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Rencontre handicap / Actualité du handicap

Le restaurant Esatitude, une aventure humaine qui tourne !

2011-02-22 00:43:35.796




Avec ses 29 chambres, son restaurant lumineux au design moderne, l'hôtel Esatitude, implanté quartier Saint-Roch ( Nice), est une adresse à retenir. D'abord pour son rapport qualité prix, mais surtout pour sa formidable aventure humaine. Car ici, les prestations hôtelières comme la restauration sont assurées par 64 adultes handicapés mentaux.




Ouvert il y a tout juste un an, cet établissement est le premier de France à être géré par l'ADAPEI (Association des amis et parents d'enfants inadaptés). « Dans ce projet, nous avons investi 8,6Me sur nos fonds propres, sans savoir si cela allait marcher, raconte le président départemental Georges Astesano. Un coup de poker en somme que je ne regrette pas ! »



Bulle de bien-être



Un an après, l'hôtel est une affaire qui tourne. Quant au restaurant, il fait le plein tous les midis ! Explosés les 40 couverts assurés au début de l'aventure. Aujourd'hui la moyenne est de 90 couverts minimum ! « Pour déjeuner, mieux vaut réserver, prévient Hervé Zanghi, responsable de l'hôtel-restaurant Esatitude. Parce que nos tables sont vite prises. »



Par les entreprises qui organisent séminaires et pauses déjeuner, mais aussi la gendarmerie, la police nationale de la caserne Auvare et de nombreux habitués du quartier, dont Marie. « Avec mon mari, nous déjeunons tous les jours ici. À la retraite, cela nous fait une sortie tout en m'évitant la corvée popote. Une entrée, un plat, un dessert et le café coûtent 8,10e par personne. C'est bon, frais, le service rapide et l'ambiance familiale ! S'exclame Nicole. Et puis tous ces jeunes serveurs sont si sympathiques. Pour nous, ce restaurant est un peu notre deuxième maison. »



Face à ce succès, une tente géante a été installée pour accueillir des clients supplémentaires. « Cet été, nous allons exploiter les jardins pour monter un coin « VIP ». Avec toujours plus de tables pour répondre à la demande. Toutefois, « L'Esatitude » n'est pas une affaire comme les autres, où seul compte le chiffre d'affaires. Ici l'attention est tournée avant tout vers les adultes handicapés mentaux qui y travaillent. « Pour les faire progresser sur le plan personnel. Plus nos jeunes s'épanouissent dans leurs activités, plus ils acquièrent autonomie, indépendance, avec à la clé, une stabilisation de leur pathologie, explique Thierry Plumat, directeur de l'ESAT (établissement et service d'aide par le travail). C'est cela qui nous démarque des autres établissements. Quand dans un restaurant, il y a un chef et deux commis, nous avons un moniteur-cuisinier pour une brigade d'adultes handicapés. »



D'ailleurs, tout a été conçu pour faire travailler les ESAT. Les sets de tables ont été confectionnés par l'atelier couture, les nappes, serviettes comme le linge des chambres partent à l'atelier blanchisserie situé juste à côté. Quant au vin servi à table, il a été acheté à un Esat duy Var qui fait ses propres cuvées... Cultivant sa différence, cet établissement a réussi à placer ses clients et salariés dans une bulle de bien-être et de solidarité !






Article original sur Maville


Retour sur Rencontre-Handicap

De jeunes agriculteurs ont posé nus au profit d'enfants handicapés

2011-02-21 11:55:03.062




Olivier, Émilien, Valentin et les autres ont mis dix jours pour vendre les 1 500 calendriers édités au profit d'une association (en page Région samedi). Il semblerait que s'allonger nu au milieu de ses poussins ou bricoler sa moissonneuse batteuse dans le plus simple appareil soit la clé de ce succès.




