2011-02-03 10:49:30.546

Un travailleur social suisse de 54 ans a été placé en détention, accusé d'avoir commis des actes d'ordre sexuel sur 122 enfants et personnes handicapées.

Cela aurait duré 29 ans durant. Un travailleur social suisse de 54 ans a été placé en détention, accusé d'avoir commis des actes d'ordre sexuel sur 122 enfants et personnes handicapées. "Les faits ont eu lieu dans différents foyers et institutions pour personnes handicapées", ont précisé les autorités.

Depuis 1982, le prévenu a exercé au sein de neuf institutions. La majorité d'entre elles se situe en Suisse, une en Allemagne. L'enquête a permis de révéler que la plus jeune victime était âgée d'un an à l'époque des faits. Depuis son interpellation en avril 2010, "le prévenu, qui se décrit comme étant un pédophile", selon la police, a été interrogé plus d'une cinquantaine de fois. Les autorités suisses décrivent l'homme comme "coopératif". "Jusqu'ici, il a avoué avoir fait 114 victimes. Dans huit autres cas, il s'agissait de tentatives", indiquent-elles.

L'enquête a démarré en mars 2010 dans le canton d'Argovie. A l'époque, deux garçons, pensionnaires d'une institution pour personnes handicapées, avaient expliqué à leurs parents, avoir eu des contacts sexuels avec un membre du personnel. Les victimes sont en grande majorité de jeunes hommes handicapés, physiquement ou mentalement, et parfois des femmes. Des enfants des membres du personnel de certains établissements ont aussi été victimes des agissements de cet homme, selon les forces de l'ordre. "Le délai de prescription s'applique pour la majorité des cas, toutefois, selon la législation en vigueur, 33 d'entre eux vont être poursuivis", poursuivent-elles.

Article original sur LCI

2011-02-02 12:55:32.593

Un reportage télé a mis en lumière le traitement infligé à un jeune handicapé mental aux Pays-Bas. Depuis trois ans, Brandon, âgé de 18 ans est enchaîné chaque jour à un mur dans une institution. L'émission a déclenché une polémique.

Le jeune homme souffrant de différentes maladies mentales est considéré comme dangereux, c'est pour cela qu'il est attaché à un mur avec un harnais de sécurité d'un mètre 50 dans une chambre de l'hôpital psychiatrique 's Heeren Loo à Ermelo. Depuis son internement il y a trois ans, il n'en est plus jamais sorti. L'émission d'information "Uitgesproken EO" lui a consacré un reportage la semaine dernière et a pu l'interviewer. C'est un membre du personnel de l'institution qui a alerté la presse.

Sa mère parle de lui comme un "animal tenu en laisse, en cage".Une professionnelle de la santé mentale interviewée dans le reportage dit clairement que ce type de détention est une erreur.

L'inspection de la santé déclare par contre ce traitement comme "responsable" parce que les problèmes psychiatriques du jeune sont exceptionnels et complexes.

Il y aurait 40 cas similaires aux Pays-Bas.

Les réactions à ce reportage ont été nombreuses et scandalisées. Le parti socialiste PvdA demande un débat d'urgence au Parlement sur le traitement des malades mentaux.

Article original sur Teasing handicap

2011-02-01 11:00:49.312

C'est une aventure particulièrement traumatisante et angoissante à laquelle a du faire face Bob Chambers.

Si celle-ci s'est bien terminée, c'est uniquement à cause du réseau social Facebook qui de façon certaine lui a sauvé la vie.

En effet, Bob Chambers âgé de 51 ans est atteint de dystrophie musculaire et ne peut pratiquement plus bouger.

Celui-ci est en général aidé par une femme de chambre. Bob étant pris par une petite faim, celle-ci inséra un strudel dans le grille-pain. L'opération n'aurait du causer aucun problème car la pâtisserie aurait du être éjectée automatiquement.

Certainement trop confiante en ce processus automatique, la femme de chambre sorti de la pièce pour amener ses petits enfants à l'école.

