logo

Idylive : n°1 de la rencontre
handi-valide

Idylive : n°1 de la rencontre handi-valide

Chargement



Inscrivez-vous GRATUITEMENT !

Inscrivez-vous GRATUITEMENT !

Choisir ma photo
Etape suivante

Votre annonce personnelle

Votre annonce personnelle sera plus attrayante si vous évitez le langage SMS et soignez l’orthographe. Les liens commerciaux, ou toute information permettant de vous identifier seront supprimés.

GO !
Rencontre handicap / Actualité du handicap

Rencontre avec l'association "Mains ouvertes" où des handicapés mentaux partagent la vie quotidienne d'assistants volontaires

2010-12-30 10:12:35.828




REIMS (Marne). Depuis 7 ans, l'association rémoise « Mains ouvertes » a su mener à bien son projet : créer deux foyers à Reims pour accueillir des adultes handicapés mentaux sous le signe de l'Arche.




MULTIPLIANT les initiatives et les rencontres, organisant des marches, des concerts, des expositions, « Mains ouvertes » et sa présidente Danièle Gaté ont su parfaitement « mener leur barque » vers la réalisation des foyers situés rue de Verdun et Rue de Sacy, qui sont entrés dans la communauté de l'Arche. Elisabeth Laurent en est la directrice.
Des adultes handicapés mentaux y partagent la vie quotidienne avec des assistants volontaires.



Trouver sa place




Sortie de terre en second, la maison de la rue de Sacy comporte 13 chambres individuelles, une grande salle à manger où chacun à sa mission à tour de rôle : mettre la table, débarrasser, faire le café… comme cela se passe dans toute famille.
Les pensionnaires peuvent avoir des activités avec les 17 personnes de 20 à 64 ans - elles aussi handicapées - accueillies à la journée par une structure complémentaire, le SAJ (service d'activités de jour).
Perrine est responsable des ateliers où l'on réalise des projets individuels ou collectifs. Peinture, travaux manuels, créativité : un journal est à l'étude « mais nous sommes en attente d'ordinateurs » soupire l'assistante… Certains vont à Taissy faire du judo, d'autres discutent autour du match de foot à la télévision, le but étant de favoriser le partage, de faire en sorte que chacun trouve sa place et développe ses capacités.



Admissions



Parmi les assistants, cinq jeunes effectuent ainsi leur service civique.
En ce qui concerne les admissions des pensionnaires, elles se font sur la base d'un taux fixe demandé aux familles mais il y a l'APL, des possibilités d'aide sociale, d'allocations adulte handicapé (l'AAH par la CAF) et le MG (minimum garanti). Certains pensionnaires vont travailler en Esat.
Le budget de fonctionnement est assuré par le Conseil général.
Pour connaître les conditions, le mieux est de se rendre sur place rue de Sacy pour rencontrer la directrice et également un personnage : Jean-Claude, qui a vécu dans d'autres structures de l'Arche et qui est en quelque sorte le « grand frère », considéré comme un trésor par l'équipe des encadrants : « il est bricoleur, magicien, bien autonome… Il a été envoyé ici par la communauté pour démarrer le foyer ».
Ces maisons répondent à un besoin qui, il y a 40 ans, avait sensibilisé le franco-canadien Henri Vanier : il avait alors créé la première Arche à Trosly-Breuil dans l'Oise avec des assistants venus de France, du Canada, d'Angleterre…
L'idée a fait son chemin et l'Arche internationale compte 5 000 membres et près de 140 communautés.
Là plus qu'ailleurs encore, la joie des retrouvailles en famille anime les fêtes, comme celle qui a eu lieu pour marquer l'ouverture de L'Arche Reims…





Article original sur lunion.presse.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

Gala handicirque 2011 : chapiteau d'athlètes handicapés

2010-12-29 11:25:11.171




Rendez-vous sous le chapiteau du cirque Pinder, le 5 janvier à Paris, pour assister à une représentation unique : le Gala Handicirque qui, depuis trois ans, révèle sur la piste des champions Handisport dans des numéros audacieux !




Prouesses inédites le 5 janvier 2011 sous le chapiteau du cirque Pinder, pelouse de Reuilly, à Paris ! A l'occasion de la troisième édition du Gala Handicirque, une dizaine de sportifs Handisport, coachés par des artistes du cirque, participent à cette représentation exceptionnelle. Cette initiative, soutenue par la Fédération Française Handisport, est née en 2009, après les Jeux Paralympiques de Pékin, afin de présenter les athlètes handisport sous un jour différent, dans un spectacle de solidarité sportive et artistique. Idée novatrice, première au monde, elle a pour objectif de sensibiliser le public à l'insertion des personnes en situation de handicap physique dans les entreprises, la vie quotidienne, mais aussi dans les loisirs et le spectacle, dans des situations les plus inattendues.



Des athlètes en or



Le temps d'une soirée, ces sportifs relèvent toutes sortes de défis circassiens en se glissant dans la peau d'illusionnistes, d'équilibristes, d'acrobates ou de dresseurs. Plusieurs champions ont répondu présent à l'invitation de l'association Handicirque et du cirque Pinder.