Lors d'une promenade en septembre ou octobre en campagne, vous avez peut-être aperçu un homme nu en plein champ, assis sur une vache ou contemplant son maïs, ou même chargeant une brouette de cucurbitacées... Il ne s'agissait pas d'hallucinations. Pendant deux mois, douze éleveurs ou exploitants de moins de 35 ans appartenant au syndicat des Jeunes Agriculteurs (JA) ont livré en pâture et pour la bonne cause leurs attributs : « J'avais lancé l'idée il y a deux ans, se rappelle Olivier Vandeputte, qui élève des poules à Frelinghien. L'un des membres du syndicat a eu une petite fille handicapée qui a été prise en charge par le CAMSP (lire ci-dessous). Nous avons mis l'idée à exécution pour aider cette structure. » Parmi les 40 adhérents des JA dans le canton, Ludovic Bouillet, le président, n'a eu aucun mal à en trouver douze pour le calendrier. Un photographe amateur est venu voir chacun dans sa ferme pour réaliser les prises de vue. Le maraîcher de Verlinghem, David, pose pour novembre dans son tracteur avec un étonnant cache sexe. Cédric, une ceinture de munitions à la taille, part à la chasse aussi habillé que du gibier.




Un calendrier de nus n'est pas une première mais dans la région, les jeunes agriculteurs font jurisprudence.



Si les photos apparaissent en noir et blanc, c'est par choix des « modèles » qui ne voulaient pas exposer un bronzage laborieux. Car les vacances sont courtes pour ces professionnels qui se sont là rajoutés du travail. Pour tomber dans les temps exigés par un calendrier, qui se vend plutôt en fin d'année, les JA ont mis les bouchées doubles à une période assez chargée : « Nous étions au moment de la récolte de pommes de terre, de l'ensilage du maïs... », explique Ludovic Bouillet, qui produit du lait à Bousbecque. Autre contrainte : le regard des proches : « Mes parents étaient un peu réticents, lance Olivier, ils trouvaient l'idée osée. Mais pour une fois que l'on ne parle pas de nous pour une manifestation, pour se plaindre ou pour un problème, cela fait du bien. » Grâce au bouche à oreille, le calendrier est parti à un train d'enfer. Sur les 1 500 sortis il y a dix jours, il ne reste rien.



Face à ce succès, 500 autres vont être édités cette semaine afin de répondre à cette spectaculaire demande qui, a posteriori, étonne les auteurs de ce calendrier.




Article original sur La Voix du Nord


Retour sur Rencontre-Handicap

Des associations dénoncent la baisse de l'aide de Pôle emploi aux handicapés

2011-02-18 12:08:32.609




Six organisations de défense des handicapés se sont "insurgées" mercredi contre la baisse du nombre d'accompagnements de travailleurs handicapés par Pôle emploi, "une décision inique" et contraire, selon elles, à des engagements pris l'an dernier par l'organisme. "Pôle emploi a pris unilatéralement la décision de diminuer de 6.000 le nombre d'accompagnements de travailleurs handicapés qu'il finance" pour le réduire à 64.000, au lieu des 70.000 auxquels il s'était engagé en janvier 2010, ont expliqué dans un communiqué l'Apajh (parents de jeunes handicapés), l'Association des paralysés de France (APF), le CFPSAA (aveugles), la Fnath (accidents du travail), l'Unapei (handicap mental) et l'Unisda (sourds).




Pôle Emploi a pris cette décision sans consulter l'Agefiph (Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées) ni le Fiphfp (Fonds d'Insertion pour les Personnes handicapées dans la Fonction publique) avec lesquels il "a pourtant signé une convention de co-traitance", ont affirmé ces associations dans un communiqué.




L'Agefiph, le Fiphfp et Pôle Emploi sont les partenaires de ces programmes d'accompagnement des handicapés dans leurs démarches de recherche d'emploi ou de formation ou encore pour toute aide liée à l'emploi. Lors de l'annonce de la réduction du nombre d'accompagnements, "a été invoqué un manque de financement de Pôle Emploi", a précisé à l'AFP la responsable de la mission emploi de la Fnath, Sophie Beydon Crabette.



Les signataires du communiqué, tous membres du conseil d'administration de l'Agefiph, appellent Pôle Emploi à respecter ses engagements, "à quelques mois de la conférence nationale du handicap". Les travailleurs handicapés dont le nombre a augmenté de 2% en 2010 (à plus de 260.000), sont deux fois plus touchés par le chômage que les valides, affirment-ils.






