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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Chine : 13 compagnies aériennes refusent d'embarquer des handicapés à cause du dégout provoqué chez les passagers

2011-11-11 09:17:17.031




Un rapport d'enquête analysant la situation des personnes handicapées qui désirent prendre l'avion dans ce pays révèle que vingt quatre compagnies aériennes chinoises refusent l'accès à leurs avions par ces derniers. Pis encore, parmi celles-ci, treize compagnies stipulent qu'elles ont le droit de refuser de transporter les personnes infirmes ou handicapées qui « pourraient inspirer de l'aversion, du dégoût, de la répugnance ou bien de la répulsion aux autres passagers ».




Les 24 compagnies qui n'acceptent pas d'embarquer les personnes handicapées à bord justifient leur décision par de fallacieux prétextes qui se résument à ceux-ci : elles ne sont pas prévenues à l'avance ou bien on ne leur a pas fourni les certifications médicales nécessaires.


Un véritable scandale une fois que l'on sait que dans l'ordonnance réglementaire promulguée par l'Etat Chinois concernant le transport aérien des infirmes et handicapés, il n'est aucunement et nullement exigé que les moins-valides doivent prévenir à l'avance de leur présence ( il est seulement demandé à deux genres de personnes atteintes d'handicap spécial de fournir les certifications médicales nécessaires). Plus fondamental encore, ce règlement interdit de façon formelle et explicite toute discrimination à l'égard des personnes infirmes et handicapées.




Le refus des 13 compagnies aériennes qui prétextent vouloir éviter de susciter un dégout chez d'autres passagers est lui bien sur abject mais aussi encore plus lâche. Le fait est que ces compagnies exècrent les personnes handicapées et ont établi une règle discriminatoire pour les écarter de leurs avions. Il s'agit donc d'une unique question d'handiphobie et de rejet des moins-valides. N'ayant pas le courage de leurs opinions, elles rejettent la responsabilité de leur décision sur le dos de leurs passagers valides. Un bel exemple de lâcheté.


Ce que laisse entendre ces compagnies ( dont les agissements n'auraient pas déplus aux partisans des culottes courtes et chemises brunes ) c'est que ce sont les passagers qui ont la possibilité et le pouvoir de décider si les voyageurs handicapés pourront prendre leur avion oui ou non, alors qu'en réalité ce droit de décision appartient uniquement à la compagnie aérienne.




    Au dela de l'handiphobie qui leur permet de prendre des mesures discriminatoires et inacceptables, il apparait que ce sont surtout deux raisons qui portent les dirigeants à refuser l'embarquement à bord de leurs avions.
  • Première raison : le surcoût. En effet, un passager handicapé génèrerait un manque de rentabilité financière pour la compagnie concernée. Le service d'assistance, le matériel adapté à acquérir et à utiliser, le risque de retarder le moment de départ de l'avion sont des éléments qui peuvent aller à l'encontre de l'optimisation du profit.

  • Deuxième raison, la personne handicapée inquiète ces compagnies car elles pourraient à cause de leur état médical se blesser de façon imprévue et réclamer une indemnisation et/ou un passage devant les tribunaux.

En refusant d'embarquer les personnes handicapées pour cause de dégout pouvant être généré chez les autres passagers, ces compagnies abjectes ballaient d'un revers de la manche ces deux types de risques et tout cela en reportant la responsabilité de la décision sur les autres clients et voyageurs valides.




Ce rapport d'enquête analysant la situation des personnes handicapées qui désirent prendre l'avion en Chine par une organisation populaire de bien être public fait apparaitre qu'il est plus qu'urgent que la Chine et ses dirigeants obligent ces compagnies abjectes de prendre en considération le droit légitime des personnes handicapées pour leur déplacement aérien et de leur fournir à cet effet un service leur procurant plus de facilités, plus de sécurité et plus de confort sous peine de leur retirer leur autorisation d'activité.



Refuser l'embarquement de personnes handicapées dans un avion pour cause de risque de dégout pouvant être généré chez les autres passagers est non seulement abject et scandaleux mais demande aussi une réponse ferme et sans concession de la part des autorités en place, ici les autorités Chinoises. Ceci aurait pu passer au moyen-âge, pas au 21ème siècle…




Article original sur handimobility


Retour sur Rencontre-Handicap

Suisse - Un handicapé doit payer pour travailler

2011-11-10 09:28:53.187




Handicapé, il doit passer à la caisse pour travailler dans l'atelier qui l'accueille à Bulle (FR). Son père se bat pour que ça change.




«C'est aberrant et humiliant que l'on doive payer pour que son fils puisse travailler.» Nicolas Dumas, 82 ans, de Riaz (FR), se bat avec ténacité pour son fils, handicapé depuis l'enfance. Jean, 43 ans, travaille à temps partiel dans un atelier protégé à Bulle (FR), où il est davantage taxé que payé.