  • En tennis de table. Claire Mairie (championne du monde 2010), Thu Kamkasomphou (championne du Monde 2010 et championne paralympique 2008), Christophe Durand (double médaillé d'or aux Jeux Paralympiques 2008) et Maxime Thomas (Champion du monde par équipe 2010).

  • En escrime. Pauline d'Hautefeuille (vice championne d'Europe 2009) et Robert Citerne (Champion du monde à l'épée par équipe 2010).

  • En athlétisme. Djamel Mastouri (médaille de bronze au 1500m aux Jeux Paralympiques 2008) et Alain Akakpo (médaille de bronze en saut en longueur aux Championnat de France 2010).

  • En cyclisme. John Saccomandi (médaillé de bronze aux Jeux Paralympiques 2008).




« Invalides » à l'honneur



Cette édition 2011 sera placée sous le patronage du gouverneur militaire de Paris. Certains des athlètes participants font partie du cercle sportif de l'institution nationale des Invalides (CSINI), à l'image de Djamel Mastouri. L'ensemble des bénéfices de cette soirée sera reversé à l'association Terre fraternité. Vous pouvez vous aussi prendre part au succès de ce gala en réservant dès maintenant vos places !






Article original sur handicap.fr


Retour sur Rencontre-Handicap

Rencontre avec Philippe Streiff, tétraplégique et ex-pilote de F1

2010-12-28 11:31:07.64




Tétraplégique, l'ex-pilote de F1 Philippe Streiff conduit pourtant lui-même sa voiture, un exploit à la fois humain et technologique.




Mars 1989. Essais du Grand Prix du Brésil. A la sortie d'un virage du circuit de Jacarepagua, dans la banlieue de Rio, la monoplace numéro 40 de l'écurie française AGS heurte une bordure à 250 km/h. La F1 décolle, percute un rail de sécurité avant de se désagréger dans une série de tonneaux. Extrait de la carcasse fumante, Philippe Streiff est encore en vie. A première vue, il ne semble pas très grièvement blessé. Mais les apparences sont trompeuses : paralysé des quatre membres, l'ex-rival d'Alain Prost et de Jacques Laffite reprend le cours de sa vie au terme de trois années d'hospitalisation. Depuis, ce sportif de haut niveau, titulaire d'un baccalauréat scientifique, se bat contre la fatalité, celle qui consiste à penser qu'une personne dans son état est condamnée à l'immobilité. Il crée d'abord sa société de relations publiques et se lance dans l'organisation d'un rallye pour enfants, le Jacadi Trophy, puis d'une compétition de karting à Bercy, l'Elf Masters. Elevé au rang de chevalier de la Légion d'honneur en 1995, le natif de Grenoble, auteur d'un podium au Grand Prix d'Australie dix ans plus tôt, fonde son centre de karting de loisir le long du
périphérique parisien et concourt au développement d'un système de conduite pour handicapés lourds.




Car pour Philippe Streiff, toujours pilote dans sa tête, pas question d'abandonner la conduite. La première voiture adaptée à son handicap lui est offert par Jean-Luc Lagardère, président de Matra, en 1994 ; la deuxième, par le patron de Renault, Louis Schweitzer, au moment de son départ en 2005. Après deux Espace et quelque 220 000 kilomètres parcourus, l'ancien pilote Renault goûte à présent au plaisir d'une grande berline allemande. La main droite sanglée à la poignée ergonomique, le coude gauche posé sur la contre-porte, Philippe Streiff contemple l'habitacle de sa nouvelle BMW, une GT5 développant 245 ch. « La voiture, c'est sa vie », remarque Jean-Daniel Kempf, le directeur de K.automobilité, la société qui a adapté la limousine bavaroise au handicap de Philippe. « Le fait qu'il soit pilote en a facilité la mise au point », ajoute-t-il. Une évidence qui prend tout son sens après quelques minutes passées au côté de ce conducteur pas comme les autres. Une fois installé à bord avec l'aide de deux per­sonnes, Philippe Streiff affiche une incroyable aisance. Titulaire du permis « minimanche » depuis 1993 – seule une centaine de personnes le possèdent en France aujourd'hui –, le conseiller technique auprès du ministère des Transports démarre avant d'engager la première d'une simple impulsion donnée... avec l'épaule gauche ! De la main droite, et selon le même principe, Philippe gère la direction, en orientant le levier vers la droite ou vers la gauche, l'accélération, en le poussant, et le freinage, en le tirant.



