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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Rencontre avec Philippe Streiff, tétraplégique et ex-pilote de F1

2010-12-28 11:31:07.64




Tétraplégique, l'ex-pilote de F1 Philippe Streiff conduit pourtant lui-même sa voiture, un exploit à la fois humain et technologique.




Mars 1989. Essais du Grand Prix du Brésil. A la sortie d'un virage du circuit de Jacarepagua, dans la banlieue de Rio, la monoplace numéro 40 de l'écurie française AGS heurte une bordure à 250 km/h. La F1 décolle, percute un rail de sécurité avant de se désagréger dans une série de tonneaux. Extrait de la carcasse fumante, Philippe Streiff est encore en vie. A première vue, il ne semble pas très grièvement blessé. Mais les apparences sont trompeuses : paralysé des quatre membres, l'ex-rival d'Alain Prost et de Jacques Laffite reprend le cours de sa vie au terme de trois années d'hospitalisation. Depuis, ce sportif de haut niveau, titulaire d'un baccalauréat scientifique, se bat contre la fatalité, celle qui consiste à penser qu'une personne dans son état est condamnée à l'immobilité. Il crée d'abord sa société de relations publiques et se lance dans l'organisation d'un rallye pour enfants, le Jacadi Trophy, puis d'une compétition de karting à Bercy, l'Elf Masters. Elevé au rang de chevalier de la Légion d'honneur en 1995, le natif de Grenoble, auteur d'un podium au Grand Prix d'Australie dix ans plus tôt, fonde son centre de karting de loisir le long du
périphérique parisien et concourt au développement d'un système de conduite pour handicapés lourds.




Car pour Philippe Streiff, toujours pilote dans sa tête, pas question d'abandonner la conduite. La première voiture adaptée à son handicap lui est offert par Jean-Luc Lagardère, président de Matra, en 1994 ; la deuxième, par le patron de Renault, Louis Schweitzer, au moment de son départ en 2005. Après deux Espace et quelque 220 000 kilomètres parcourus, l'ancien pilote Renault goûte à présent au plaisir d'une grande berline allemande. La main droite sanglée à la poignée ergonomique, le coude gauche posé sur la contre-porte, Philippe Streiff contemple l'habitacle de sa nouvelle BMW, une GT5 développant 245 ch. « La voiture, c'est sa vie », remarque Jean-Daniel Kempf, le directeur de K.automobilité, la société qui a adapté la limousine bavaroise au handicap de Philippe. « Le fait qu'il soit pilote en a facilité la mise au point », ajoute-t-il. Une évidence qui prend tout son sens après quelques minutes passées au côté de ce conducteur pas comme les autres. Une fois installé à bord avec l'aide de deux per­sonnes, Philippe Streiff affiche une incroyable aisance. Titulaire du permis « minimanche » depuis 1993 – seule une centaine de personnes le possèdent en France aujourd'hui –, le conseiller technique auprès du ministère des Transports démarre avant d'engager la première d'une simple impulsion donnée... avec l'épaule gauche ! De la main droite, et selon le même principe, Philippe gère la direction, en orientant le levier vers la droite ou vers la gauche, l'accélération, en le poussant, et le freinage, en le tirant.



En théorie, le système paraît simple. En pratique, il exige de la part de son utilisateur énormément de précision, d'expérience et de concentration. Dans la circu­lation urbaine, la gestion des piétons ajoute un peu de pression et, sur voies rapides, la vitesse n'accorde aucun droit à l'erreur. Du reste, la sueur perlant sur le front du conducteur traduit l'effort qu'il doit accomplir pour insérer sa BMW assistée dans le trafic. Une voiture dont les pédales ont été conservées pour permettre à un valide d'en prendre le contrôle si nécessaire. Il suffit pour cela de réenclencher le volant d'origine, qui se clippe, tel celui d'une formule 1, sur la colonne de direction. Au final, l'aménagement de cette voiture a réclamé près de trois mois de travail pour un coût total proche de 30 000 €. Une somme certes conséquente, mais qui ne représente pas grand-chose eu égard au bonheur procuré. « C'est extraordinaire, confie l'intéressé. Au sentiment de liberté s'ajoute le plaisir de piloter un véritable bijou de technologie. Quand les commandes vocales seront opérantes, je pourrai même contrôler la climatisation, le téléphone ou la radio... » Pour son vingt et unième Noël passé en fauteuil, Philippe Streiff ne pouvait espérer plus beau cadeau.






Article original sur Paris Match


Retour sur Rencontre-Handicap

Home autonome : rencontre avec un projet destiné à favoriser l'insertion des adultes handicapés

2010-12-27 11:26:51.859




C'est le début d'une belle histoire. Les prémices d'une nouvelle aventure destinée à favoriser l'insertion des adultes handicapés. Un ambitieux projet porté par la toute jeune association cambrésienne « Home autonome » et soutenu par deux poids lourds dans le domaine : l'ADAPT et Ti-Hameau. Explications.





Qui est Home autonome ?



Cette association de loi 1901 a été créée le 6 décembre lors d'une assemblée générale constitutive dans les locaux de l'ADAPT, un partenaire de choix aux reins solides. Elle réunit des personnes concernées ou non par le handicap ou la dépendance, et des bénévoles, Home autonome ne part pas dans l'inconnu. L'entité cambrésienne est chapeautée par une structure nationale (Ti'Hameau), qui s'est fixée pour mission de favoriser l'insertion sociale par l'habitat des personnes fragilisées. « Elle est basée à Caen, où nous nous sommes rendus récemment pour voir le premier projet réalisé, explique Guy Boussekey », chargé de communication de l'association. « Elle souhaite essaimer partout en France où des besoins existent », ajoute Régis Quennesson, membre du conseil d'administration.