Jean doit verser 30 francs par jour de travail à l'atelier qui l'accueille. Cela représente la moitié de l'allocation d'impotent que la famille reçoit pour l'aider dans son quotidien. Avec un salaire journalier de 24 francs, Jean débourse donc plus qu'il ne gagne. Mécontente, la famille ne paie d'ailleurs plus depuis six mois.



«C'est quand même incroyable pour un canton dont la Constitution stipule que l'Etat doit favoriser l'intégration des personnes handicapées, s'irrite son père. Comment peut-on se motiver à travailler, à s'intégrer, lorsqu'on doit payer pour le faire?»

Une critique à laquelle la Direction de la santé et des affaires sociales (DSAS) répond: «Cette taxe ne vise pas à obtenir le droit de travailler, c'est une contribution de la personne aux coûts de l'encadrement dont elle bénéficie.»



«Cette taxe est illégale»



La famille Dumas n'est pas la seule dans cette situation. «J'ai rencontré beaucoup de parents d'enfants handicapés qui n'en peuvent tout simplement plus, explique Nicolas Dumas. Il faut que cela change, d'autant que cette taxe est illégale.» Des propos qu'il avance en s'appuyant sur une lettre qu'il a reçue de l'Association suisse des paraplégiques, qui l'aide dans ses démarches.

Celle-ci soutient en effet que l'arrêté cantonal qui prévoit le versement de la taxe est nul, car la loi qui lui servait de base légale a disparu en 2008 lors d'une réforme du droit fédéral. Des accusations que réfute la DSAS, l'arrêté se basant sur une loi cantonale toujours en vigueur.



La DSAS ajoute que «dans le but justement de revalorisation et d'intégration de la personne en situation de handicap, cette taxe est en train d'être rediscutée et qu'une décision sera prise par le Conseil d'Etat avant la fin de l'année». Et de rappeler que la supprimer aurait des conséquences sur le budget de l'Etat, soit un manque de 400 000 francs par année.

Pour ce qui est d'un éventuel remboursement des sommes déjà versées, comme le demande Nicolas Dumas, il ne faudra pas y compter, la pratique actuelle étant, selon la DSAS «tout à fait conforme au droit en vigueur».


Neuchâtel a déjà renoncé à cette pratique



En 2009, l'Etat de Neuchâtel n'a pas eu d'autre choix que d'abandonner la facturation de 50% de la rente d'impotent perçue par les personnes handicapées qui travaillent en institution.



Le Tribunal administratif a en effet donné raison à une vingtaine de familles qui se battaient depuis trois ans contre cette pratique «contraire à la loi sur les mesures en faveur des invalides». Les sommes versées par les familles depuis l'entrée en vigueur de cette taxe en 2007 ont dû leur être restituées. Pour certaines, cela pouvait se chiffrer en dizaines de milliers de francs. Côté institutions, il fallait donc rembourser de l'argent parfois déjà dépensé. Quelques-unes avaient néanmoins pris des précautions, sentant, comme le diront certaines, «l'arnaque dès le début», en conservant l'argent au cas où…



En revanche, pas de changement en vue en Valais, où l'on facture aussi les 50% de la rente. Mais à la différence de Fribourg, ne sont taxées que les personnes handicapées travaillant en centre de jour et ne recevant donc pas de salaire.




Article original sur lematin.ch


Retour sur Rencontre-Handicap

Maryse, tétraplégique, a vu « Intouchables » : « À pleurer de rire ! »

2011-11-09 09:20:50.033




Nous avons été voir le film avec Maryse Bastien, 60 ans, tétraplégique comme le personnage incarné dans le film par François Cluzet. Voici ses impressions et ses moments préférés.




En route pour une comédie populaire dans laquelle un riche tétraplégique apprend à cohabiter avec un jeune banlieusard. Le Kinepolis de Bruxelles est accessible aux personnes à mobilité réduite. Mais, lorsqu'on accompagne une personne en chaise roulante, on se rend compte que tout n'est pas si facile que cela. La salle dans laquelle est projeté le film est accessible aux personnes handicapées. Un ascenseur nous y amène mais, une fois dans la salle, nous sommes obligés de nous asseoir au premier rang. « Dans certains cinémas, on accède directement en milieu de rangée. Ça évite de devoir passer tout le film avec la tête relevée », explique Maryse, romaniste et tétraplégique depuis 8 ans.