En théorie, le système paraît simple. En pratique, il exige de la part de son utilisateur énormément de précision, d'expérience et de concentration. Dans la circu­lation urbaine, la gestion des piétons ajoute un peu de pression et, sur voies rapides, la vitesse n'accorde aucun droit à l'erreur. Du reste, la sueur perlant sur le front du conducteur traduit l'effort qu'il doit accomplir pour insérer sa BMW assistée dans le trafic. Une voiture dont les pédales ont été conservées pour permettre à un valide d'en prendre le contrôle si nécessaire. Il suffit pour cela de réenclencher le volant d'origine, qui se clippe, tel celui d'une formule 1, sur la colonne de direction. Au final, l'aménagement de cette voiture a réclamé près de trois mois de travail pour un coût total proche de 30 000 €. Une somme certes conséquente, mais qui ne représente pas grand-chose eu égard au bonheur procuré. « C'est extraordinaire, confie l'intéressé. Au sentiment de liberté s'ajoute le plaisir de piloter un véritable bijou de technologie. Quand les commandes vocales seront opérantes, je pourrai même contrôler la climatisation, le téléphone ou la radio... » Pour son vingt et unième Noël passé en fauteuil, Philippe Streiff ne pouvait espérer plus beau cadeau.






Article original sur Paris Match


Retour sur Rencontre-Handicap

Home autonome : rencontre avec un projet destiné à favoriser l'insertion des adultes handicapés

2010-12-27 11:26:51.859




C'est le début d'une belle histoire. Les prémices d'une nouvelle aventure destinée à favoriser l'insertion des adultes handicapés. Un ambitieux projet porté par la toute jeune association cambrésienne « Home autonome » et soutenu par deux poids lourds dans le domaine : l'ADAPT et Ti-Hameau. Explications.





Qui est Home autonome ?



Cette association de loi 1901 a été créée le 6 décembre lors d'une assemblée générale constitutive dans les locaux de l'ADAPT, un partenaire de choix aux reins solides. Elle réunit des personnes concernées ou non par le handicap ou la dépendance, et des bénévoles, Home autonome ne part pas dans l'inconnu. L'entité cambrésienne est chapeautée par une structure nationale (Ti'Hameau), qui s'est fixée pour mission de favoriser l'insertion sociale par l'habitat des personnes fragilisées. « Elle est basée à Caen, où nous nous sommes rendus récemment pour voir le premier projet réalisé, explique Guy Boussekey », chargé de communication de l'association. « Elle souhaite essaimer partout en France où des besoins existent », ajoute Régis Quennesson, membre du conseil d'administration.



De quoi s'agit-il ?



L'association cambrésienne souhaite monter un projet de construction de logements mixtes : une partie sera réservée à des personnes handicapées dépendantes et l'autre à des étudiants ou de jeunes embauchés du secteur. « Les adultes handicapés ont besoin d'un logement adapté, d'une proximité avec les lieux de vie et d'un service d'auxiliaires de vie 24h/24 », poursuit Guy Boussekey, qui apporte toutefois des nuances sur l'ampleur du projet : « La taille retenue dépendra essentiellement de ce qui est souhaité localement et des contraintes techniques, notamment la superficie du terrain disponible. » tUn projet ambitieux mais raisonnable. L'entité cambrésienne voit grand mais elle se veut avant tout raisonnable.



Home autonome veut s'inspirer du modèle normand (dans sa philosophie en tout cas) sans le copier. Là-bas, l'ensemble en bois, situé dans un quartier calme, a été construit en 2007. Il est composé de quatorze logements locatifs dont huit pour personnes à mobilité réduite. Il s'agit en fait de personnes présentant différents handicaps (paraplégie, personnes sous assistance respiratoire...). Les six autres logements sont loués comme tout autre appartement.



Qu'apportera ce projet ?



« Aux personnes dépendantes, une intégration citoyenne, professionnelle et culturelle », répond Guy Boussekey. Ce serait, le cas échéant, un bel exemple de mixité sociale. Une continuité par rapport à ce qui se fait pour l'accueil des enfants handicapés dans les écoles de l'arrondissement.



Comment mener à bien le dossier ?



À ce jour, l'association peut compter sur l'appui de la FAH (Fédération autonome et habitat) pour l'étude de besoins, de faisabilité et le suivi des travaux. Elle est à la recherche de partenaires financiers et d'un terrain pour poser les fondations d'une telle réalisation. « Nous espérons donc le soutien de nombreux partenaires, particulièrement le conseil général mais toute personne, toute collectivité, toute entreprise ou toute association qui adhérera à notre projet, le renforcera et pourra être fière d'aider la dépendance à se prendre en charge, explique un membre du conseil d'administration. La mutualisation des moyens et, en particulier, de l'aide humaine accordée par les services du Département est un autre point essentiel à la réussite du projet. » L'appel est lancé.




Existe-t-il d'autres projets de ce type ?



Oui. Ils sont en cours de réalisation ou à l'étude, notamment à Lyon et Strasbourg. Ils sont suivis par Domicile Ti' hameau, structure créée depuis cette première réalisation à Caen. Henri Le Pargneux, l'un des principaux acteurs du projet monté en Normandie, s'est engagé à suivre la démarche cambrésienne.




Pour en savoir plus sur le projet élaboré à Caen, rendez-vous sur la Toile : http://www.ti-hameau.com




Article original sur La voix du nord


Retour sur Rencontre-Handicap

Page précédente     Page(s) : 1 ... 136 - 137 - 138 - 139 - 140 - 141 - 142 - 143 - 144 - 145 - 146 ... 157    Page suivante