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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Les trophées APAJH récompensent cinq initiatives en faveur des personnes handicapées

2010-11-26 09:08:30.796





La cérémonie des Trophées 2010 a renoué avec le succès de ses précédentes éditions. Sous les voutes prestigieuses du Carrousel du Louvre la soirée du 23 novembre a rassemblé une salle comble pour un spectacle haut en couleurs.
Roselyne Bachelot, Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, ainsi que Jean-Louis Garcia, Président de la Fédération des APAJH ont honoré tous ceux qui inventent et mettent en œuvre des actions en faveur des personnes en situation de handicap.Cette sixième édition a donné à nouveau une vision enthousiaste d‘une société réconciliée.





Cinq initiatives ont été récompensées au cours d'une soirée de gala animée par Elisabeth Tchoungui, sur la scène du Carrousel du Louvre :


  • Dans la catégorie Sport, le Trophée a été attribué à l'Union Sportive de l'Enseignement du Premier degré (Paris, 7e) à l'origine d'une mallette pédagogique d'éducation par le sport, favorisant l'accessibilité à la pratique d'activités physiques et aux rencontres sportives, pour les 3 - 11 ans.

  • Dans la catégorie Accessibilité d'une ville, le trophée a été décerné à la Ville de Besançon (25) qui organise depuis 2008, avec la mission handicap du CCAS et le centre omnisports Pierre Croppet, le Raid Handi'Forts qui mêle sportifs valides et en situation de handicap.

  • Dans la catégorie Accessibilité d'un service public, le Trophée a été remis au Centre National de la fonction publique territoriale (Paris, 8e) qui mène une politique globale sur la thématique du handicap : adaptation d'une charte sur la politique de recrutement et le maintien dans l'emploi des personnes reconnues travailleurs handicapés, audits sur l'accessibilité des sites du CNFPT, etc.

  • Dans la catégorie Ecole et Culture, le Trophée a été attribué au Centre Ressources Théâtre Handicap (Paris, 12e). L'école de théâtre permet à tous d'accéder à une pratique amateur et à une formation au jeu dramatique.

  • Dans la catégorie Entreprise Citoyenne, le Trophée a été décerné à Generali France Assurance (Paris 9e) qui a mis en place en 2009 et 2010, sur 3 départements (Seine Saint-Denis, Val d'Oise et Paris), un programme de 15 formations pour les chercheurs d'emploi en situation de handicap.






Article original sur le site de l'APAJH


Retour sur Rencontre-Handicap

Le handicap comme vecteur de publicité chez les opticiens krys

2010-11-25 09:19:20.875



On avait déjà vu le handicap prendre pied au sein des différents types de médias dont le secteur publicitaire.Au départ cantonné dans un ensemble de messages liés surtout à la santé, à la prévention ou à la récolte de dons, le handicap s'insinue maintenant d'une façon de plus en plus évidente dans le secteur commercial traditionnel qui ne base pourtant pas nécessairement son activité dans le secteur spécifique des moins-valides.




A ce titre, tout le monde se souvient sans doute de la campagne publicitaire de l'opérateur en téléphonie mobile Symio qui avait tourné son clip avec Pascal Duquenne, acteur trisomique belge.

Cette fois, ce sont les opticiens Krys qui lancent leur nouvelle campagne publicitaire en mettant en scène non pas le handicap visuel mais bien… le handicap moteur.




Le rôle principal de ce clip commercial est interprété par Joachim, un comédien lui-même handicapé moteur.

Le scénario est simple : deux jeunes gens se rencontrent tous les jours dans un ascenseur de bureau. La jeune femme propose au jeune homme en fauteuil roulant de l'aider. Timide, celui-ci refuse. La scène se répète. Elle finit par lui faire remarquer ses jolies lunettes… une histoire naît entre eux, ils repartent ensemble.



La campagne des Opticiens Krys s'inscrit dans la philosophie de la marque illustrée depuis 2 ans par des publicités qui mettent l'accent sur les différences des uns et des autres et la valorisation de l'image de soi.

Conscients que le handicap pouvait être un sujet sensible l'APF a été contacté pour lui soumettre les scripts du film avant le tournage. Suite à sa réaction plus que positive, le clip est maintenant devenu réalité.

La campagne sera diffusée à partir de dimanche sur les principales chaînes de télévision (1ers passages le 21 novembre sur TF1 : 14h50 – 19h – 20h51).






Article original et vidéo du clip sur handimobility


Retour sur Rencontre-Handicap

Suisse - Jasmin Rechsteiner nouvelle miss handicap

2010-11-24 09:11:49.734




Le titre de Miss Handicap 2010 est revenu à Jasmin Rechsteiner, une Bernoise de 29 ans qui se présentaient aux côtés de onze autres jeunes femmes handicapées âgées de 18 à 32 ans.




Elle est née avec une cyphoscoliose, une déformation multiple de la colonne vertébrale et n'entend que d'une oreille depuis une méningite contractée lors d'un séjour à l'hôpital.




Pour la deuxième année consécutive, les Suisses ont donc élu la plus belle femme «porteuse d'un handicap reconnu médicalement en suivant les mêmes règles strictes qui ont fait leur preuve lors des autres concours de beauté masculins et féminins», le but étant de sensibiliser le grand public et de montrer qu'on peut être porteuse d'un handicap et belle en même temps.





Article original sur vivrefm


Retour sur Rencontre-Handicap

Interview de Marcel Nuss, défenseur de l'assistance sexuelle pour les personnes handicapées

2010-11-23 09:56:26.906




Marcel Nuss est l'un des défenseurs de l'assistance sexuelle pour les personnes handicapées et, à travers les actions du CHS, œuvre pour qu'il soit légalisé en France. Il répond aux propos de Maudy Piot qui s'insurge contre cette pratique.






