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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Des personnes valides vont se glisser dans la peau de handicapés sur France 4

2011-12-13 09:54:46.25





En 2007, Canal + avait tenté une expérience avec des Blancs "Dans la peau d'un Noir".
Selon Télé 2 Semaines, France 4 s'est inspiré de ce concept, et va tenter quelque chose de similaire sur le thème du handicap.




Pendant deux mois, quatre personnes valides se sont glissées dans la peau de handicapés.
Les caméras les suivront dans les transports en commun, en boîte de nuit, ou même dans les rencontres via Internet.



Diffusion prévue en prime-time début 2012.





Article original sur jeanmarcmorandini.com


Retour sur Rencontre-Handicap

Voitures électriques : attention, danger !

2011-12-09 10:28:53.89




Alors que Paris lance Autolib, les constructeurs automobiles français s'apprêtent à livrer à des services publics des milliers de voitures électriques autant silencieuses que dangereuses, notamment pour les piétons déficients visuels.




Le 5 décembre 2011 fera date dans l'histoire commerciale de la voiture électrique : ce jour-là, Paris inaugure officiellement un service de location en libre-service de voitures électriques sous l'oeil avide des médias du monde entier. Avec comme slogan "Zéro émission, zéro odeur, zéro bruit" : "Autolib' est une opportunité de changer la ville grâce à des voitures 100% électriques sans bruit et sans émission de CO2", proclame Vincent Bolloré, l'industriel qui a décroché le contrat. Et effectivement, la petite Bluecar conçue par le carrossier Pininfarina est particulièrement silencieuse. Mais voilà : on ne l'entend pas venir lorsque l'on circule à pied, ce qui la rend potentiellement dangereuse pour les enfants, les personnes âgées, les cyclistes et les personnes déficientes visuelles. L'industriel a pourtant pensé à cet inconvénient majeur en équipant la Bluecar d'un signal sonore, mais le conducteur devra actionner celui-ci volontairement en appuyant sur un bouton. Une impulsion simple déclenche une série de bips, l'appui prolongé bascule le signal en mode permanent. Mais il y a fort à parier que la quasi-totalité des clients d'Autolib ne circuleront pas en mode "bip-bip", ce son audible dans l'habitacle s'avérant rapidement désagréable. "Nous travaillons avec un acousticien pour élaborer un son diffusé à l'extérieur mais inaudible à l'intérieur, précise Julien Varin, chef de projet. Paris n'a rien demandé sur la sonorisation du véhicule."




"Le son émis par cette voiture n'est pas détectable, déplore Philipe Aymond, instructeur en locomotion à la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France (FAF). Il n'alertera pas les personnes déficientes visuelles, d'autant qu'il est en pratique optionnel". Avec Thierry Jammes, président de la Commission Accessibilité de la Confédération Française pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes (CFPSAA), Philipe Aymond a testé en milieu urbain le son émis par la Bluecar Bolloré et la Renault Fluence ZE : "Le bruit émis par cette berline est inaudible, il est noyé par les sons de l'environnement urbain", regrette Thierry Jammes.




La Renault Fluence ZE émet à très basse vitesse le son artificiel d'un léger feulement qui disparaît dès que la voiture atteint 15 km/h. Ce son n'est pas actif en marche arrière. Pour ces deux voitures, le verdict de Philippe Aymond et Thierry Jammes est sans appel : les personnes déficientes visuelles seront potentiellement en danger lorsqu'elles croiseront ces voitures. "Les constructeurs n'ont pas concerté les associations de personnes déficientes visuelles, déplore Thierry Jammes. Aux USA, les associations ont contraint le gouvernement fédéral à faire adopter une réglementation efficace et les voitures électriques émettent un son détectable."



Aux 2.000 Bluecar Autolib' annoncées dans Paris et les communes limitrophes d'ici juin 2012 viendront s'ajouter plus de 15.000 Renault Kangoo ZE (qui utilisent le même son que la Fluence) pour La Poste et d'autres entreprises publiques. "Renault poursuit un travail de recherche avec l'Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique (IRCAM) afin de trouver le meilleur son", précise un porte-parole du constructeur. Autre constructeur français, Peugeot va également fournir des Ion électriques aux services publics : "PSA Peugeot Citroën a travaillé sur plusieurs solutions de AVAS (Approaching Vehicle Audible System) répondant aux préconisations des autorités internationales de réglementation automobile, explique le service de communication du constructeur. Le Groupe se tient prêt à en équiper ses véhicules électriques et hybrides, lorsque la réglementation aura fixé la fréquence et le niveau du son à émettre, sans risque de créer une pollution sonore." Le constructeur disposerait donc d'une solution sonore... si les pouvoirs publics le demandent, ce qui ne sera certainement pas pour demain. A la question de savoir quelles dispositions sont envisagées par le Gouvernement en matière de sonorisation des voitures électriques, le cabinet de la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, chargée du développement durable, répond ceci : "L'initiative de Vincent Bolloré est étudiée avec beaucoup d'intérêt par le Gouvernement." Les piétons déficients visuels ne peuvent guère compter que sur eux, et s'armer de patience tout en redoublant de prudence...




