes", se souvient-elle. Mais, six mois plus tard, Marie-Pierre Warnault perçoit des non-dits et éprouve des difficultés à se faire une place. Elle s'en ouvre à la consultante externe qui continue de la conseiller, à la suite d'un bilan de compétences. Cette professionnelle propose alors de rencontrer les membres de l'équipe et le management pour connaître leur ressenti.



Anne Ruelland, la supérieure directe de Marie-Pierre, approuve la démarche en accord avec le DRH. "Mais c'est Marie-Pierre Warnault qui a parlé de ce projet au reste de l'équipe et organisé le suivi des rendez-vous entre les collaborateurs et la consultante", détaille-t-elle. En interne, ces entretiens ont provoqué beaucoup de remue-ménage, certains trouvaient que l'on allait trop loin". Aujourd'hui, après une réunion de restitution de la synthèse des entretiens (restés anonymes), Marie-Pierre Warnault constate "de belles avancées sur le plan relationnel et moins de non-dits. L'équipe attend de moi que je formule davantage mes demandes, comme tout un chacun".



L'évolution des mentalités n'est pas, en général, rapide. Pour Laurent Ryckelynck, "des programmes suivis dans le temps sont certes moins percutants en termes de communication, mais beaucoup plus efficaces, car les salariés s'habituent peu à peu à la thématique handicap".



Article original sur LEXPRESS.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

Respect Mag sort son hors série gratuit "Jeunes et handicap"

2011-11-17 09:33:37.234




Avec de nombreux partenaires dont handicap.fr, Respect Mag propose un hors série gratuit spécialement dédié aux jeunes et au handicap




Affronter un handicap dans sa jeunesse, à l'âge où l'on se construit, à un moment où l'on est censé se dire que tout est possible : c'est la réalité de milliers de jeunes Français. La loi de février 2005 a bien contribué à améliorer le quotidien des personnes handicapées mais les obstacles demeurent : inadéquation avec le marché de l'emploi, socialisation difficile, universités peu accessibles...



Autant de sujets que Respect magazine (www.respectmag.com ), le mag urbain social et métissé, aborde dans son hors série « Jeunes et handicap ». Gratuit, ce numéro spécial se veut résolument positif et tourné vers les parcours de ceux qui ont puisé dans leur handicap force et détermination. Les parcours exceptionnels, comme celui de Junior, danseur de talent devenu breaker professionnel malgré une jambe handicapée par une poliomyélite et vainqueur l'émission Incroyable talent ; celui de Mason, malvoyant suites à des maltraitances, producteur d'une série télé en tournage, et créateur de mode ; ou encore de Emeric et Cyril, tous deux en fauteuil, agents EDF et champions paralympiques...
Et les parcours en apparence plus ordinaires mais tout aussi remarquables des Julie, Grégory, Marc, Rachel, Geoffroy, ces étudiants qui ont fait le choix de tracer leur chemin malgré les obstacles.



Raconter de belles histoires n'occulte pas l'autre objectif affiché du hors série : proposer une information pratique. Réalisé en partenariat avec de nombreux partenaires associatifs et institutionnels engagés sur le handicap, Respect Mag « Jeunes et handicap » se penche sur des sujets concrets qui touchent les jeunes dans leur quotidien : la mobilité, l'accessibilité dans les universités, le vote (important, avec les échéances électorales qui approchent), les rencontres et l'amour, l'emploi, les prêts bancaires et les bourses universitaires....le tout avec de nombreux contacts d'associations, de ressources pour choisir sa formation et mettre toutes les chances de son côté pour décrocher un job, ou encore de médias pour bien s'informer.



Marc Cheb Sun, directeur de la rédaction de Respect mag : « Respect Mag, c'est le magazine d'une société fière de ses différences et qui veut apprendre à vivre ensemble. Nous parlons régulièrement du handicap dans nos pages, et on avait à cœur de faire quelque chose de plus spécifique sur le sujet des jeunes. Ce hors série est une première édition, et nous espérons faire encore mieux pour la deuxième : le rendre plus accessible et favoriser les passerelles valides - handicapés. Rendez vous en 2012 ! »



Disponible à partir du 16 novembre en version papier le hors série Respect Mag « Jeunes et handicap » est également disponible en version numérique pour une diffusion aussi large que possible ....

Cliquez sur le lien
http://www.respectmag.com/2011/11/14/decouvrir-hors-serie-gratuit-jeunes-et-handicap-5671
et accédez gratuitement à la version numérique du hors série.





Article original sur handicap.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

La Poste condamnée pour avoir licencié une personne handicapée

2011-11-16 10:22:05.203





Une femme handicapée mentale de 58 ans a été licenciée de La Poste pour motif économique en juin 2009.







