Entrepreneuriat: Les inégalités entre les hommes et les femmes restent criantes - idylive -
2012-10-10 08:24:30.037
Margaux, 25 ans, jeune entrepreneure V. WARTNER / 20 MINUTES
ECONOMIE - Seules un tiers des créations d'entreprises sont le fait des femmes. Un taux inchangé depuis 20 ans. Les obstacles sont multiples...
Alors qu'elles sont aussi nombreuses que les hommes à déclarer vouloir créer leur entreprise, les femmes ne représentent qu'un tiers des créateurs d'entreprises en France. Un chiffre qui ne bouge pas depuis 20 ans. Un paradoxe qui a poussé le salon des micro-entreprises a organisé mercredi la 1ère journée nationale des femmes entrepreneures. Si l'an dernier 170.000 entreprises ont été créées par des femmes, elles sont nombreuses à renoncer face aux obstacles qui se présentent à elles: manque d'information sur les solutions spécifiques dont elles peuvent bénéficier auquel s'ajoute la «solitude du créateur» liée à l'absence de soutien de l'entourage.
Les femmes ont plus le goût du risque que les hommes
Mais le premier baromètre des femmes entrepreneurs menée par la Caisse d'Epargne auprès de 925 chefs d'entreprise, de plus de 10 salariés, interrogés entre le 27 août et le 4 septembre, et publié récemment, vient tordre le coup à bien des idées reçues. Ainsi, elles ont davantage le goût du risque (80%) que les hommes (77%). Et parmi les autre raisons qui les ont poussées à diriger leur entreprise, 86% d'entre elles citent l'épanouissement personnel contre 83% pour leurs homologues masculins. Autre cliché battu en brèche : l'accès au financement. 71% des femmes jugent que ce n'est pas plus difficile pour elles que pour les hommes.
Malgré tout, certains freins se font jour. 23% ont peur d'échouer (15% pour les hommes). La conciliation entre vie pro et vie perso ne va pas de soi puisque parmi les personnes interrogées, 63% jugent que c'est plus difficile pour une femme. Les hommes sont ainsi plus aidés par leur entourage (78%) que les femmes (67%). L'inégalité est flagrante sur les tâches familiales quotidiennes. Elles ne sont que 46% à s'estimer aidées par le conjoint contre 66% des entrepreneurs hommes. Au final, 27% des femmes vivent seuls contre 13% des hommes.
Du chemin à parcourir pour l'égalité entre les sexes
L'égalité entre les sexes est donc encore loin d'être une réalité. «Les créations d'entreprises des femmes et des hommes sont encore largement influencées par les représentations des rôles que la société attribue aux hommes et aux femmes. Moins nombreuses à créer ou reprendre une entreprise, elles le font majoritairement dans le secteur tertiaire», explique le baromètre. 6% des femmes se sont portées vers le secteur industriel contre 63% dans les services (respectivement 26% et 44% chez les hommes). «Aux femmes la sollicitude, l'éducatif, la santé, autrement dit les services et aux hommes la technique, la construction, l'innovation autrement dit l'industrie», résume l'enquête Caisse d'Epargne.
Avec à la clé de fortes disparités sur le chiffre d'affaires annuel des entreprises. Il est en moyenne de 71.000 euros pour celles dirigées par des femmes contre 150.000 euros pour les hommes. 44% de ces derniers trouvent leur salaire insuffisant. Le taux atteint 51% chez les femmes.
M.B.
http://idylive.over-blog.com/article-entrepreneuriat-les-inegalites-entre-les-hommes-et-les-femmes-restent-criantes---idylive--111080176.html
Retour sur Rencontre-HandicapLe bio, pas meilleur pour la santé ? - idylive -
2012-10-09 09:41:38.275
Depuis quelques jours, la presse relaye les conclusions d'une étude américaine menée par des chercheurs de l'université Stanford : les aliments biologiques n'auraient pas de bénéfices pour la santé... Daniel Tirat, Directeur Général de la marque de produits laitiers bio "Les 2 Vaches" a souhaité réagir à travers une tribune. ¤¤ Daniel Tirat, Directeur Général de la marque bio "Les deux vaches" (Groupe Danone)
"L'observation sur les êtres humains porte sur 2 ans maximum. Les chercheurs de Stanford l'admettent : il n'existe pas à ce jour d'étude à long terme évaluant le bénéfice d'un régime global à base de produits biologiques. Curieux en ce cas d'en tirer des conclusions contradictoires quelques pages plus loin !
Les chercheurs déclarent n'avoir pas reçu de fonds privés pour réaliser cette étude. Pour autant, l'industrie agroalimentaire finance généreusement d'autres programmes de recherche de l'université. Peut-on parler d'indépendance ? On ne mord pas la main qui nous nourrit, commeuh on dit chez nous...