Article original sur Handirect


Retour sur Rencontre-Handicap

Chez Virginie et Jérôme, l'amour va au-delà du handicap

2011-02-16 12:40:44.125




Dans leur nid douillet de Conchil-le-Temple, la Saint-Valentin, c'est tous les jours. Virginie et Jérôme se sont rencontrés en 2001, au centre Hélio-Marin de Berck. Lui était paraplégique. Elle aide-soignante. Dix ans plus tard, ils s'aiment toujours autant.




Leur rencontre, Virginie Carlier et Jérôme Ledet s'en souviennent dans le moindre détail. « Je venais d'être opéré à Lille. On m'a installé dans ma chambre et Virginie était là avec une collègue. Ma mère a voulu m'aider à enlever mon tee-shirt mais j'ai dit : "ces deux demoiselles vont se faire un plaisir de le faire !" », raconte Jérôme. Il lance un coup d'oeil malicieux à Virginie qui éclate de rire : « Quand on est sorties de la chambre, j'ai dit à ma collègue "celui-là, il va falloir le mettre à la page". » On est en 2001, Virginie a 29 ans, elle est aide-soignante au centre Hélio-Marin de Berck. Jérôme, 31 ans, sort tout juste d'un accident pendant un entraînement de l'Enduro, qui l'a rendu paraplégique. Il va passer six mois dans la chambre numéro quatre, entre rééducation et... séduction. Car Virginie et Jérôme se sont plu dès les premiers instants. « Je la trouvais belle, j'adorais son sourire », confie Jérôme. Virginie, elle, est séduite par la volonté de Jérôme, sa force de caractère, son humour. « On arrêtait pas de se taquiner. »



Des moments difficiles



De fil en aiguille, ils se rapprochent. « Au réfectoire, on se cherchait du regard. On essayait toujours d'être tout près l'un de l'autre ». Mais ils s'interdisent d'aller plus loin. Virginie se freine à cause de son statut de soignante, et Jérôme craint que son handicap ne la rebute.



Pourtant, vers la fin de son séjour, il se jette à l'eau. « Je lui ai proposé d'aller boire un verre. On était mal à l'aise ! Elle a tellement tourné sa paille dans son diabolo qu'à la fin il n'y avait plus de bulles ! », se gausse Jérôme. L'invitation au restaurant ne tarde pas. « On n'a pas mangé... Il tremblait », se moque Virginie à son tour. Ils finissent par s'embrasser...



Puis tout s' enchaîne : Jérôme s'installe chez Virginie à Stella, puis ils font construire à Conchil-le-Temple. En 2006, Bastien, leur fils, nait. « Quand il dessine, il me représente avec mon fauteuil, fait remarquer Jérôme. Pour lui c'est normal. » Pour Virginie aussi. « Le handicap de Jérôme n'a jamais été un problème pour moi. Il est passé très vite au second plan. » D'ailleurs, Jérôme a tout du parfait compagnon : il fait la cuisine, les tâches ménagères, apporte le petit déjeuner au lit. Il a aménagé sa voiture pour conduire Bastien à l'école. Et il continue de travailler. « Il fait aussi beaucoup de bricolage dans la maison », admire Virginie. Chaque hiver, la famille part skier.



Mais le sport favori de Jérôme, c'est d'aimer sa « femme », comme il dit, même s'ils ne sont pas mariés. Même dans les moments difficiles. « J'ai parfois des phases de déprime, surtout quand la date anniversaire de l'accident approche. On n'accepte jamais le handicap, on vit avec », avoue Jérôme. « Dans ces moments, il voit tout en négatif. J'essaie de lui montrer les côtés positifs », explique Virginie. « J'ai besoin d'elle, enchaîne Jérôme. Quand j'ai été désagréable, le soir je lui demande pardon et je lui dis "ne me lâche pas".



Alors on se serre dans les bras. » Jérôme ne s'embarrasse pas de pudeur. « Quand on aime quelqu'un, il faut le dire. Moi je veux qu'elle soit heureuse. Chaque jour je l'embrasse, je l'étreins. Il n'y a rien de plus beau que de la voir sourire ». Finies les petites moqueries alors ? « Ah si ! On continue de se taquiner. Tout le temps. »





Article original sur La voix du Nord


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