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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Etes-vous prêt à payer plus de 40 000 dollars pour vous faire gratter le dos ou boire avec le bras robotisé JACO?

2011-01-31 10:25:14.031




La question peut paraître farfelue pour un valide qui y verrait un investissement de fou mais, pour les personnes qui ne peuvent utiliser leurs bras à cause d'un traumatisme cérébral ou d'une maladie dégénérative, celle-ci prend tout son sens.




Plus de 40.000 dollars, c'est le prix qu'il vous faudra investir si vous désirez être l'heureux propriétaire de ce bras robotisé pouvant être fixé sur un fauteuil roulant et répondant au doux nom de JACO.

Le bras robotique JACO est l'oeuvre de la Start Up Montréalaise Kinova.

Il est dirigé à l'aide d'une télécommande ou d'un ordinateur et puise sa source d'énergie directement à partir des batteries d'un fauteuil roulant électrique.




Pas de risque de retrouver vos batteries à plat car le bras consomme très peu d'énergie ( moins qu'une toute petite lampe )

Jaco peut être installé sur n'importe quel type de fauteuil roulant électrique, quel qu'en soit la marque.

Il est capable de mener à bien une série de mouvements très spécifiques et pourra par exemple porter à vos lèvres un gobelet rempli, presser un citron, etc.



La société Kinova a soulevé beaucoup d'intérêt à tel point que, voici très peu de temps, le gouvernement des Pays-Bas a décidé d'accorder le remboursement intégral du bras pour les personnes éligibles à l'obtention de ce type de matériel robotique.

Le JACO se déplace en plus en douceur et en silence autour de 6 degrés de liberté avec une rotation illimitée sur chaque axe.



Les axes sont des disques actionneurs compacts en aluminium d'une conception unique.

Sa structure principale est entièrement faite en fibre de carbone.

La pince se compose de 3 doigts sous-actionnés pouvant être contrôlés individuellement.

Leur structure en plastique bi-injecté confère une grande flexibilité et une adhérence exceptionnelle.

Les doigts peuvent s'adapter à n'importe quel objet quelle que soit sa forme, par conséquent, ils peuvent ramasser délicatement un oeuf ou saisir fermement un bocal en verre.




Si vous désirez obtenir plus de renseignements n'hésitez pas à visiter le site web de Kinova, en effet la société de Montréal dispose d'une version de site anglaise et française.





Article original sur Handimobility


Retour sur Rencontre-Handicap

Lionel : « Accepter son identité de sourd »

2011-01-21 10:58:22.437




Jeune retraité, cet ancien éducateur regrette le recul de la langue des signes. Il met en garde contre les « faux espoirs » générés par les implants et autres appareils.




« Je suis né « entendant », mais à six mois, une méningite m'a rendu malentendant. Dès 4 ans, j'ai été interne à la Persagotière, à Nantes. Les professeurs étaient des entendants. À l'époque, la langue des signes était interdite. Cela nous forçait à travailler la lecture labiale : ce n'était pas inintéressant, mais l'interdiction de « signer », censée favoriser l'oralité, nous pesait. Comme je n'aimais pas ma voix, je n'osais pas beaucoup parler. Bref, je ne m'exprimais pas !



Vers 36 ans, j'ai jeté les appareils qu'on me disait de porter depuis l'âge de 5 ans, mais qui ne me donnaient que des problèmes. J'ai accepté mon identité de sourd. Je suis devenu moniteur-éducateur après une formation à Toulouse, avec un interprète « langue des signes » pour les cours. C'est ce qui m'a permis d'intervenir comme professionnel auprès des enfants sourds de la Clis (Classe d'intégration scolaire) de Rivoli, en binôme avec un enseignant entendant.



« Il lisait… sans comprendre »



Je me rappellerai toujours cet enfant de 12 ans, malendendant : il lisait très bien… sauf que si je lui demandais de m'expliquer, je voyais bien que le texte ne correspondait à aucune image pour lui ! Avec la langue des signes, j'ai pu donner des clés pour comprendre des choses abstraites : c'est indispensable pour apprendre à lire… et devenir autonome !



Pendant les quinze années qui ont suivi, j'ai travaillé avec bonheur auprès des enfants sourds. Petit à petit, sont arrivés les enfants « implantés ». Je pense que les parents sont victimes de la pression médicale : on leur fait miroiter que leur enfant entendra parfaitement, qu'il n'a pas besoin d'apprendre la langue des signes. Sauf que la réussite n'est pas toujours au rendez-vous.



Aujourd'hui, avec l'intégration scolaire, ce sont des AVS qui « codent » et « signent » du mieux qu'ils peuvent, mais le niveau est trop faible pour être efficace. Surtout, les enfants n'ont plus de « modèles » sourds devant eux. Au contraire, ma présence donnait espoir aux enfants et à leurs familles : ils voyaient que je travaillais, que j'étais marié et que j'avais des enfants, des loisirs qui me mettent en relation avec d'autres gens…



Le pire, c'est que sur quinze cas d'implants, je n'ai vu que deux « réussites »… J'ai donc surtout vu des familles qui regrettaient de ne pas avoir appris la langue des signes plus tôt ! Je vais jusqu'à dire qu'il ne faut pas priver un enfant de son identité de sourd… Ça ne le coupera pas du monde. J'en veux pour preuve mon fils de 22 ans : il est sourd, mais suit une formation de prothésiste dentaire à Paris, et il est en relation avec une quantité incroyable de gens ! »




Article original sur Sourds.net


Retour sur Rencontre-Handicap

Un Japonais handicapé moteur veut gravir le Mont Saint-Michel grâce à un exosquelette

2011-01-20 10:10:23.687




A l'aide d'un combinaison robotique, un athlète japonais ayant perdu l'usage de ses jambes veut prouver que les personnes à mobilité réduite peuvent se déplacer et se rendre sur des sites historiques.