Cette publication* intervient alors que les électeurs de Californie vont bientôt voter pour décider si la présence d'OGM doit être mentionnée sur les emballages de nourriture. Les défenseurs des OGM, qui ne semblent pas avoir intérêt à ce que les consommateurs sachent ce qu'ils mangent, auraient-ils tout intérêt à discréditer le bio ?
Les aliments biologiques ont donc la même composition que les aliments conventionnels. Mais, différence de taille, les produits bio sont produits sans l'aide des pesticides : ce n'est donc pas tant ce qu'il y a dans le bio qui nous fait du bien, que ce qu'il n'y a pas ! Or l'étude américaine ne s'intéresse pas à l'impact sur la santé de l'exposition aux pesticides...
Bonne surprise pourtant : nombre de conclusions de l'étude sont favorables aux produits bio, sur le plan nutritionnel toxicologique et microbien. Les médias ont eu une regrettable tendance à passer sous silence les résultats positifs pour se focaliser sur les points négatifs.
Regardons plus loin que le bout de notre museau : le bio promeut une agriculture plus respectueuse de l'environnement. Consommer bio, c'est être concerné par le bien-être animal, préserver la biodiversité, la qualité des sols et de l'eau. Ne cédons pas à l'écolo-scepticisme ambiant et aux campagnes de désinformation : avec Les 2 Vaches, en route vers un monde plus bio !"
Daniel Tirat
http://idylive.over-blog.com/article-le-bio-pas-meilleur-pour-la-sante---idylive--111043739.html
Retour sur Rencontre-HandicapUne manifestation originale pour mieux comprendre le handicap - idylive -
2012-10-08 09:18:22.672
Jean-Pierre Lafont, Président de Handigolf, espère pérenniser et développer cet événement sportif. - Mallegol Florence
L es compétences des handicapés sur le green sont-elles transposables dans le monde du travail ? C'est en tout cas l'idée de l'association de Handigolf et du site de recrutement Hanploi.
Clubs dans les mains, casquettes vissées sur la tête, handigolfeurs et managers se sont rencontrés sur le parcours de dix-huit trous du golf de Rochefort-en-Yvelines. Pour Hanploi et Handigolf, les organisateurs de cette deuxième édition de Drives de l'insertion, l'objectif de vendredi était de sensibiliser les 54 managers présents à l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap physique.
Celles-ci ont ainsi prouvé qu'elles pouvaient être aussi compétentes au golf qu'au travail et qu'elles n'étaient pas un frein à la réussite du groupe malgré leur handicap visible comme un membre en moins, ou invisible comme des problèmes d'audition.
Ce n'était pas un forum de l'emploi
Elles ont été parfois victimes d'un AVC ou d'un accident de moto. Néanmoins, ce rendez-vous n'était pas un forum de l'emploi. Les handicapés, tous insérés dans la vie active, ne désiraient pas trouver un travail.
Le matin, les participants ont donc été répartis en dix-huit équipes de quatre, incluant toujours un handicapé et trois managers, venant de grands groupes comme le Crédit agricole, Atos, Thalès, IBM.
Ils se sont dépassés sur le parcours pendant quatre heures pour décrocher les trois prix mis en jeu. C'est d'ailleurs surtout les sujets sur le golf qui primaient dans leur conversation. Le handicap n'a été évoqué que lors de temps d'échanges, avant et après la compétition. Georges Benize, le maire de Rochefort-en-Yvelines et administrateur de Hanploi a estimé que ce rendez-vous était important car pour lui. « Les managers ne sont pas formés à travailler avec des handicapés. Pourtant cela fonctionne bien. Ils sont productifs. Les managers qui ont des handicapés dans leur équipe ont des bons résultats, il y a peu d'absentéisme. » Ainsi, Hanploi a formé entre autres des recruteurs afin qu'ils sachent mener un entretien d'embauche avec un handicapé.
Un des employés de Thalès a assuré que son employeur avait développé une politique dans ce sens.
Mais pour lui, ils sont bien intégrés dans son entreprise. Ils sont autonomes et les aménagements du bâtiment ont été conçus dans ce sens. Amundi embauche également des jeunes handicapés en alternance.
62.000 handicapés insérés dans le monde du travail
Les entreprises semblent donc désirer les intégrer dans leur société. Cette année, Hanploi a même inséré 62.000 handicapés dans le monde du travail. Mais cette volonté vient-elle d'un changement d'état d'esprit ou de l'obligation de quotas de handicapés dans les entreprises ?