Article original sur yanous.com


Retour sur Rencontre-Handicap

Montréal - Le métro est toujours difficile d'accès pour les handicapés

2011-12-08 12:19:36.671




«C'est aussi facile que ça prendre le métro. Chaque passager compte pour la planète», chante sur tous les tons la Société de transport de Montréal (STM). Pas si sûr, rétorque un regroupement de personnes handicapées qui, faute d'ascenseurs, ne peuvent pas emprunter le métro.




À peine sept stations sur 68 sont actuellement dotées d'ascenseurs: Côte-Vertu, Lionel-Groulx, Berri-UQAM, Henri-Bourassa, en plus des trois stations lavalloises. «En 2011, je regrette, mais c'est vraiment trop peu», a fait valoir la présidente du Regroupement des activistes pour l'inclusion au Québec (RAPLIQ), Linda Gauthier.




La STM argue pour sa part que huit stations de métro sont accessibles. Elle inclut la station Bonaventure, bien que l'Agence métropolitaine de transport (ATM) tarde à y installer des ascenseurs permettant d'accéder à la mezzanine à partir de l'extérieur. «Si vous prenez le métro à Montmorency, par exemple, vous pouvez descendre à Bonaventure... mais vous ne pourrez aller nulle part parce que l'AMT n'a pas construit d'ascenseur encore pour sortir», a indiqué la porte-parole de la STM, Marianne Rouette, avant de préciser qu'«il y a des gens qui le font [réussissent à sortir] parce qu'ils sont très habiles et qui sont capables».



En 2008, la Ville de Montréal s'était engagée à rendre trois stations accessibles aux personnes handicapées par année, ce qui aurait fait en sorte que le réseau aurait été «d'un bout à l'autre» accessible aux personnes handicapées vingt ans plus tard.




Par contre, la Société de Transport a fait savoir, il y a un an, qu'elle ne se plierait pas au Plan de transport de la Ville faute de moyens financiers, promettant néanmoins d'équiper quatre autres stations d'ascenseurs d'ici 2016. L'installation d'un ascenseur «coûte très cher», soit en moyenne 15 millions de dollars, selon la porte-parole de la STM.



À ce rythme-là (0,8 station par année), la Société de transport mènera à terme ses travaux en 2085. «C'est inacceptable. On ne peut pas accepter cela», s'indigne Linda Gauthier, exhortant la STM à prendre exemple sur le Toronto Transit Commission (TTC) et à aménager des ascenseurs dans toutes les stations de métro d'ici à 2025.




Onze membres du RAPLIQ dénonceront aujourd'hui «la lenteur de la Société de transports» devant la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec en déposant des plaintes pour «discrimination systémique» contre l'organisation. En plus de réclamer des services de transport adapté, ils sommeront la STM de verser à chacun 20 000 $, c'est-à-dire 15 000 $ en dommages moraux et 5000 $ en dommages exemplaires.



«On ne se plaint pas pour rien. On n'est pas des personnes aigries. On veut être des citoyens à part entière, comme tout le monde. On veut se fondre dans la masse, mais la STM ne nous le permet pas. Comme vous, on est soit travailleur, soit étudiant. On a une vie!» a conclu Mme Gauthier.





Article original sur ledevoir.com


Retour sur Rencontre-Handicap

Vivre avec un chien d'assistance

2011-12-05 09:01:29.453




Handi'Chiens (Association Nationale d'Education de Chiens d'Assistance pour Handicapés), créée en 1989 sous le nom d'ANECAH, a pour mission d'éduquer des chiens d'assistance destinés à aider au quotidien les personnes handicapées.





Quelles démarches ?