De quoi s'agit-il ?



L'association cambrésienne souhaite monter un projet de construction de logements mixtes : une partie sera réservée à des personnes handicapées dépendantes et l'autre à des étudiants ou de jeunes embauchés du secteur. « Les adultes handicapés ont besoin d'un logement adapté, d'une proximité avec les lieux de vie et d'un service d'auxiliaires de vie 24h/24 », poursuit Guy Boussekey, qui apporte toutefois des nuances sur l'ampleur du projet : « La taille retenue dépendra essentiellement de ce qui est souhaité localement et des contraintes techniques, notamment la superficie du terrain disponible. » tUn projet ambitieux mais raisonnable. L'entité cambrésienne voit grand mais elle se veut avant tout raisonnable.



Home autonome veut s'inspirer du modèle normand (dans sa philosophie en tout cas) sans le copier. Là-bas, l'ensemble en bois, situé dans un quartier calme, a été construit en 2007. Il est composé de quatorze logements locatifs dont huit pour personnes à mobilité réduite. Il s'agit en fait de personnes présentant différents handicaps (paraplégie, personnes sous assistance respiratoire...). Les six autres logements sont loués comme tout autre appartement.



Qu'apportera ce projet ?



« Aux personnes dépendantes, une intégration citoyenne, professionnelle et culturelle », répond Guy Boussekey. Ce serait, le cas échéant, un bel exemple de mixité sociale. Une continuité par rapport à ce qui se fait pour l'accueil des enfants handicapés dans les écoles de l'arrondissement.



Comment mener à bien le dossier ?



À ce jour, l'association peut compter sur l'appui de la FAH (Fédération autonome et habitat) pour l'étude de besoins, de faisabilité et le suivi des travaux. Elle est à la recherche de partenaires financiers et d'un terrain pour poser les fondations d'une telle réalisation. « Nous espérons donc le soutien de nombreux partenaires, particulièrement le conseil général mais toute personne, toute collectivité, toute entreprise ou toute association qui adhérera à notre projet, le renforcera et pourra être fière d'aider la dépendance à se prendre en charge, explique un membre du conseil d'administration. La mutualisation des moyens et, en particulier, de l'aide humaine accordée par les services du Département est un autre point essentiel à la réussite du projet. » L'appel est lancé.




Existe-t-il d'autres projets de ce type ?



Oui. Ils sont en cours de réalisation ou à l'étude, notamment à Lyon et Strasbourg. Ils sont suivis par Domicile Ti' hameau, structure créée depuis cette première réalisation à Caen. Henri Le Pargneux, l'un des principaux acteurs du projet monté en Normandie, s'est engagé à suivre la démarche cambrésienne.




Pour en savoir plus sur le projet élaboré à Caen, rendez-vous sur la Toile : http://www.ti-hameau.com




Article original sur La voix du nord


Retour sur Rencontre-Handicap

Un calendrier au profit des motards handicapés

2010-12-24 11:05:38.312




Sur le principe du célèbre calendrier « Les Dieux du stade » mettant en scène des rugbymen dénudés, des membres et sympathisants de la FFMC80 ont décidé de faire le leur. Vendu 10 euros, les bénéfices seront intégralement reversés à l'association Handicap Motard Solidarité (HMS).





Marre des pin-up à forte poitrine !



D'un côté, une bande de potes de la Somme qui, tout d'abord, partent sur une idée loufoque : créer un petit calendrier à l'image de celui des rugbymen, comme ça, juste pour rigoler. Parce qu'ils en avait « marre de tous ces muscles huilés s'étalant sur les grandes pages des mois de février et septembre ! Marre de toutes ces pin-up à forte poitrine en page d'avril ou mai ! » Bref, marre du culte de la perfection, ils voulaient « du vrai, du pur, du tatoué, du… motard !! »
Quelques prises de clichés plus tard, l'idée est lancée : ces motardes et motards décident de ne pas laisser leur travail au simple rang de délire entre potes. Leur calendrier, ils le mettront en vente au profit de HMS.



De l'autre côté donc, Handicap Motard Solidarité. « Faire admettre aux pouvoirs publics que la pratique de la moto n'est pas incompatible avec le handicap physique » et « permettre aux personnes handicapées physiques de passer ou de régulariser leur permis moto dans de meilleures conditions », tels sont les objectifs de HMS, association de type loi 1901. Pour les réaliser, elle s'est notamment dotée d'un side-car aménagé, véhicule qui ne court pas les auto-écoles. Mais les difficultés ne sont pas que matérielles, « la législation concernant les aménagements de permis de conduire moto pour personnes handicapées étant à ce jour incomplète », précise HMS sur son site.



Accompagner les candidats au permis fait donc aussi partie des missions que s'est donné l'association. Tout cela demande bien sûr des moyens financiers en plus des bonnes volontés. Le « Calendrier motard » des copains de la FFMC 80 est donc une manière de participer, certes modestement mais effectivement, à l'action de HMS. Vous pouvez le commander via le formulaire PDF en ligne ou en passant par la page Facebook de la Fédé de la Somme.






Article original sur motomag


Retour sur Rencontre-Handicap

Un enfant handicapé mental retrouvé sain et sauf

2010-12-23 11:47:14.343





Hier , au cours d'une sortie neige dans la vallée du Breda, un enfant de 12 ans, handicapé mental, a réussi à tromper la vigilance de ses éducateurs et a fugué. L'adolescent aurait fait du stop pour rejoindre son père à la Mûre. Et c'est là, que l'enfant a été retrouvé sain et sauf. Lorsque sa disparition a été signalée dans l'après midi, un important dispositif a aussitôt été mis en place. Un dispositif avec hélicoptère et appui des secours en montagne...






Article original sur actucity.com


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