Les lumières s'éteignent, le film commence. En force. Une course-poursuite en voiture nous plonge dans l'univers de Philippe (François Cluzet), tétraplégique fan de musique classique, et de Driss (Omar Sy), son aide-soignant tout juste sorti de prison…



Une heure et demie plus tard, un taxi spécial vient nous rechercher derrière le cinéma et nous conduit au CTR, le Centre de traumatologie et de réadaptation de Bruxelles où Maryse séjourne. Pendant le trajet elle lâche d'emblée : « Un beau film ! » L'aide soignante qui l'accompagne approuve : « Très humain ! Mais parfois ils y vont ! » Nous arrivons au centre et attendons qu'on nous indique un endroit où discuter. Le temps pour Maryse de fumer une cigarette qu'elle tient grâce à un dispositif créé par un membre de sa famille. « Je me suis brûlée plusieurs fois avant qu'on ne me fabrique ça. »




Pas de pitié !



L'interview a lieu dans l'appartement qui sert lors des derniers jours de réadaptation pour voir si la personne est capable de se débrouiller seule. Les premiers mots qui viennent à l'esprit de Maryse ? « A pleurer de rire ! Mais très humain ! » Elle détaille alors ses impressions à propos d'un film qui montre avant tout la rencontre de deux êtres, chacun handicapé à sa manière. Ce que Maryse a préféré ? L'absence de pitié ! « Le personnage de Driss, le jeune aide-soignant, n'hésite pas à balancer son handicap à la figure de Philippe, le tétraplégique. Parfois de façon assez violente. » Il arrive en effet au jeune Driss d'oublier que son patron ne sait plus bouger ni ses bras, ni ses jambes. « J'aime mieux ça que quelqu'un qui est tout le temps en train de nous aider et ne nous laisse rien faire. »


Une comédie de mœurs



Selon Maryse, la réalité du handicap est bien montrée même s'il y existe quelques petites différences ou inexactitudes. « Les scènes où on voit Driss porter Philippe par les épaules me paraissent étranges car ce n'est pas comme cela que l'on procède normalement. Mais ce n'est qu'un détail. »




François Cluzet, qui incarne le tétraplégique, contribue à la justesse du film. Dans sa manière de se tenir notamment. « Certaines réactions, comme celle du rejet sont vécues par la plupart des accidentés », témoigne Maryse. Ce que les médecins appellent les douleurs fantômes aussi. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Maryse est de retour au centre. « C'est très bien expliqué dans le film. On voit qu'il souffre alors qu'il est censé ne plus rien ressentir. »



Un film juste donc, mais pas vraiment une comédie selon Maryse. « J'appellerais plutôt ça une comédie de mœurs car il y a autre chose derrière les rires. »




Article original sur lesoir.be


Retour sur Rencontre-Handicap

Belgique : seulement 13 gares totalement accessibles aux PMR dans tout le pays

2011-11-08 08:53:11.015




Scandale en Belgique : seulement 13 gares sont totalement accessibles aux personnes à mobilité réduite dans tout le pays. Une véritable honte en matière d'égalité des chances et d'équité en matière de transport en commun. Ne jouons pas sur les mots, nous parlons ici d'accessibilité totale et non pas d'accessibilité partielle .




Une gare est considérée comme totalement aux personnes handicapées lorsque celle-ci dispose au moins d'un accès sans obstacles entre la voie publique et les guichets, que ses sanitaires soient accessibles et adaptés pour les moins-valides et enfin que le nombre de places de parking réservées pour personnes à mobilité réduite soit suffisant.




    De source ministérielle, il apparait qu'en Belgique, seulement 13 gares répondent à ces simples critères. Celles-ci sont localisées aux endroits suivants :
  • Anvers-Centraal

  • Bruxelles-Centraal

  • Bruxelles-National (aéroport zaventem)

  • Gembloux

  • Gand-Dampoort

  • Knokke

  • Liège-Guillemins

  • Mol

  • Namur

  • Saint-Nicolas

  • Verviers-Central

  • Vilvorde

  • Wetteren





Pourtant dans le contrat de gestion 2008-2012, le holding SNCB s'est engagé à ce que 52 gares soient totalement accessibles aux personnes handicapées à mobilité réduite d'ici la fin de l'année prochaine ce qui devrait concerné 60 pour cent des voyageurs transportés. On ne peut pas pavoiser devant de tels chiffres

Toutes les gares belges devraient être modifiées d'ici 2028 à moins que les mesures d'austérité et les réductions budgétaires n'en décident autrement. En effet, contrairement à la France, la Belgique ne possède pas de loi cadre contraignante et unique au niveau de l'accessibilité du bâti au handicap comme la loi handicap de février 2005, rien n'est donc absolument certain.



En revenant dans un cadre de développement à « court terme', le contrat de gestion conclu entre l'Etat et Infrabel, gestionnaire du réseau belge et responsable des quais, stipule que 50 gares devront être accessibles d'ici 2018, en les dotant d'ascenseurs ou de rampes, de manière à créer un réseaux de gares accessibles dans un rayon de 30 kilomètres de n'importe quel endroit en Belgique.

13 gares accessibles aux personnes à mobilité réduite en Belgique en 2011, on croit vraiment rêver, un véritable scandale au 21ème siècle.





Article original sur handimobility


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