Faire la demande auprès du siège social ou de l'un des quatre centres de formation Handi'Chiens, remplir un dossier et se soumettre à un entretien complet. Pour obtenir un chien, une personne, même avec un handicap lourd, doit faire preuve d'une motivation suffisante pour assumer la responsabilité d'un animal. Elle doit également avoir un bras semi-valide pour pouvoir manipuler la laisse, caresser le chien et récupérer les objets, et posséder une élocution compréhensible, avec de bonnes intonations. Le médecin doit se prononcer (autorisation inscrite dans le dossier d'adoption) sur la capacité de son patient à s'occuper de son animal. Cette démarche implique évidemment le consentement de toute la famille. C'est pourquoi l'association Handi'Chiens réalise l'entretien des postulants au domicile afin de pouvoir apprécier leur mode de vie et détecter, notamment dans le cas de troubles du comportement, des risques potentiels de maltraitance. Reste une contrainte souvent difficile à assumer pour l'entourage : pour préserver le lien entre le chien et son maître et permettre à ce dernier de conserver son rôle de dominant, la famille n'est autorisée à caresser le chien que sur son ordre.



Préparer le chiot




Les chiots sont choisis dès l'âge de sept semaines à la suite d'un test de caractère spécifique permettant d'écarter ceux trop craintifs, trop indépendants ou manquant de soumission. De 2 à 18 mois, ils sont placés dans des familles d'accueil bénévoles qui les familiarisent avec le monde extérieur et participent à leur pré-éducation. De 18 à 24 mois, les chiens reçoivent une éducation spécifique assurée par les éducateurs d'Handi'Chiens sur l'un des quatre centres de formation de l'association, au cours de laquelle ils apprennent les ordres les plus complexes. Ils sont ensuite présentés à un stage de passation afin de rencontrer leurs futurs maîtres et d'apprendre à travailler avec eux.



Ouvrir une porte, allumer la lumière




Tous les chiens d'aide sont éduqués pour répondre à environ 50 ordres vocaux de base. « Hup lumière » et le chien se jette sur l'interrupteur. Mais aussi "Porte" pour ouvrir; "Recule", "Ramasse"... Un stage de 15 jours, avec une équipe de professionnels, est nécessaire pour apprendre à gérer le chien. Au terme de cette formation, il est capable d'ouvrir un placard ou un tiroir, en saisissant par exemple un morceau de tissu accroché à la poignée et de les refermer ensuite d'un coup de patte. Les ordres s'affinent au fil de la relation et des besoins de la personne handicapée : certains chiens ont même appris à déshabiller leur maître en tirant sur son pantalon ou ses chaussettes.



Ramasser ou transporter des objets



S'il ne remplace en aucun cas la famille ou l'auxiliaire de vie, le chien d'assistance est capable de rendre de nombreux services comme ramasser ou de transporter tout objet, même les plus petits comme une carte de crédit ou un trousseau de clés.



Aboyer en cas de danger



La présence du chien est réconfortante car il peut prévenir l'entourage en cas de problème. En réponse à un simple geste de la main, le chien se met à aboyer, mais il arrive souvent que ce dernier prenne les devants s'il suspecte une situation inconfortable pour son maître.



Rester calme en toutes circonstances




Lorsque la situation l'exige (toilettage, soins...), le chien doit être capable de maintenir une position donnée pour ne pas représenter une gêne. Mais même couchés aux pieds de son maître, il reste en éveil et disponible à la moindre sollicitation, par exemple pour effectuer une transaction : face à un comptoir trop haut il donne un porte-monnaie ou récupère un objet. Comble de l'éducation, et pour éviter tout « accident » dans les lieux publics, le chien est même capable d'uriner et de faire ses besoins sur commande.



Se montrer complice et amical



Pour pourvoir entrer dans tous les lieux publics, les chiens (le plus souvent de race labrador ou golden retriever) sont identifiés par une cape Handi'Chiens, munie de poches. Ils sont dressés à ne pas tirer pour aller sympathiser avec d'autres congénères. Mâles et femelles sont stérilisés. Les chiens dominants et agressifs ayant été éliminés lors de la sélection, il est tout à fait envisageable d'avoir un deuxième animal au domicile. Dans la rue, le chien d'assistance constitue un lien social irremplaçable et un formidable vecteur de communication, qui souvent arrive à masquer la présence du fauteuil.



Combien ça coute ?




Les chiens sont offerts aux personnes handicapées, le coût de la formation (environ 12 000 euros par animal) étant, en totalité, assumée par l'association Handi'Chiens.




Article original sur handicap.fr


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