C'est à ce moment que le drame commença, le strudel reste coincé dans le grille pain et ne peut être éjecté automatiquement. C'est alors que Bob Chambers, couché dans le living room constate avec effroi que l'air sent le brulé et que de la fumée provient de sa cuisine.

Il lui est impossible de se relever mais de plus le téléphone est hors de portée.

Bob comprends alors avec effroi que le fait qu'il soit presque immobilisé et sans aide va avoir pour conséquence de le bloquer dans un logement qui deviendrait vite la proie des flammes.

Soudainement, il fut pris d'une idée de génie : il est à ce moment précis en train de jouer à Evony, un jeu médiéval en ligne sur Facebook, à l'aide de son ordinateur spécialement adapté.

En total désespoir et pris de panique, il lance sur le « chat » du réseau social » venez à mon aide, ma maison est en feu et je ne peux m'échapper ». »

Des joueurs au Texas et en Indiana qui sont également en ligne et connectés sur le « chat » au même moment décident de prendre son message au sérieux .

Comme il a laissé son adresse et demande d'appeler les pompiers de Spokane County dont il dépend, ceux-ci s'exécutent.

Pourtant malgré sa malchance apparente, c'était un jour faste pour Bob Chambers.

Non content, des internautes ont pris en compte son appel et n'ont pas hésité à appeler le service d'urgence 911 mais les pompiers prennent eux aussi le message au sérieux et se rendent immédiatement chez Bob.

A peine dix minutes se seront écoulés entre le moment ou Bob a lancé son SOS sur le chat (8H35) et le moment ou les pompiers arrivèrent (8H45).

On peut dire que le jeux Evony et le chat Facebook ainsi que le fait que les divers intervenants prirent son message au sérieux lui ont sauvé la vie ce jour la.

Gageons que les 10 minutes qui se sont écoulées furent les plus longue de toute la vie de Bob Chambers.

Article original sur Handimobility

2011-01-31 10:25:14.031

La question peut paraître farfelue pour un valide qui y verrait un investissement de fou mais, pour les personnes qui ne peuvent utiliser leurs bras à cause d'un traumatisme cérébral ou d'une maladie dégénérative, celle-ci prend tout son sens.

Plus de 40.000 dollars, c'est le prix qu'il vous faudra investir si vous désirez être l'heureux propriétaire de ce bras robotisé pouvant être fixé sur un fauteuil roulant et répondant au doux nom de JACO.

Le bras robotique JACO est l'oeuvre de la Start Up Montréalaise Kinova.

Il est dirigé à l'aide d'une télécommande ou d'un ordinateur et puise sa source d'énergie directement à partir des batteries d'un fauteuil roulant électrique.

Pas de risque de retrouver vos batteries à plat car le bras consomme très peu d'énergie ( moins qu'une toute petite lampe )

Jaco peut être installé sur n'importe quel type de fauteuil roulant électrique, quel qu'en soit la marque.

Il est capable de mener à bien une série de mouvements très spécifiques et pourra par exemple porter à vos lèvres un gobelet rempli, presser un citron, etc.

La société Kinova a soulevé beaucoup d'intérêt à tel point que, voici très peu de temps, le gouvernement des Pays-Bas a décidé d'accorder le remboursement intégral du bras pour les personnes éligibles à l'obtention de ce type de matériel robotique.

Le JACO se déplace en plus en douceur et en silence autour de 6 degrés de liberté avec une rotation illimitée sur chaque axe.

Les axes sont des disques actionneurs compacts en aluminium d'une conception unique.

Sa structure principale est entièrement faite en fibre de carbone.

La pince se compose de 3 doigts sous-actionnés pouvant être contrôlés individuellement.

Leur structure en plastique bi-injecté confère une grande flexibilité et une adhérence exceptionnelle.

Les doigts peuvent s'adapter à n'importe quel objet quelle que soit sa forme, par conséquent, ils peuvent ramasser délicatement un oeuf ou saisir fermement un bocal en verre.

Si vous désirez obtenir plus de renseignements n'hésitez pas à visiter le site web de Kinova, en effet la société de Montréal dispose d'une version de site anglaise et française.

Article original sur Handimobility