La sexualité des bonbons - via RMC - Lahaie, l'amour et vous 14/05 - Partie 2
2014-05-21 06:47:08.93
B.L. : William Bonjour !
W. : Oui, bonjour Brigitte !
B.L. : Vous avez réagi sans doute à ce qu'a dit Vincent tout-à-l'heure ?
W. : Je vous avoue que je ne suis pas un auditeur forcené, mais en zappant tout-à-l'heure je suis tombé sur votre émission, que j'ai découvert, et j'ai appelle tout-de-suite car j'ai été surpris que dès qu'on aborde ce thème, de l'évitement des parents, par quand il s'agit de l'éducation de leurs enfants. Je m'explique en un mot : je ne comprends pas pourquoi l'éducation nationale, prend le relai au remplace même les parents, notamment, pour l'éducation sexuelle. Voila.
B.L. : Il n'est pas question de remplacer les parents, William. C'est d'apporter une information générale, qui permettrait à tout enfant, d'adolescent, d'avoir le minimum de choses. Comme ça, si il y a eu des oublis des parents qui ne sont quand même pas toujours parfaits. Et bien que chacun puisse arriver sur le terrain sexuel, avec un bagage.
W. : Je suis complètement d'accord avec vous, le terme même éducation nationale, c'est un autre débat, ça devrait s'appeler instruction nationale, c'est le premier point. Et le deuxième point, il me semble sur ce point précis de la sexualité. L'éducation devrait être abordée exclusivement par les parents, et ceci toute opinion politique, sociologique, etc. mise à part.
B.L.: Non mais je pense que le débat William, c'est que les parents vont transmettre une information sur le sujet sexuel, qui est la leur, et c'est pas forcément ce pour quoi je militerais. C'est totalement utopique, et je crois que Michel Lejoyeux va le confirmer dans un instant. Je serai pour qu'on puisse transmettre une information, la plus neutre possible.
Source : http://rmc.bfmtv.com/emission-radio/podcast/lahaie-lamour-51/
Retour sur Rencontre-HandicapLa sexualité des bonbons - via RMC - Lahaie, l'amour et vous 14/05 - Partie 1
2014-05-15 10:04:32.483
Brigitte Lahaie : C'est Michel Lejoyeux qui est avec nous aujourd'hui, on parle des bonbons, les animaux, tout simplement, pour rappeler aussi que quelque part, il y a un peu d'animal en nous. Et qu'il faut prendre le côté positif de l'animal, et ne pas forcément y voir que du négatif évidemment.
M.L. : oui, peut-être que une des leçons de cette animalité qui est en nous, et que là vraiment j'utilise au quotidien, c'est que : quelque chose de très humain, c'est le dialogue intérieur, la discussion, l'hésitation, l'intellectualisation… c'est formidable, on a besoin, mais à un moment, il faut le premier pas.
Il faut que quelque chose se réalise de l'ordre d'une amorce. Ca se voit très bien chez l'animal, peut-être pas chez le bonbons ; que le cerveau s'amorce, que le physique s'amorce, et qu'il y a quand même, c'est vrai pour la sexualité et pour plein d'autres choses.
Tout le travail d'une psychologie moderne, c'est de passer d'une réflexion très désincarnée à quelque chose qui intègre cette dimension animale, physique, en faisant faire le premier pas. Vous savez, on est sinon en position de penser en tout ou rien.
Il suffit de commencer, dans le domaine de la sexualité aussi, ou dans d'autres domaines, pour se confronter au principe de réalité.
B.L. : Oui d'ailleurs, c'est le principe du coaching. Souvent on fait faire de très facile, pour tout doucement gravir les échelons, et on voit bien que ça marche.
M.L : La réussite motive, le commencement d'une action motive, c'est pour ça qu'il y a un effet pervers de certaines psychologies ou thérapies, qui vont être uniquement dans le champ de l'intellectuel, qui ne vont pas "intégrer assez le côté bonbon que l'on a en nous." On peut avoir un esprit parfaitement sain, parfaitement prêt à tout, mais le reste, notamment le cerveau ne suit pas.
B.L. : C'est Marek Halter, qui nous tiendra également compagnie dans quelques instants. Et puis, en love conseil, je vous proposerai de tenir vos promesses. On va revenir sur des sujets qui vous ont particulièrement passionnés, ces derniers temps et cette semaine. D'abord, l'homosexualité et surtout l'éducation sexuelle à l'école.
Source : http://rmc.bfmtv.com/emission-radio/podcast/lahaie-lamour-51/
Retour sur Rencontre-HandicapDans la peau d'un bipolaire : de l'ombre à la lumière - Partie 6 -
2014-05-05 10:53:23.369
Christian Gay : Quelqu'un qui est en état maniaque, est quelqu'un qui fonctionne à 200 km/h. Il n'a plus de limites, il ne doute de rien. Il a le sentiment d'être incassable. Il est impitoyable, et il va s'engager dans toutes sortes d'activités dans la mesure où il se considère comme le roi du monde.
Nadège, 46 ans, est elle aussi bipolaire. Elle a vu son existence entrecoupée d'épisodes maniaques réguliers. Coiffeuse et mère de deux filles, elle imposait un rythme de vie hors norme à sa famille.
Vincent, fille de Nadège : Les beaux jours arrivaient, elle avait des délires : elle me levait à quatre heure du matin pour chanter au karaoké. Elle me disait : vient chanter, vient chanter. Je lui répondais : non demain matin je me lève, je vais à l'école.
Nadège me répondait que j'étais trop intelligente et que je n'avais pas besoin d'aller à l'école. Aujourd'hui on en rigole, ça nous fait rire. Mais à l'époque, la nuit je n'osais même pas descendre aux toilettes. Car si elle m'entendait descendre, elle partait dans des conversations elle refaisait le monde.
Source : Source : http://www.france5.fr/emission/de-lombre-la-lumiere-paroles-de-bipolaires/diffusion-du-18-03-2014-20h35Retour sur Rencontre-Handicap
Retour sur Rencontre-HandicapDans la peau d'un bipolaire : de l'ombre à la lumière - Partie 5 -
2014-04-28 10:06:03.529
Denise : Dans un premier temps, quand j'étais obligé de sortir : je laissais le chéquier, la carte de crédit dans l'appartement, de façon à ne partir qu'avec le minimum dans le porte-monnaie. Comme ça j'étais sûre de ne pas trop acheter.
Mais je pouvais acheter des chaussures, des vêtements, mais le pire c'était les livres. Quand je n'allais pas bien, mon état me menait inéxorablement dans une librairie. Et c'était là, dès que j'entrais, je ne me controlais plus. Je ne savais plus ce que je faisais.
Il fallait que j'achète, parce que, tel livre me plaisait. Et l'autre livre devait être intéressant. Et c'est autre livre car c'était tel auteur qui l'avait écrit. Et le pire, c'est que je me regardais, je me voyais faire, et je ne pouvais m'en empêcher.
Moi c'était surtout les livres d'Histoire, et a priori, l'Egypte et la Grêce ancienne. Dès que j'en voyais un, il me le fallaits. Je me suis retrouvée des fois avec trois fois le même livre. Alors je n'achète pratiquement plus du tout maintenant.
Que quand j'ai fini d'en lire un. J'en ai maximum deux d'avance. Alors qu'avant je pouvais en avoir, cinquante ou soixante d'avance. Et encore quand j'étais à peu près raisonnable. C'était vraiment une addiction.
Source : Source : http://www.france5.fr/emission/de-lombre-la-lumiere-paroles-de-bipolaires/diffusion-du-18-03-2014-20h35Retour sur Rencontre-Handicap
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