Grimper le Mont Saint-Michel harnaché d'un exosquelette, telle est l'ambition d'un aventurier et athlète paralysé japonais, un projet qu'il envisage de concrétiser l'année prochaine.
Seiji Uchida, 48 ans, qui a perdu l'usage de ses jambes lors d'un accident de voiture il y a 27 ans, nourrit de longue date le rêve de sortir de son fauteuil pour gravir la pente qui mène à l'abbaye du Mont Saint-Michel (nord-ouest de France).




Cette envie est devenue un défi qu'il prévoit de relever durant l'été 2011, en revêtant un appareillage robotique, un exosquelette, qui lui donnera les forces nécessaires pour marcher sur le chemin qui conduit au coeur de l'édifice moyenâgeux.
« Si je mène à bien ce projet, je prouverai que les personnes à mobilité réduite peuvent très bien se rendre sur des sites historiques, même si ceux-ci ne sont pas dotés d'équipements spéciaux comme des ascenseurs ou rampes d'accès« , a expliqué à l'AFP M. Uchida.L'homme se dit fasciné par l'architecture de pierre qui surplombe le Mont Saint-Michel.
« J'aimerais me promener sur les voies pavées européennes datant de l'époque médiévale, mais cela est impossible avec un fauteuil roulant, ce qui ne veut pas dire que je souhaite que ces chemins soient couverts d'un revêtement lisse« , insiste-t-il.



Pour cette aventure inédite, il va employer un équipement appelé HAL (Hybrid Assistive Limb – membre de soutien hybride), sorte de squelette externe électro-mécanique.
Alimentée par une batterie, la structure extérieure HAL, qui entoure le dos, suit les jambes et les bras, est bardée de capteurs. Ces derniers détectent le signal d'activation des muscles humains émanant du cerveau.
L'ensemble se met alors en mouvement, grâce à des micromoteurs, afin de prendre en charge le travail musculaire requis pour porter une masse, se lever, s'asseoir, marcher ou monter des escaliers.



Cet assistant robotique a été conçu par une équipe de recherche de l'université de Tsukuba, conduite par le professeur Yoshiyuki Sankai.
HAL, désormais fabriqué en série par la société Cyberdine créée par M. Sankai, est à présent utilisé dans des hôpitaux et autres établissements de soins pour faciliter la tâche des personnels médicaux. Il a initialement été pensé pour renforcer le degré de mobilité des personnes âgées ou soulager les efforts des travailleurs forcés de soulever d'importantes charges.
HAL offre une puissance musculaire qui permet par exemple à un humain de porter une masse de 70 kilogrammes sur un seul bras.



M. Uchida et une équipe de grimpeurs ont déjà employé en 2006 une version antérieure de cet appareillage pour tenter d'atteindre le sommet du Breithorn (4.164 mètres) en Suisse, M. Uchida étant alors porté par les alpinistes.
Bien qu'il ne soit pas allé au bout de cet exploit, le courageux M. Uchida s'est lancé depuis dans diverses aventures sportives, dont la participation aux jeux paralympiques en février dernier à Vancouver (Canada), en tant que membre de l'équipe japonaise de curling en fauteuil roulant.
Après sa visite au Mont Saint-Michel, M. Uchida aimerait se rendre au château de Neuschwanstein en Allemagne, principal site touristique de la Bavière, puis à la citadelle inca du Machu Picchu au Pérou.






Article original sur Robotblog


Retour sur Rencontre-Handicap

Ils détournaient l'argent d'une association pour handicapés

2011-01-19 11:30:33.906




Les faits remontent aux années 1996 à 2000. Après plusieurs signalements des Douanes, de l'organisme antiblanchiment Tracfin et de la Ddass, la justice avait ouvert en 1999 une information judiciaire sur la gestion du Comité d'études, d'éducation et de soins auprès des personnes polyhandicapés (Cesap). Fondée en 1965, cette association reconnue d'utilité publique embauche quelque 1.500 salariés. Sa mission consiste en la gestion d'établissements ou services médico-sociaux, la formation des professionnels de ce secteur ou encore l'accompagnement des personnes polyhandicapées.




La justice soupçonne son ancien directeur général, Jean-Pierre Martinez, et son bras droit, Jean-Luc Perrin, ainsi que sept autres hommes d'affaires et intermédiaires, d'avoir détourné plusieurs millions d'euros au préjudice du Cesap, des malversations présumées qui ont valu plusieurs mois de détention provisoire aux protagonistes de l'affaire il y a dix ans. Le ministère des Affaires sociales avait lui-même dénoncé à l'époque "des errements sérieux dans la gestion" du Cesap.



Préjudice estimé entre 4 et 5 millions d'euros



Investissements fantaisistes, surfacturations, projets architecturaux non menés à bien... L'affaire comporte de nombreux volets. "C'est un dossier touffu qui a donné lieu à de multiples actes d'instruction, à un grand nombre de commissions rogatoires internationales (en Belgique, au Luxembourg, en Suisse et à Jersey), ainsi qu'à de très nombreux interrogatoires", a d'ailleurs rappelé la présidente de la 11e chambre, Agnès Quantin, pour expliquer les onze ans d'instruction. Le Cesap s'est porté partie civile. Il estime le préjudice entre 4 et 5 millions d'euros. Certains parmi les parties civiles relèvent "l'enrichissement personnel" de plusieurs des prévenus.




Visiblement marqué par cette affaire, l'actuel président André Schilte a assuré lundi à la barre que "depuis lors, les procédures ont été complètement revisitées et sécurisées", afin que plus jamais de tels détournements ne viennent à se reproduire. La fin du procès est prévue pour le 2 février.




Article original sur LCI


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