Handicap.fr : Avez-vous pris connaissance de la lettre de Maudy Piot, présidente de FDFA (Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir) qui s'insurge contre l'assistance sexuelle ?




Marcel Nuss : Oui, et je regrette d'en avoir pris connaissance de manière fortuite, d'autant que Maudy Piot m'implique de façon indirecte. Ce n'est pas très élégant. Je me suis empressé de lui répondre dans la foulée. Sa lettre est un ramassis de contrevérités et de mensonges.





H : Maudy Piot vous reproche de ne pas avoir invité son association au colloque qui aura lieu le 26 nov. 2010 à Paris sur le thème « Handicap, Affectivité, sexualité, dignité ». N'avait-elle pas sa place ?




MN : Je ne suis pas l'organisateur, et je ne me suis donc pas soucié des intervenants. Mais je suis tombé des nues car à aucun moment son association n'a émis le désir de dialoguer sur cette question alors que nous avons rencontré par deux fois des représentants du mouvement du NID (contre la prostitution). Je ne suis pas du genre à refuser le dialogue, pas plus que les membres de CHS (Collectif handicaps et sexualité). Je pense que toute mauvaise foi n'a jamais fait avancer aucune cause, aussi juste soit elle. Et aucune cause ne peut satisfaire tout le monde. C'est cela la démocratie !




H : L'assistanat sexuel peut-il être assimilé à de la prostitution ?



MN : Non. La prostitution ce sont des passes de 10 minutes, des branles et des pipes pour 80 euros ! Nos accompagnants sexuels, eux, consacrent en moyenne une heure et demie à chaque personne par le biais de massages, d'attentions et, parfois seulement, de relations sexuelles. Ils se feraient bien plus d'argent avec des clients traditionnels. Ils ont été formés pendant un an aux spécificités et besoins particuliers des personnes handicapées. Le « rapport sexuel » n'est pas leur métier à plein temps. Ils sont rémunérés une centaine d'euros par séance, environ quatre fois par mois. 400 euros par mois, vous croyez vraiment qu'ils font cela pour de l'argent ?




H : Il y a néanmoins des prostituées parmi les accompagnants sexuels ?



MN : Assez peu. J'en connais une qui est encore en activité et une autre qui a arrêté depuis longtemps et qui s'implique parce qu'elle l'a choisi. Si elles font ce choix ce n'est pas pour l'argent mais par sensibilité !




H : Maudy prétend qu'elle concevrait ce principe si les accompagnants étaient bénévoles...



MN : Je connais suffisamment Maudy pour me dire que ce n'est pas elle qui a tenu ce genre de discours prôné, notamment, par le NID, et qui me laisse profondément songeur et interrogatif...




H : Elle évoque la situation dans d'autres pays. Qu'en est-il ailleurs ?



MN : Les accompagnants sexuels en Suisse romande ne relèvent plus de la prostitution, ils ont désormais un statut particulier car la spécificité de leurs services a été reconnue. Prétendre que la Suède et la Norvège sont exemplaires en matière de politique du handicap, c'est soit méconnaître les dysfonctionnements et les manquements que l'on rencontre aussi dans ces pays, soit avoir un discours partisan. Aucun pays n'est exemplaire en quelque domaine que ce soit, et Maudy Piot le sait très bien.




H : Pensez-vous que les détracteurs de l'assistance sexuelle tiennent un discours réactionnaire ?



MD : J'ai l'impression de me retrouver dans les années 70, lorsque Simone Veil (une femme !) s'était battue pour légaliser et encadrer le droit à l'avortement et à la contraception. Il ne s'agissait pas d'amener toutes les femmes à avorter mais d'éviter la souffrance de certaines. Pour moi, il ne s'agit pas d'imposer l'accompagnement sexuel mais d'offrir la possibilité d'en bénéficier à ceux qui le demandent, et ils et elles sont de plus en plus nombreux aujourd'hui. Il n'est pas « la » réponse aux souffrances affectives et sexuelles mais « une » réponse.




H : Dans ce cas pourquoi ne pas le proposer à tous ceux qui sont dans une grande solitude affective, comme les prisonniers et bien d'autres encore ?



MN : C'est encore une fois l'un des arguments du NID. Mais pourquoi pas ? Je suis persuadé que dans 30 ou 40 ans, on y arrivera. La misère affective et sexuelle en France est terrible, et touche également les femmes. Trois millions de personnes vivent seules. Le problème pour les personnes handicapées, c'est que certaines n'ont pas les moyens physiques de se masturber car elles sont coupées de leur corps.




H : Et pouvoir se masturber ou avoir des relations sexuelles, c'est indispensable ?



MN : Evidemment ! Une abstinence contrainte peut rendre fou ! C'est une immense souffrance, à la fois physiologique, à cause du refoulement, mais aussi psychologique. Alors que fait Maudy Piot, qui pourtant défend le droits des femmes, de toutes ces mères qui, en désespoir de cause, masturbent leur enfant ?





H : L'abstinence peut donc engendrer de la violence ?



MN : Oui, bien sûr. Cela a été démontré de façon formelle, notamment dans le cas de certaines maladies mentales. Grâce à l'accompagnement sexuel, cette violence disparaît. J'ai vécu cela de 20 à 23 ans. Je me souviens dans quel état j'étais : agressif, dur à vivre...




H : Vous défendez donc une loi qui légaliserait l'accompagnement sexuel en France ?



MN : Oui. Je ferai tout pour défendre non « une loi à part, une loi indigne » mais une loi citoyenne et démocratique qui proposera une dérogation, une exception, sans pour autant être la porte ouverte à une légalisation de la prostitution et du proxénétisme.



Article original sur handicap.fr


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