Suite à une mesure de reclassement, elle avait refusé une affectation éloignée de son domicile. Un poste se situait à 25 kilomètres, les deux autres à plus de 100. Or, cette femme n'est pas titulaire du permis de conduire et ne se déplace qu'à vélo.


Jugeant son licenciement discriminatoire, elle avait porté l'affaire en justice. Selon lemonde.fr, La Poste a été condamnée à réintégrer son employée, lui verser 15 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral et lui payer 42 000 euros d'arriérés de salaires.





Article original sur mondial-info.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

Ces handicapés qu'on regarde de travers

2011-11-15 08:55:37.937




Lorsque leur handicap n'est pas « suffisamment » visuel, les personnes à mobilité réduite peinent à faire valoir leurs droits aux caisses dites « prioritaires ».




Lettre d'excuse ou pas, Virginie compte bien changer de crémerie. Ou plutôt de parfumerie. Notamment atteinte de paralysie partielle à une jambe, l'intéressée - âgée de 30 ans et domiciliée dans l'Aillantais - n'a pas digéré l'accueil que lui a réservé une parfumerie auxerroise, mi-octobre.

« Il y avait une longue file d'attente et j'ai expliqué à la vendeuse que je ne pouvais pas patienter, en lui présentant ma carte d'invalidité qui mentionne que la station debout m'est pénible », relate la jeune femme. « Après avoir vu sa responsable, la vendeuse m'a expliqué qu'elle ne pouvait me faire passer en priorité, car ça allait déclencher une émeute. D'après elle, c'était déjà arrivé le matin »



« Pour les gens, le handicap se résume souvent au fauteuil »



« Décontenancée », Virginie renonce à ses achats et quitte la boutique. Mais écrit à la direction, « outrée de voir la place faite aux personnes à mobilité réduite ». Réponse gênée de cette dernière : « Toute l'équipe du point de vente vous présente ses excuses. Un rappel a été fait aux membres de l'équipe concernant l'accueil des personnes à mobilité réduite, et pour vous dédommager, nous aurons le plaisir de vous offrir un testeur lors de votre prochaine visite. »



Mais pas question pour Virginie de récupérer son « dédommagement » : « J'en ai marre ! Je fais souvent des courses à Auxerre, en grande surface ou dans les petits commerces, et je suis régulièrement confrontée à ces problèmes, aux remarques des clients Pourtant, je ne présente pas à chaque fois ma carte d'invalidité. Si je ne me sens pas trop fatiguée, j'attends mon tour. Pour les gens, le handicap se résume souvent au fauteuil roulant. Comme l'accessibilité, ces questions d'accueil concernent pourtant toutes les personnes à mobilité réduite, y compris les femmes enceintes. »



Atteint d'une poliomyélite qui l'a depuis longtemps contraint à vivre en fauteuil, René Comas rejoint Virginie. « Quand je pouvais marcher avec des cannes, je restais appuyé à mon chariot sans que personne ne bouge, et maintenant que je suis en fauteuil, on me laisse plus facilement passer aux caisses prioritaires. C'est stupide. D'ailleurs, je réponds souvent que je suis assis, et donc moins pressé qu'une mémère qui a du mal à marcher », confie René.



Connu pour être un acharné de sport malgré son handicap, René Comas l'est aussi pour sa « grande gueule ». « La plupart des gens n'en ont rien à faire du handicap, on le voit bien dans les supermarchés. Les caisses prioritaires, c'est pour se donner bonne conscience. Mais souvent, les caissières ont peur de se faire agresser et n'osent pas intervenir. Si les agents de sécurité étaient devant les caisses, ça en calmerait certains. »



« Seulement si la caissière en fait la demande »



Aveugle, Alexis Munoz dénonce lui aussi l'attitude de monsieur tout le monde : « S'il n'y a pas de panneau, les gens te laissent crever », affirme-t-il, tout en déplorant « le manque de formation du personnel, notamment aux caisses. » Lui aussi non-voyant, Jean-Bernard Bourgoin pointe du doigt ce problème de formation dans le commerce. « En grande surface, il m'est arrivé plusieurs fois qu'on me refuse l'accès au magasin avec mon chien d'assistance. »



Virginie Pouillot, elle, n'ose pas demander à passer devant les autres. Et ce, malgré son ventre rond. Poyaudine de 31 ans, sa deuxième grossesse arrive à son terme. « Je choisis des périodes creuses pour faire mes courses », raconte-t-elle. Alicia, 23 ans, enceinte de 7 mois, ne tolère pas ce manque de courtoisie. « C'est pas normal, je n'ai été prioritaire qu'une seule fois, témoigne-t-elle. Les gens ne se rendent pas compte qu'au bout d'une heure de courses, ça commence à peser. » « On nous laisse passer seulement si la caissière en fait la demande », confirme Leïla, maman de 39 ans.



Article original sur lyonne.fr


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