« Si elles ne respectent pas ce quota, elles doivent payer une taxe. Parfois ils n'ont pas de locaux adaptés. Je suis dans ce cas. J'aimerais pouvoir en recruter mais mon ascenseur est trop petit pour une personne en fauteuil roulant », a expliqué Jean-Pierre Lafont, président de Handigolf, créateur d'une société embauchant 350 salariés et lui-même victime d'un AVC lorsqu'il avait 28 ans.
L'année passée, vingt-deux handigolfeurs s'étaient ainsi retrouvés dans le golf de Rochefort-en-Yvelines. Les organisateurs estiment que les Drives de l'Insertion participent au changement de regard sur le handicap. Ainsi les organisateurs désirent développer cet événement en province alors qu'à sa création il ne devait absolument pas se pérenniser.
http://idylive.over-blog.com/article-une-manifestation-originale-pour-mieux-comprendre-le-handicap---idylive--111003873.html
Retour sur Rencontre-Handicap82% des internautes sont préoccupés par les médias sociaux - idylive -
2012-10-08 08:05:09.525
Une étude Faronics dévoile que 82% des internautes français sont préoccupés par le nombre d'informations personnelles partagées sur les réseaux sociaux. Une grande majorité de français sont inquiets de la sécurité de leurs informations personnelles en ligne malgré la configuration des paramètres de confidentialité.
Faronics, l'un des leaders mondiaux dans la simplification, la sécurisation et le management des environnements informatiques multi-utilisateurs, annonce lesrésultats de son étude sur la sécurité des réseaux sociaux. Mené auprès de 300 employés et particuliers Français, ce sondage révèle notamment que 74% des internautes pensent encourir un risque de fraude et de piratage plus grand dans le cadre de leurs activités sur les réseaux sociaux.
Après avoir étudié la question de la sécurité des données sur les réseaux sociaux en Grande-Bretagne, Faronics délivre les résultats de son étude en France :
84% des personnes interrogées ont personnalisé leurs paramètres de confidentialité Facebook pour limiter l'accès à leur profil. Sur LinkedIn en revanche, seulement 24% des personnes ont sécurisé leur contenu et 34% déclarent avoir un profil public sur ce réseau professionnel. 64% des utilisateurs Facebook et 47% des utilisateurs LinkedIn acceptent seulement les connections d'internautes qu'ils connaissent personnellement. En effet,74% des internautes pensent encourir un risque de fraude plus important avec leurs activités sur les réseaux sociaux. Parmi les réponses négatives, 24% des utilisateurs ne se sentent pas en danger grâce à la configuration stricte de leurs paramètres de confidentialité.
Cependant, malgré le réglage des paramètres de sécurité, certains internautes ont encore des comportements dangereux sur internet. En effet, 23% des personnes sondées seraient prêtes à ouvrir un lien ou un document envoyé par email ou via les réseaux sociaux s'il semble intéressant même si elles ne connaissent pas le destinataire.
De même, de nombreuses personnes seraient prêtes à donner les informations suivantes via email ou réseaux sociaux : leur adresse email (101 réponses), leur adresse professionnelle (68 réponses), leur numéro de téléphone (53 réponses), leur date de naissance (23 réponses) et leur adresse postale (15 réponses).
Ainsi, 33% des personnes interrogées ont déjà été victimes de « spear fishing » (piratage par message personnalisé en utilisant des sources privées) et de ce fait 82% des personnes sondées sont préoccupées par le nombre d'informations personnelles qu'elles partagent en ligne.
Les entreprises, quant à elles, peinent à mettre en place une politique contre le piratage des messageries professionnelles : 26% des personnes sondées doivent suivre des procédures de sécurité au sein de leur entreprise. 33% déclarent ne pas savoir si des mesures ont été adoptées et 26% ne suivent aucune mesure de prévention contre le piratage des boites mails et des réseaux sociaux.
Cette étude souligne donc les inquiétudes des internautes quant à la sécurité de leurs informations en ligne. Cela est dû dans un premier temps, à un manque de discipline des internautes dans leur partage d'informations au quotidien, car ils ne sont pas assez vigilants quant aux risques de fraude et de piratage auxquels ils peuvent être confrontés.
Dans un second temps, un manque de clarté dans les paramètres de confidentialité des réseaux sociaux est à déplorer ; un sujet d'autant plus d'actualité avec le récent scandale des publications de données personnelles stockées dans les messages privés Facebook sur la Timeline des individus. Cette histoire démontre, faille de sécurité ou non, un besoin de transparence et de simplification des paramètres de confidentialité afin que les utilisateurs puissent partager leurs informations personnelles à un cercle choisi.
http://idylive.over-blog.com/article-82-des-internautes-sont-preoccupes-par-les-medias-sociaux---idylive--111000915.html
Les résultats complets de l'étude sur la sécurité des réseaux sociaux sont disponibles ici.
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